Depuis plusieurs années, nous enquêtons sur des cas de surpêche filmés par des pêcheurs locaux.
Dans leurs images, une constante : des navires industriels chinois.
À la lumière de cas récents aux Galapagos et en Côte d’Ivoire, nous avons mené l’enquête avec nos Observateurs 👇
Furieux, les pêcheurs craignent de voir l’écosystème bouleversé par des techniques souvent destructrices, et donc de voir leurs revenus diminuer ou disparaître.
Aux Galapagos, les locaux ont appris cet été qu’une flotte de pêche chinoise s’approchait de leurs eaux territoriales. Si la flotte était trop loin pour être visible, ils ont pu confirmer sa présence quand des centaines de bouteilles en plastique se sont échouées sur les plages.
Ils pensent que ces bouteilles ont été jetées par-dessus bord par les matelots, compte tenu de la "fraîcheur" des étiquettes.
Difficile de comprendre ce que faisait cette flotte sans des outils comme @GlobalFishWatch ou @MarineTraffic, qui permettent de suivre la trace de ces navires et d’en apprendre davantage sur le type de pêche pratiqué, la taille des navires ou les entreprises qui les gèrent. 👇
@GlobalFishWatch@MarineTraffic Démonstration avec 170 navires de la flotte chinoise qui opérait près des Galapagos, il y en avait au total environ 350 :
@GlobalFishWatch@MarineTraffic En Côte d’Ivoire, les navires chinois sont directement implantés au port d’#Abidjan, ils détiennent des licences de pêche et battent pavillon ivoirien.
@GlobalFishWatch@MarineTraffic Sauf que notre Observateur dénonce des pratiques destructrices, non durables, qui mettent en danger l’ensemble des espèces marines. Des pratiques rendues possibles par le montage de sociétés mixtes, dirigées par des ressortissants chinois.
@GlobalFishWatch@MarineTraffic Ces derniers gèrent des flottes de pêche qui ne respectent pas un certain nombre de règles dictées par le code maritime ivoirien et qui désactivent régulièrement leurs balises de localisation.