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Les policiers sont au service de l’Etat, très bien. Ils sont en 1ère ligne pour faire respecter la loi, très bien. Sans même entrer dans la question des bavures et des dérapages, il faut s’interroger sur les raisons du divorce d’avec une partie grandissante des citoyens.
Les policiers sont au service de l’Etat, très bien. Ils sont en 1ère ligne pour faire respecter la loi, très bien. Sans même entrer dans la question des bavures et des dérapages, il faut s’interroger sur les raisons du divorce d’avec une partie grandissante des citoyens.
Lois iniques, massivement rejetées par le peuple et tjrs imposées par la force. Contrôle permanent des citoyens honnêtes, pour un oui pour un non. Problème de comportement et de formation. Usage d’armes de guerre contre les manifestants. Déni des violences. Politisation extrême.
Corporatisme désinhibé... Faire passer les citoyens pour de dangereux délinquants est une impasse. Les Français ne sont pas contre LA police mais contre CETTE police, qui ne veut pas faire le ménage chez elle et minimise toujours les problèmes, sans la moindre remise en question.
Qu’elle fasse un métier difficile, tout le monde en convient. Mais ce n’est pas le seul métier difficile, loin s’en faut. Faire la tournée des plateaux TV comme des stars du petit écran dans des chaînes cherchant le buzz médiocre interroge, c’est le moins que l’on puisse dire.
Éborgner ? Justifié ! Étouffer ? Justifié ! Tabasser ? Justifié ! Ne pas diffuser d’images ? Justifié ! Et puis quoi encore ? On va aller jusqu’où comme ça ? En France ? C’est toute l’organisation de la police qu’il faut revoir, de la cave au grenier.
En outre, se rendre dans un commissariat pour une raison quelconque donne un aperçu de la catastrophe. On y est mal reçu, il y est impossible de déposer plainte ou ne serait-ce qu’être « humainement »entendu. De la paperasse, classée sans suite à 99%. Des agents démotivés...
... exerçant leur métier de façon désabusée. Des gens tristes, amers, aigris, dans des locaux miteux. Voilà la réalité sans fard. Des agents apeurés et instrumentalisés, qui ensuite laissent exploser leurs frustrations lors des interventions, avec des conséquences dramatiques.
Une hiérarchie lâche, ne voulant pas faire de vagues, principalement préoccupée à plaire au préfet et au ministre. Une BAC, une BRAV M et des CSI en roue libre. Des préfets hors sol. Voilà les chantiers. Ils sont immenses. Et qu’on le veuille ou non, ils sont incontournables.
Quant à l’IGPN, elle n’est pas indépendante. Nul besoin de développer davantage.
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