Dans quelques instants LT de la webconférence "VIH, COVID-19 et atteintes pneumo" avec le Pr François Raffi (Nantes), le Dr Antoine Chéret, Infectiologue (@Hopital_Bicetre 94) et le Pr Jesus Gonzalez, Pneumologue ( @HopPitieSalpe Paris)
Pr Raffi : Le remdesivir a montré quelques résultats et les supports en oxygène restent importants.
Pr Raffi : la chloroquine et l'hydroxicholoroquine ne sont toujours pas recommandées. Il pourrait y avoir un bénéfice au remdesevir pendant 10 jours chez les patients qui s'aggravent.
Pr Raffi : les négociations avec Gilead se poursuivent mais le remdesevir reste disponible en ATU de cohorte
Pr Raffi : La grande nouveauté c'est la dexaméthasone qui donne 36% de réduction de mortalité chez les patients hospitalisés. Elle est recommandée par l'OMS
Des essais sont en cours avec des anti-L1 et des inhibiteurs JAK ainsi que des études visant à apporter des anticorps monoclonaux.
Dr Antoine Cheret aborde la question de la vulnérabilité de certains patients, notamment les PVVIH. L'épidémie de #COVID19 a perturbé les systèmes de santé et a sapé les programmes de lutte contre le VIH en établissant d'autres priorités
Dr Cheret : l'objectif 90-90-90 ne peut plus être atteint dans de nombreux pays. Or les interruptions de traitement risquent d'entrainer de nombreuses morts, sans compter l'infection d'enfants par transmission materno-foetale
Or il est nécessaire d'anticiper les inégalités et d'éviter les mesures discriminatoires ainsi que la marginalisation. Il faut également un leadership politique important pour mobiliser les structures associatives ainsi que les communautés.
Impact du #COVID19 sur les lymphocytes T : chez des patients VIH+ ayant peu de CD4 on se demande si ça pourrait les protéger de la tempête cytokinique
Les PVVIH peuvent être plus vulnérables en raison de facteurs de risques (lymphopénie) et de comorbidités telles que l'âge mais aussi le diabète
Cohorte de 3 millions de personnes dont des PVVIH. L'infection à VIH est un facteur de risque indépendant associé à une augmentation de la mortalité. La population n'est pourtant pas la même que celle d'autres études faites dans des pays du Nord
Le risque chez les PVVIH est associé aux comorbités mais l'impact de la coinfection SarsCov-2 chez les PVVIH n'est pas complètement compris.
Une cohorte nationale @APHP procède à des études immuno-virologiques approfondies pendant 18 mois avec un onglet en sciences sociales. 29 centres sont prévus.
Objectifs de cette étude :
L'infection du VIH peut-elle favoriser l'infection par le SARS-Cov2 ?
Sur le plan immunologique on compare les réponses au stade précoce chez les PVVIH avec celles de la population générale. On étudie entre autres la fonctionnalité des cellules T spécifiques du SARS-Cov2
Recrutement : l'objectif est de 250 patients. On a encore besoin de recruter des patients en phase aiguë.
La perception de l'épidémie par les PVVIH sera également étudiée. Des entretiens semi-directifs avec des PVVIH COVID et non COVID seront également menés.
Certains patients n'expliquent que maintenant à leur médecin qu'ils ont eu la COVID19, sous une forme en général peu symptomatique.
Pr Jesus Gonzalez @HopPitieSalpe évoque l'impact de la pandémie par rapport à la prise en charge de la tuberculose mais sans donner d'informations particulières.
Prophylaxie chez les patients ayant un taux de CD4 moyen : oui mais on ne connait pas encore ce qui se passe en terme de récupération.
Chez les patients immunodéprimés on ne sait rien de la durée d'isolement nécessaire.
J.Gonzalez : tous les hivers ont a des patients avec des coronavirus moins méchants. On se base sur la symptomatologie pour savoir s'il faut maintenir à l'isolement ou pas. Avec le SARS-CoV2 c'est différent mais on reste à J24 selon les consignes de l'ARS.
La moyenne des PVVIH COVID est plus jeune, ce qui va dans le sens d'un vieillissement précoce. Pour les protéger le meilleur moyen reste d'avoir une charge virale indétectable.
La CPAP est l'appareillage n°1 à essayer en cas d'échec O2. Cet appareil est très facile à mettre en oeuvre splf.fr/webinars/
Cet appareillage a permis de limiter le passage en réanimation, même s'il comporte des limites
On a fait l'effort de faire des groupes comparateurs malgré tout. Nos résultats ont été confirmés par une étude italienne sur des patients graves avec atteinte respiratoire.
Decathlon nous a harcelé pour ce type de dispositif mais il y a assez de matériel en France pour qu'on utilise du vrai matériel quand même
La majorité des patients passés par notre service sont rentrés à leur domicile avec des profils très différents.
Certains sujets très jeunes ont pourtant souffert de séquelles de la réanimation (atteintes cognitives, cicatrices, etc.) mais avec une récupération parfois rapide
Sur 239 malades , 43 conservent quand même des séquelles sévères.
Avec 6 mois de recul, la prise en charge respiratoire extra-réanimation semble consister en :
La plupart des malades ressentent très mal la dyspnée. C'est ce qu'on voyait avec les pneumocystoses chez les PVVIH. Mais il faut surveiller les malades comme du lait sur le feu car ça peut évoluer très vite.
Il ne faut pas hésiter à faire appel aux techniciens qui connaissent bien leurs machines déjà utilisées largement dans les prises en charge à domicile. Avec le pneumologue bien évidemment.
Décubitus ventral : il faut l'utiliser ne serait-ce que par effet mécanique. Les malades qui ne sont pas en réanimation le font d'ailleurs spontanément parce qu'ils respirent mieux.
La majorité des malades va récupérer mais certains, beaucoup moins nombreux, resteront des insuffisants respiratoires chroniques.
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Bonjour. On est à la journée Femmes, sexualité, vulnérabilités organisée par Christine Katlama @HopPitieSalpe et on va essayer de vous faire un joli livetweet
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