Correler la fenêtre de la chrono des médias à un pourcentage d'investissement, c'était ma proposition de septembre. :3 Bon, j'étais plus laxe sur les pourcentages par contre. Hâte de lire le reste du texte pour voir ce qui sera compté dedans !
Ce système est à double tranchant. Dans le cas d'un Netflix qui ne sort pas ses films au ciné, il se contentera sans doute des 20% au-delà de 25 mois. Sauf s'il compte investir beaucoup en France et donc prendre la fenêtre plus avantageuse au passage.
Pour un Disney, c'est aussi pas évident. Prendront-ils la fenêtre à moins d'un an pour booster l'attractivité d'un Disney+ ? Mais cela veut dire investir beaucoup en France.
Et reste à voir comment seront comptées les obligations d'Amazon et d'Apple en effet. Curieux de voir aussi les implications pour les autres services comme StarzPlay, etc.
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Je couvrirai pour vous aujourd'hui le procès de @cloneweb accusé de crimes contre la gastronomie pour ce tweet d'avril 2020. Il encourt jusqu'à 15 ans de prison et 1,2 millions d'euros d'amende.
Le prévenu est dans le box des accusés, avec un T-shirt "Han shot first" et une casquette "Baby Yoda". Le procureur commence fort en annonçant "Ce tweet est la pire saloperie que j'ai vue de toute ma carrière".
Le prévenu se lèche les lèvres à l'énoncé de sa recette de croque-monsieur à l'ananas. Le procureur lui laisse une porte de sortie : "Avez-vous au moins des remords ?". "Non" répond le prévenu. Un murmure d'effroi parcourt la salle.
Netflix Is No Longer Hollywood’s Biggest Spender. Cue the Outrage. bloomberg.com/news/newslette… // Quelques bons points d'analyse dans cet article.
Le titre est fallacieux. Netflix n'est plus systématiquement celui qui allonge le plus de thune sur chaque projet. Mais au total, ça reste celui qui dépense le plus, dans une optique davantage tournée vers le reste du monde que les US comme le montre la promotion de Bela Bajaria.
Et tout tourne autour de l'annulation de "Glow" qui, par ce qu'elle raconte et montre, est typiquement la série qui ne peut pas être tournée actuellement en période de Covid. Y'a de la foule, plein d'actrices, des combats au corps-à-corps. Ce n'est pas emblématique d'un shift.
#DispoSurNetflix
- "Le jeu de la dame" (mini-série très bien reçue)
- "Un garçon convenable" (Co-prod BBC/NFX par Mira Nair)
- "Barbares" (ALL, S1, "Gladiator" mais de l'autre côté)
- "La disparition de Soledad" ("Prison break" espagnol)
- "Voyage vers la lune" de Glen Keane...
#DispoSurNetflix
- "Toi, moi et elle" S5.
- "Kadaver" (film d'horreur post-apo norvégien)
- "Move" (série docu française sur le monde de la danse) #SVOD
#DispoSurAmazonPrime "Borat, nouvelle mission filmée", la suite de "Borat" qui fait déjà beaucoup parler d'elle.
Le problème est qu'à part Disney, les services SVOD comme Netflix ou Amazon en ont strictement rien à battre d'une meilleure place dans la chrono. C'était avant ça, en 2014, quand ils ne produisaient/achetaient pas leurs films pour les sortir direct. Ils voudront autre chose.
(Cette autre chose, ce sera de voir leur investissement dans les films et séries FR être comptabilisé dans leurs futurs obligations d'investissement dans l'audiovisuel FR et d'en garder les droits. Et pas de contribuer dans un pot commun autre que celui de la taxe vidéo.)
Hastings ou Sarandos l'avait dit dans une interview : la bataille est celle des droits. Pas de pouvoir montrer plus tôt des films qu'ils n'ont pas produit, ou même d'envisager des sorties ciné de leurs films parce que la chrono leur permet de les montrer 8 mois après en SVOD.
Entre fin mars et fin juin 2020 :
+24M d'abonnés pour D+.
+3,5M d'abonnés à Hulu.
+0,6M d'abonnés à ESPN.
Mais le revenu total du segment dans lequel Disney les met (Direct to Consumer/International) baisse sur la même période et affiche encore 700M$ de pertes.
Le revenu moyen par abonné à Disney+ perd 20% sur un trimestre (à cause du lancement en Inde). De 5,63$, il passe à 4,62$. En 6 mois, le revenu moyen par abonné à Hulu est lui passé de 13,15$ à 11,39$.
*ont décidé de regarder. Assez dingue les précautions que prend Netflix dans l'explication de sa méthodologie et dans les mots qu'il utilise pour au final être - mal - retranscrit dans les articles qui reprennent ses chiffres.
Donc quand ils disent 99 millions de comptes ont décidé de regarder "Tyler Rake", cela sous-entend plusieurs choses : 1/ ils peuvent s'être arrêté avant la fin. 2/ plusieurs personnes ont pu regarder sur le même compte. 3/ Netflix garde les autres chiffres pour lui.
C'est tout. Donc quand je vois des articles "Méfiez-vous des chiffres de visionnages partagés par Netflix", j'ai envie de dire que l'on ne découvre rien. La méthodo est claire depuis le début.