Un nouveau super épisode de @Leparisienvelo par @LauraWoj1 sur le respect ou non des feux de circulation par les cyclistes. Comme souvent malheureusement, les aptitudes des cyclistes sont malheureusement oubliées. compléments ci-dessous leparisien.fr/video/video-ou…
La spécificité de la pratique du vélo en ville, c'est la multitude d'arrêts ou de ralentissements nécessaires. Et la particularité d'une majorité des nouveaux cyclistes, qui ont appris à pédaler dans d'autres environnements, c'est qu'ils et elles ignorent l'usage des vitesses.
Si vous accompagnez un·e cycliste débutant·e en ville, le changement de vitesse est la 1re chose à lui transmettre. On rétrograde avant de s'arrêter. On redémarre ainsi sans se fatiguer ni se mettre en danger en "guidonnant". On a donc moins de stratégies d'évitement de l'arrêt.
Deuxième chose : on s'arrête avec les deux freins. On a appris à la plupart d'entre nous à ne pas utiliser le frein avant quand on était petit·e. C'est pourtant celui qui est le plus efficace, que ce soit pour un freinage progressif ou d'urgence.
C'est important d'être bien sur son vélo quand on ne pédale plus. On voit bien sur la vidéo les gens en équilibre instable sur la pointe de leurs pieds. Qui a envie de passer 2 minutes dans cette situation inconfortable ? Il faut apprendre à descendre de la selle et à y remonter.
Double bonus de la descente de selle à l'arrêt :
- le redémarrage est plus efficace puisqu'on met tout le poids de son corps sur la pédale
- on peut mettre la selle plus haut et pédaler ainsi plus efficacement.
Penser la pédale comme un marche-pied, à l'arrêt et au redémarrage.
Enfin, quand la cohabitation avec les piétons est tendue, il est important de maîtriser le pédaler-freiner. Freiner tout en avançant permet de passer très lentement, en maîtrisant sa direction. On peut même en profiter pour échanger cordialement avec les piétons 😊
Pour réduire les conflits, tout n'est pas qu'aménagements, compète de stats d'accidentologie avec les voitures, etc. Le vélo, c'est aussi des astuces et des bonnes pratiques qui se transmettent.
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La question de la mobilité des enfants parfois le bout de son nez là où l'on ne l'attend pas. Dans ce que j'entends autour de moi autour de la réforme des temps périscolaires à Lyon et sa contestation ⤵️, elle est centrale sans pourtant jamais être nommée lyoncapitale.fr/actualite/l-ac…
Sur Lyon, on a la chance, à l'exception de rares écoles, d'être sur des cartes scolaires extrêmement resserrées. 60 % des élèves habitent à moins de 500 m, 25 % entre 500 m et 1 km. Moins d'1 enfant sur 6 habite à plus d'1 km de son école.
La contestation porte sur l'heure de sortie des élèves, avec la fin de la garderie jusqu'à 17h30, remplacée par des activités jusqu'à 18 h. Pour certains, ça ne respecterait pas les temps de l'enfant, pour d'autres, parfois les mêmes, ça repousse tard les activités extrascolaires
Pour "redevenir les meilleurs alliés des piétons", plusieurs axes : 1. Arrêter avec l'argument d'hyper efficacité du vélo vs les autres modes, qui recrute avant tout les personnes les plus pressées. En ville, en milieu dense, être courtois ce n'est clairement pas être efficace.
2. Informer les cyclistes que bien manier son vélo s'apprend. Utiliser correctement les vitesses, les 2 freins, s'arrêter et repartir sans souci, être assez à l'aise pour mieux anticiper, ou encore savoir tenir quasiment à l'arrêt, tout cela s'apprend et n'a rien d'honteux.
3. Réaffirmer l'enjeu d'un Code de la rue partagé par tous et toutes et respecté à la lettre. Il faut comprendre l'insécurité, le doute, que peuvent créer chez les autres le fait de ne pas respecter les règles attendues. Même si on ne les met pas en danger.
Cette carte de l'@EucyclistFed vue dans le @VelookFr du jour est fabuleuse. Elle souligne l'intérêt des double sens cyclables et leur diffusion encore trop limitée en Europe et en France. Un moyen pourtant rapide, simple et peu coûteux de faciliter les trajets à vélo 🤩
Si le département du Rhône est l'un des rares territoires français à se distinguer, il le doit essentiellement à Lyon et Villeurbanne. Dans le reste de l'agglomération lyonnaise, les double sens cyclables restent encore trop rares.
Sur l'enjeu de la formation / sensibilisation au double-sens cyclable pour limiter l'appréhension à l'usage de cet aménagement très peu accidentogène, on peut relire les travaux de ProVelo Belgique : professionnels.provelo.org/conseils/way-t…
Un excellent guide, accessible et facile à lire, sur les mesures qui permettent la promotion du vélo. Comme une liste d'ingrédients pour votre #PlanVélo local⤵️ guide-velo.ch/f/accueil
Parmi les éléments remarquables, de nombreux petits chapitres font référence à des actions ou des ressources techniques pour aller plus loin. Mais aussi à des recherches en sciences humaines qui permettent d'appuyer l'argumentation.
Et parmi les actions qui appuient la promotion de la mobilité à vélo, les pumptracks et autres bikeparks ne sont pas oubliés 👍
Ce sont ces sourires éclatants qui font du métier d'éducateur mobilité vélo l'un des plus chouettes 😊 Et pour ce que je connais, les visages s'éclairent à chaque fois que la @maisonvelolyon intervient dans un collège. Aidons les ados à passer au vélo! #PetitsProducteursDeBananes
L'une des manières très concrète de soutenir la pratique des collégien·nes, ça peut être de diffuser l'excellent guide de l'@ademe publié en septembre. Auprès des collectivités, des assos vélo, des principaux de collège, des profs... librairie.ademe.fr/mobilite-et-tr…
Le guide de l'@ademe sur les collèges et lycées est un document dense et complet. Avec des chiffres, un argumentaire, une étude comparée d'autres pays, une bibliographie commentée... Mais aussi une série de 21 fiches actions concrètes qui dessinent un #SystèmeVélo à hauteur d'ado
Plein d'enseignements sur les déplacements et la pratique du vélo des étudiant·es dans cette enquête de l'@onaps et de l'@ANESTAPS parue lundi ⤵️ onaps.fr/enquete-sur-la…
@onaps@ANESTAPS 35 % seulement des étudiant·es se déplaceraient en mode actif vers leur lieu d'études. Dont moins de 9% à vélo. A l'inverse, près des 2/3 utilisent des transports motorisés, dont 22 % la voiture.
@onaps@ANESTAPS Même dans le cas des trajets inférieurs à 2 km, 22% des étudiant·es utilisent un transport motorisé. Pour les distances entre 2 et 10 km, 3 étudiants sur 4 utilisent le bus ou la voiture (une segmentation + fine avec "entre 2 et 5 km" aurait mieux souligné le potentiel du vélo)