LE mot, LE nom, LA dénomination du peuple nord africain, de l’Afrique blanche. Nous allons voir avec précision et attention, ce qu’il signifie, à qui et quoi s’applique-t-il, et surtout par qui.
Le mot Amazigh refait son apparition dans les années 60 grâce au mouvement berbèristes qui secouent les nouveaux états nord africains issus de la colonisation en particulier l’état algérien avec le peuple les imawtiyen (kabyle).
Les linguistes et les chercheurs œuvre pour freiner le plus rapidement possible la propagande de l’arabisation orchestrée par le colonisateur français ainsi que par l’état algérien, ils font donc des recherches sur tout le continent berbère à cet fin.
(Mouloud Mammeri)
Ils importent des mots des parlers touaregs et du chleuh puis standardisent le berbère à la base du kabyle et y rajoutent une masse de néologisme afin de combler les vide linguistiques du au nouvelles technologies par exemple.
Dans la hâte, ils feront quelques erreurs majeur comme remplacer des mots déjà existants par des néologismes, changer le sens de certains mots, et jeter dans l’oublie des mots qui existaient.
Ils iront même chercher ailleurs des mots qui existent déjà en kabyle, et parmi ces mots il y’a le mot Amazigh qu’on disait même ne pas exister en kabyle !
Plus tard quand la hâte se termine on fais des recherches plus poussées et analytique et voici se que l’on trouve.
En faisant des recherches très poussées et centralisées, en consultant les anciens et d’anciens documents on se rends compte que le mot Amazigh existe en Kabylie.
Là où Azwaw désigne un état d’esprit guerrier et conservateur, ou Amawti a une valeur sociétales, Amazigh à une notion racial, au sens où il s’agit du sang, il désigne en kabyle simplement la race kabyle, bien on suppose qu’il servait à désigner aussi les autres berbères.
La notion racial du mot Amazigh est issu de sa dimension mythologique. En effet dans la mythologie kabyle l’ancêtre patriarche des kabyle se nomme Maziq Memmi-s n Tamla (Maziq le fils de Tamla).
Des mythes fondateurs lui sont associer et des poèmes lui sont affiliés. Ne nous étalons pas sur le personnage de Maziq nous y reviendrons mais il s’agit de l’ancêtre des kabyle dans la mythologie kabyle et probablement des autres berbères aussi.
Amazigh désigne la race kabyle donc, les fils de Maziq, Tamazight désigne quand à lui aussi impressionnant que cela puisse paraître : la langue kabyle, mais aussi les écritures anciennes libyques que l’on retrouve un peu partout en Kabylie !
En effet l’africaniste allemand Leo Frobenius relève en 1900 des pratiques d’interprétation des écritures libyques par des vieilles femmes et hommes qui nomment ces écritures Tamazight. Ils raconte qu’ils s’en servent pour beaucoup de chose (nous y reviendront).
Il s’agit donc bien du mot kabyle pour désigner ce que les touareg appel Tifinagh, il est tout de même impressionnant de savoir que jusqu’à peu le mot kabyle était connu pour les Tifinagh, redonnons lui vie.
Il existe en plus de ça une fontaine dont la source est utilisée depuis la proto histoire qui s’appellent traditionnellement Tala Imazighen dans la Kabylie orientale.
Le mot Amazigh s’oppose au mot Akli, dans la langue kabyle, il est l’équivalent de l’arabe El Harrar, pur, ou Ldjid, noble. Il signifie en chleuh les africains blanc de peau par exemple. Il a donc cet valeurs de noblesse et de pureté. Les kabyles se désignaient donc par ce mot
La colonisation a eu raison de ce mot, les versions allemande des sources notent le mot Amazigh comme suis (Amathir) car la langue allemande n’étant pas adapté à l’époque au kabyle. C’est pourquoi il est écrit Amathir Temaschirt ou autre.
Les kabyle s’appelant donc simplement Imazighen c’est leurs nom le plus claire le plus définitif, les kabyles tendent à être des Izwawen car il s’agit de là traditions ancestrales, et vivent en Imawtiyen car ainsi est leurs sociétés.
[LEXIQUE]
Amaziɣ = Kabyle (au sens racial).
Azwaw = Kabyle (au sens de valeurs).
Amawti/Amaway (au sens sociétal).
Tazwawt = La kabylité (le comportement d'un "vrai Kabyle").
Tamaziɣt = La langue kabyle et aussi surtout l’écriture kabyle ancienne (libyque).
Tamawya = La Kabylie.
[NOUVELLES TROUVAILLES SUR LE MOT AMAZIƔ]
Des recherches effectuées par l’illustre berbèrisant Vermondo Brugnatelli ont mis à jour l’existence d’un ancien verbe kabyle Muzeɣ qui est un équivalent de Nfeq dans le kabyle moderne : Arracher sa liberté, Être libre, Noble, Se battre
[MISE À JOUR SUR LE MOT "AMAZIƔ" EN KABYLIE]
Dans un document de 1891 d'un certain André de Caix "La question algérienne : Arabes et Kabyles" il est très clairement fait mention du mot Amazigh; pl. Imazighen pour désigner les Kabyles et leurs façon de se nommer eux mêmes
Chez les anciens kabyles certains hommes et femmes avaient des rôles importants selon la portée de leurs connaissances ou actes méritoires, ainsi une multitude de titre honorifiques couronnaient nos anciens, en voici quelques uns
Agellid = Un roi, chef de guerre suprême étant obligatoirement issu d’une famille de la noblesse guerrière, étant à la tête de plusieurs confédérations tribales. Terme connu du monde berbère depuis l’antiquité, cf. libyque GLD.
Azenkat = Chef de confédération, il s’agit de la personne à la tête des Imɣaren/Imeqqʷranen, il fait partie de ces dernier et a été élu par ces derniers pour les guider en tant que tête de cette union. Terme à rapprocher du libyque MNKD et peut-être du touareg Amenukal.
Souvent les auteurs français ayants travailler sur la langue berbère ont eu tendance et pointer du doigt un genre d'archaïsme primitif de la langue expliquant que cette dernière était incapable d'exprimer sans emprunter des concepts abstraits.
Évidemment cela est faux, en kabyle et dans beaucoup d'autres variantes du berbère on trouve des concepts abstraits ou scientifiqueet des mots des noms pour les exprimer, voici une petite liste de mots en tamaziɣt de Kabylie, mots d'usages ancien, pas de néologisme ou d'emprunts.
Ces mots sont issu d'un métalangage dont nous parlerons plus tard utiliser par les personnes âgées ou certains sages, savants et autres gens de savoir et de sciences et philosophes, Imusnawen, Iwaggagen, Icebḍiyen etc.
Le thread ci-présent n’a pas pour but de développer le personnage de Anẓar à travers des mythes ou des rites, mais d’expliquer qui il est dans la mythologie, où il se positionne, est-ce un dieu ou pas, sa position vis à vis de la religion
Tout d’abord voyons voir qui est Anẓar, il n'est déjà pas un dieu, il fait parti dans les croyance amaziɣ de ceux que l'on appel Izuzwa ou Igʷḍman (les "airs" ou les sceptres) à traduire ici globalement par des "puissances élémentaires".
Dans les croyances amaziɣ les éléments sont tous personnifiés, peuvent communiquer à leurs façon sans que nous les comprenions, pensent, ont des envies, réfléchissent, paraît-il que certains très grands sages (Amɣar azemri) peuvent comprendre leurs langages.
Aujourd’hui en Kabylie, les styles de musique ne sont plus variés comme autrefois, réduits à 3 ou 4, la France ayant interdit certaines fêtes et danses traditionnelles car elles inspirent souvent la guerre, bon thread.
TAZWAYT N IMNAYEN.
Le rythme des cavaliers, est un style de musique qui se joue qu’avec des tambourin qu’on appel Tigdemt. Rythme très accéléré que l’on utilise dans les chants et poèmes mais qui comme son nom l’indique se pratiquait au moment des parade guerrières de cavalier.
Accompagné de la danse dite Adriz dont on parlera dans un thread sur les danses.
Aujourd’hui nous allons voir 5 créatures dont nous parlent les anciens et auxquels ils croyaient dur comme fer, il ne s’agit ps des créatures qu’on a l’habitude d’entendre comme Tteryel Waɣzen ou Tamẓa, redécouvrons notre patrimoine.
Amencuf
Sont un race d’esprit très colérique et violent dont il ne faut pas provoquer le courroux.
Aberbar
Il est dans la mythologie kabyle ce qu'Anẓar est a la pluie mais au sommeil. Sorte d'ange du sommeil que les mère kabyles appellent pour leurs enfants dans les berceuses en ces termes.
Ay Aberbar n yiḍes, ayya ɣer memmi ad-yiṭṭes.
Beaucoup de commentaires et de débats sur ce sujet pas assez connu, des statistiques mal comprises génératrices ce conflits, la génétique kabyle doit être expliquée pour être abordée sciemment.
Le sujet concerne l’haplogroupe paternel c’est à dire la lignée patrilinéaire d’un individu, le chromosome se transmettant de père en fils depuis la première mutation qui a créé le groupe. On leurs a donné des noms simple pour les distinguer.
L’haplogroupe nord africain est M35, ou E1b1b
Il se divise en plusieurs sous groupe, 2 nous intéressent ici, L19 et M78 datée entre 25 000 et 35 000, on affilie traditionnellement L19 à la lignée berbère, et M78 à la lignée des anciens égyptiens.