Deux mots sur la peur, dont on parle tant face au #COVID19. Fondamentalement, elle sert à nous communiquer un message. Elle nous murmure: "voici ce qui arrivera, si tu n'agis pas pour l'éviter" 1/
Lorsque nous agissons pour éviter ce que nous craignons, lorsque nous sommes en mesure de le faire, nous n'avons plus besoin d'avoir peur. Elle a fait son travail, elle peut s'effacer 2/
Avoir peur d’attraper le #COVID19 est raisonnable. En même temps, on peut aussi comprendre ceux qui n’en ont pas peur: 3/
Le risque d’en décéder -même s'il est toujours là- varie avec les âges de la vie et les facteurs de risque. Nous n’avons pas tous peur d’être hospitalisés. Certains d’entre nous pourraient mieux supporter les effets du #longCOVID que d’autres 4/
Avoir peur de transmettre le #COVID19 est encore plus raisonnable : nous ignorons tout des effets sur ceux à qui nous pourrions transmettre le virus, et ces effets pourraient être dévastateurs 5/
Pour être utile, cependant, la peur doit nous motiver à agir 6/
Face au #COVID19 nous connaissons les moyens de nous protéger : rester à distance, se laver les mains, porter un masque, voire moins de personnes en personne, remplacer les activités dedans par des activités dehors autant que possible, télétravailler si l’on peut /7
Lorsque nous ne pouvons pas agir pour écarter ce que nous craignons, en revanche, la peur se transforme en charge mentale immense et peut devenir insupportable 8/
La peur peut donc être utile, mais seulement jusqu’à un certain point. Et seulement si elle est accompagnée des moyens pour écarter ce que l’on craint. Sans ces moyens, elle ne sert pas à grand-chose
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Dans le monde entier, face au #COVID19, les gouvernements font un contrat, explicite ou implicite, avec leurs concitoyens 1/
Ils demandent des changements de comportement, des sacrifices, des choix différents de ceux que nous aurions faits, tout ce qu’incluent les appels à la responsabilité individuelle 2/
En échange ils s’engagent à protéger autant que possible à la fois la santé des personnes et leurs droits fondamentaux 3/
The most obvious one is the level of risk: we usually consider that there is a maximum level there, which even very well-informed volunteers cannot be allowed to overstep. We have the right to refuse human sacrifice in our name.
Would a human challenge study overstep this maximum? That’s actually not so clear. It is not an exact threshold, but one on which reasonable people can disagree.
Jair Bolsonaro of Brazil, Boris Johnson of the United Kingdom, Narendra Modi of India, Andrés Manuel López Obrador of Mexico, Alexander Lukashenko of Belarus, Donald Trump of the USA, ...(cont)
Friends of #ethicstwitter who are your go-to persons and authors on what to do with things like busts and building names commemorating people who were simultaneously great at something and outrageous in other respects? What are the good arguments around #decolonizeacademia ?
Phases of grief when mourning pre-#COVID19 life: 1) Denial: This is no worse than the flu, it may even be invented
2) Anger: This is <insert your enemies>' fault! I knew it!
3) Bargaining: OK, this is real, but it means that this *thing* that I always wanted to do is now what we *must* do, right? (every political view pretty much represented here, except those who got stuck for the moment at stages 1 and 2)