C’est l’histoire d’un moine alcoolique qui vivait au Mont Athos
Il buvait et s’enivrait tous les jours, ce qui causait le scandale auprès des pèlerins. Il mourut, et soulagé, un vieux fidèle alla raconter avec joie à père Païssios que l’énorme problème était enfin résolu.
Père Païssios répondit qu’il était au courant du décès du moine. Et qu’il avait vu un bataillon entier d’anges venir recueillir son âme ! Les pèlerins en furent surpris, et certains protestèrent, et tentèrent d’expliquer au geronda Païssios de quoi il s’agissait exactement,
pensant que l’ancien ne comprenait pas. Le père Païssios leur répondit :
« Ce moine était né en Asie Mineure, peu avant que les Turcs n’y détruisent tout et s’emparent de tous les garçons. Ils n’avaient pas pris ses parents, et en l’emportant, pour qu’il ne pleure pas,
ils avaient mis un peu de raki (alcool turc) dans son lait pour le faire dormir. A force d’habitude, il en devint alcoolique. Plus tard, face aux conseils de différents médecins lui disant de ne pas chercher à fonder famille, il partit pour le Mont Athos et devint moine.
« Il alla y trouver un ancien et lui expliqua qu’il était alcoolique. L’ancien lui dit de se prosterner tous les soirs et prier la Mère de Dieu pour qu’elle l’aide à réduire progressivement les verres qu’il consommait.
Le temps passant, il réussi ainsi à surmonter et se repentir, passant de 20 à 19 verres. La lutte continua des années durant, jusqu’à ce qu’il arrive à 2 à 3 verres, mais étant toujours alcoolique. »
Le monde a vu en lui un moine alcoolique, scandalisant les pèlerins. Dieu a vu en lui un lutteur, qui a mené un combat sans fin pour vaincre sa passion. Il ne faut pas juger sans connaître les efforts et la vie d’autrui.
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La Révolution de 1789 vue par le père Placide (Deseille) de bienheureuse mémoire, moine orthodoxe français :
« Au matin du 27 juin 1789 la France a changé ses racines... l’Assemblée Nationale a pris le pouvoir législatif.
D'autre part -ce qui est capital- en se proclamant seule habilitée à donner une constitution à la France, elle se fait -en tant que peuple- la source ultime de toute loi, la source de la norme du bien et du mal pour le pays. En un mot, elle prend la place de Dieu. [...]
Entre le 20 et le 26 août, l'Assemblée Nationale élabore et adopte la Déclaration des droits de l'homme. [...] En 1789, cette déclaration se situe dans le même contexte que le coup d'État du 27 juin et procède de la philosophie des Lumières et du Contrat Social de Rousseau.
"Lorsque je suis arrivé au monastère, on m’a placé au réfectoire en tant qu’assistant. Un vieux moine de quatre-vingts ans, très décrépi, m’a alors demandé de lui porter sa soupe dans sa cellule.
A la fin de mon service, je lui verse sa soupe dans une assiette et je vais lui porter. Un jour, un moine me voit et me fait toute une ritournelle :
« Eh là, toi ! Ne lui donne pas de mauvaises habitudes ! Si tu fais cela, il va te demander une chose, puis une autre,
et il ne te laissera plus jamais tranquille. Tu seras obligé de t’occuper de ce vieillard et tu ne pourras pas observer ta règle de prière ! Ah, on voit que tu ne sais pas combien il a pu m’ennuyer avec ses problèmes ! Moi aussi, je l’ai aidé autrefois, quand il avait pris froid:
THREAD : les représentations de Dieu le Père dans l'iconographie
Quels sont les principes théologiques qui nous empêchent de représenter le Père dans l'iconographie, et de quelles manières particulières peut-il être représenté, ou pas du tout représenté ?
L’Église Orthodoxe enseigne que la représentation de Dieu est possible seulement grâce à l’Incarnation. Les icônes représentant le Père ne sont pas conformes aux enseignements de l’Église et des 7 Conciles Œcuméniques, puisque le Père ne S’est pas manifesté sous une forme visible
La plupart des chrétiens orthodoxes sont conscients de l'interdiction par l'Église de toute représentation de Dieu le Père. Le Synode de Moscou de 1667 a interdit canoniquement la représentation de Dieu le Père, bien que cette décision canonique n'ait pas toujours été respectée.
« Tout est secondaire. Tout. La chose la plus importante est le nom du Christ et je vois maintenant que les gens ne peuvent surmonter [cette situation] que par l'amour. Ma vie a été labeur et douleur : j'ai vécu dans la pauvreté, la famine, les tentations,
et la souffrance quand les Allemands, occupaient le monastère. C'était un combat difficile. Seul le nom du Christ et de la Toute Sainte m'ont donné de la force. Celui qui n'invoque pas chaque jour les noms du Christ et de la Vierge Marie n'est pas un chrétien.
Ayez toujours l'esprit du Christ. Les anciens éclairés par l'Esprit Saint nous ont laissé ces petites prières. Quelques mots: « Seigneur Jésus - Christ, aie pitié de nous » et « Très Sainte Mère de Dieu, aie pitié de nous ». Pas besoin de lire plus de livres ou encyclopédies.
La Théosis peut être définie comme une communion-participation avec Dieu ; elle est la grâce par laquelle un fidèle, libre de faute, s'emplit de la lumière divine, s'unissant à Dieu, dès cette vie, et en plénitude lors de la résurrection des morts.
Pour les chrétiens orthodoxes, la théosis communique à l'homme une présence ontologique de Dieu lui-même, mais qui ne peut être entendue qu'au sens d'une participation; elle est le salut.
La théosis suppose que les êtres humains sont destinés dès le commencement à partager la vie ou la nature de la Toute Sainte Trinité. Par conséquent, un fidèle, enfant ou adulte, est sauvé, délivré de l'état de non-sainteté pour la participation dans la Vie de la Trinité.