Il est quelque combat,
par nature inégal,
Pour lequel ne puis pas
me compter pour vassal,
Ni même pour seigneur,
encore moins pour allié,
Seul au monde j'ai peur
de ne pouvoir gagner
Je me bats contre moi,
ce n'est pas vraiment drôle
Pour de mon âme, en foi,
reprendre le contrôle
D'un esprit qui sans trêve
et sans aucune pause,
De fantasmes en rêves
provoque l'overdose.
Il ne désarme pas,
l'ennemi gigantesque,
Le combat, pas à pas,
continue : titanesque,
Homérique, énorme…
pour tout dire dantesque ;
L'affrontement hors normes
Est tout sauf romanesque.
L'ennemi est rusé
et ne se laisse pas
Simplement dominer ;
il n'abandonne pas
Un tel esprit, si prompt
à glisser sur la pente
D'une imagination
à ce point débordante.
L'animal est futé
et nous fait bien des tours
Il camoufle le mal
sous les plus beaux atours.
Il faut le maîtriser,
et ainsi réapprendre
À cesser de rêver,
tout en gardant cœur tendre.