Le grandissant "vous n’avez qu’à venir dans un service de réa, on verra si vous faites les malins, vous n’êtes pas soignant, vous, fermez-la et restez chez vous" commence doucement à faire monter la moutarde au nez...
Le pays s’est mis à l’arrêt avec des millions de situations très difficiles à la clef, et rebelote avec ce couvre-feu (en attendant pire ?), pour ne pas saturer le système hospitalier, et ce n’est pas encore assez ?
Si vous n’acceptez que les commentaires de gens professionnellement concernés sur la politique sanitaire, de quel droit la cautionnez-vous quand elle touche de plein fouet d’autres professions que la vôtre ?
De façon différente mais non moins délétère, voire fatale parfois ?
De façon différente mais non moins délétère, voire fatale parfois ?
Et n’avez-vous pas à l’esprit que nous avons tous un conjoint, un parent, un ami, une sœur, que sais-je encore... qui est "soignant" et dont nous sommes pleinement solidaire ?
Et que ça n’interdit pas d’avoir un regard critique (qui est le leur d’ailleurs souvent aussi !) ?
Et que ça n’interdit pas d’avoir un regard critique (qui est le leur d’ailleurs souvent aussi !) ?
Ne croyez-vous pas qu’on ne peut pas à la fois brandir la noblesse du service public et refuser que le "public" s’intéresse à son sort sur le plan médical mais pas seulement ?
Pensez-vous réellement que ce genre de chantage affectif serve votre cause ?
Votre mission est suffisamment belle et noble et notre reconnaissance suffisamment forte pour que nous n’abîmiez pas l’une et l’autre dans ce genre de procès d’intention déplacé et stérile.
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