Aujourd’hui le Conseil européen s’est réuni pour parler de stratégie #industrielle. Sans la voix de la France puisque Macron était occupé à vitupérer contre l’islam. Il s’en est remis, avec une confiance absolue, à l’Allemagne. Voyons ce que ça donne #EUCO ⤵️
Le Conseil a décidé donc de parler de stratégie industrielle. Il faut donc rendre l’industrie européenne plus « résiliente » en raccourcissant les chaînes de valeur. Très bien pour l’intention. Comment le Conseil entend-iI s’y prendre ? #EUCO
D’abord, évidement, garder un cadre de libre-échange sous la tutelle de l’OMC. Parce que tout le monde sait que le libre-échange à outrance a permis jusqu’à présent de sauvegarder nos forces productives et les emplois industriels. #EUCO
Ensuite approfondir le marché unique européen, sa mise concurrence généralisée des industries européennes et de leurs travailleurs, son interdiction aux États de venir en aide à leurs industries stratégiques, avec son dumping social et fiscal etc. #EUCO
Remarquez que cette confirmation de foi aveugle envers le marché unique tombe bien. Je suis sûr que les 863 salariés de #Bridgestone ont beaucoup à dire sur les vertus de la concurrence généralisée en Europe qui conduit à la fermeture de leur usine. lefigaro.fr/societes/ferme…
Rappelons que le marché unique a conduit à ce que la moitié des délocalisations en Europe se produisent au sein de l’UE, presque systématiquement de l’Ouest vers l’Est. Ce qui reste de l’industrie française sera ravie d’apprendre qu’il faut donc approfondir cette dynamique.
La stratégie industrielle version Conseil européenne ce n’est évidemment pas de la planification. Non. Ça passe par des «alliances industrielles». Quésaco ? Des partenariats publics privés. En gros, Le public apporte l’argent, le privé ramasse les profits, les lobbys à la barre.
Dernier exemple en date l’Alliance européenne pour l’hydrogène propre dont le secrétariat est confié à ... Hydrogen Europe, principal lobby industriel de l'hydrogène fossile. Côté propreté on est au top du top. Bravo l’UE. euobserver.com/environment/14…
J’achève avec cette merveille de timing que de laisser l’Allemagne parler pour la France en matière de stratégie industrielle. Aujourd’hui même @OuestFrance sortait cet article sur la restructuration de Man energy. Qu’y apprend-on ? google.be/amp/s/amp.oues…
On y apprend, de la bouche des représentants de la @CFDT, antenne syndicale plutôt proche de la majorité, que « le Covid-19 est un prétexte pour organiser la désindustrialisation des sites français au profit des sites allemands ».
Les principales concurrentes industrielles de l’Allemagne en Europe sont l’Italie et la France. Tout le monde le sait, sauf Macron manifestement. La crise actuelle, et le plan de soutien massif de l’Allemagne à son industrie, risquent de balayer l’industrie française.
Alors je n’ai qu’une question @EmmanuelMacron : est-ce que parce que vous n’aimez pas l’industrie française que vous faites le choix d’en laisser la défense à sa principale concurrente pour entériner et approfondir le cadre qui a conduit à son démantèlement ?
Remarquez, tout le monde en convient, en matière de démantèlement de l’industrie française vous avez une expertise que nul ne saurait vous contester. #Alstom. la-bas.org/la-bas-magazin…
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Selon leur dernier « sondage », basé sur des échantillons de 689 à 874 personnes, Jordan Bardella gagnerait dans toutes les configurations au second tour de la présidentielle.
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Selon leurs « résultats », si Jean-Luc Mélenchon était opposé à l’extrême-droite au second tour en 2027, la participation au second tour serait de 57% contre 77% à l'élection présidentielle de 2022.
Qui peut croire une fable pareille ?
Pire encore, dans leurs fantasmes, Jean-Luc Mélenchon réaliserait seulement 7,4 millions de voix au second tour d'une élection présidentielle.
C'est 300 000 voix de moins que le résultat qu'il a réalisé au PREMIER TOUR de l'élection de 2022.
Olivier Faure sait très bien que ce qu’il dit n’est pas vrai mais il continue à diffuser des fausses informations à la télévision pour faire croire que les insoumis auraient voter une baisse d’impôts pour les plus riches.
Hier l’Assemblée Nationale débattait de plusieurs amendements visant à revenir sur le gel du barème de l’impôt sur le revenu que le gouvernement veut mettre en place pour l’année prochaine.
La France insoumise avait déposé un amendement pour annuler complètement cette mesure.
En effet, une telle mesure allait conduire à ce que 200 000 foyers supplémentaires (qui ne payent pas d’impôts aujourd’hui en raison de leurs faibles revenus) payent cet impôt en 2026 et que 18 millions de contribuables voient leur impôt sur le revenu augmenter l’année prochaine.
La lettre rectificative au budget de la sécurité sociale vient d’être publiée. Elle précise la modification proposée par le gouvernement sur la réforme des retraites.
On la décrypte en détail :
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C’est donc confirmé : ce n’est pas une suspension mais un décalage de la réforme.
La retraite à 64 ans serait donc maintenue, mais son entrée en application serait décalée d’un an.
L’âge de 64 ans serait atteint pour la génération née en 1969, contre 1968 prévue aujourd’hui.
L’accélération de la durée de cotisation prévue par la réforme Borne devait amener le nombre de trimestres nécessaires à 172 pour la génération née en 1965.
Avec le décalage, cette durée de cotisation serait désormais atteinte pour la génération née en 1966.
Ce tweet du groupe PS à l’Assemblée Nationale, visant à justifier la décision lamentable de ne pas censurer Lecornu aujourd’hui, est ce que l’on appelle un but contre son camp magistral.
Il est tout à fait vrai que l’année dernière, nous avions mené la bataille budgétaire et que nous avions réussi à faire adopter dans le budget de l’état et celui de la sécurité sociale de nombreux amendements.
Nous avons d’ailleurs bien l’intention de faire de même cette année.
Après l’examen par l’Assemblée Nationale du budget ainsi largement transformé, une commission mixte paritaire (CMP) s’était réunie.
Elle comprend 7 députés et 7 sénateurs, soit 14 membres, dont 8 sont issus de la macronie ou de LR.
Sébastien Lecornu a donc annoncé hier qu’il renonçait à l’utilisation de l’article 49.3 de la Constitution. Est-ce vraiment une manière de rendre le pouvoir aux députés ? Pas du tout.
Voilà pourquoi ⬇️
A l’issue de l’examen par l’Assemblée Nationale, le budget modifié par les députés sera envoyé au Sénat.
Le Sénat pourra rétablir la version du budget négocié entre les macronistes et LR puisque le « socle commun » y dispose de la majorité absolue.
Le budget reviendra donc dans sa version initiale devant les députés pour la seconde lecture. Ils pourront le modifier à nouveau puis le Sénat pourra rétablir la version initiale.
Cela déclenchera la convocation d’une commission mixte paritaire (CMP).