Garcia n'est pas ce qu'on peut appeler un coach travailleur à rendre ses équipes équilibrées, fluides et intelligentes. Il est un coach de l'instant, du résultat.
On se souvient tous des images du début de saison : après une prépa pleine l'OL n'avait aucune animation.
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Et en fait rien n'a changé : il n'y a pas beaucoup plus de circuits dans l'axe, de mouvement sans ballon, de triangles, de fausses pistes.
Simplement Garcia a compris que son meilleur joueur avait besoin d'occuper seul l'axe pour être libre de décrocher, puis de plonger.
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Il a compris également qu'avec Mendes-Paqueta-Guimaraes, il avait probablement dans son effectif le meilleur milieu de terrain sur jeu long du championnat.
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Et enfin il a compris qu'en associant tout ce petit monde à deux runners (Toko-Kadewere) qui prennent la profondeur, il n'avait pas besoin de bien jouer pour gagner.
Alors oui Garcia n'est pas un coach qui tire le football vers le haut, mais c'est clairement un type malin.
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Paco Jemez, coach du Rayo au 19e budget de Liga en 2015 prône le pressing total : « Pour une équipe dont l’objectif est le maintien, les matchs nuls ne servent à rien. Avec cet état d’esprit nous gagnons chaque saison entre 14 et 15 matchs. C’est ainsi que nous nous maintenons. »
Le parallèle avec Lens est immédiat. Surtout quand on sait que Kakuta a joué au Rayo pour Paco Jémez.
Quand Lens a perdu 4-0 contre Lille en ouvrant le jeu, Haise avait déclaré qu’il préférait perdre d’une manière qui lui rapporterait des points sur d’autres pelouses.
Et après une fessée contre le Barca Paco Jémez avait déclaré : « Penser qu’on aurait pu obtenir un point au Camp Nou en jouant autrement est une erreur. En nous postant dans notre surface nous aurions perdu à coup sûr. »
Quand je vois que WBY n'a pu être aligné contre Nimes, et ses difficultés à enchainer les efforts en 1ere contre Lille, je me dis qu'on ne se rend pas compte de la difficulté de se remettre du covid pour certains sportifs.
"Ce qu'on a pu remarquer, sur nos sportifs contaminés, explique T. Berlivet, médecin du sport pour le pôle espoir d'athlétisme de Nantes, c'est que ceux qui ont développé des symptômes grippaux mettent du temps à revenir. Les efforts intenses les fatiguent beaucoup plus vite.
Effort de haute intensité et virus, ça fait jamais bon ménage. Avant de pouvoir forcer, il faut s'assurer qu'au niveau cardiologique il n'y ait vraiment pas de souci."