Certains d'entre vous questionnent le rythme de la vaccination #COVID19 en France, quelques jours après le lancement européen. Certains pays ont déjà beaucoup vacciné, d'autres, comme la Belgique ou les Pays-Bas, n'ont pas encore démarré. (1/12) #vaccincovid
Soyez rassurés. La campagne vaccinale va bientôt prendre de l'ampleur. Le vaccin est une chance historique d'en finir avec cette pandémie et retrouver une vie normale. Nous ne passerons pas à côté. (2/12)
Pourquoi seulement quelques centaines de vaccinés en quelques jours ? D'abord, la Haute Autorité de Santé a choisi de prioriser les personnes vulnérables en établissement collectif. Là où les cas graves sont les plus fréquents. (3/12)
Ensuite, le CCNE demande que chaque personne vaccinée ait donné un consentement éclairé, à l'issue d'une visite médicale. C’est un gage de confiance pour nos concitoyens. Cette étape est essentielle et nous la respectons. (4/12)
La vaccination peut se faire dans la foulée du consentement, ou quelques jours plus tard. Les responsables des ehpads nous ont demandé un peu de temps pour tout organiser dans de bonnes conditions de sécurité. Certains sont prêts avant, les vaccinations y ont commencé. (5/12)
Dans quelques semaines, la vaccination aura été proposée à l'ensemble des personnes âgées, et nous serons au même niveau que les pays qui ont procédé différemment. Sans perte de chance, au contraire. (6/12)
Nous savons organiser une vaccination de masse. A titre d'exemple, 1,5 millions de vaccins anti grippe ont été délivrés dès le 1er jour de la campagne anti grippale cette année. Grâce à la mobilisation de nos soignants. (7/12)
Nous avons décidé, en parallèle, d'accélérer la protection des publics prioritaires. Dès lundi, les soignants de 50 ans et plus qui le souhaitent, pourront se faire vacciner dans les centres disposant déjà de vaccins. (8/12)
Ces vaccins sont livrés progressivement à la France, et bientôt plus d'une centaine d'hôpitaux équipés pourront les délivrer chaque jour. Sur tout le territoire métropolitain et en Outre-mer. (9/12)
De plus, avant la début février, de 1ers centres de vaccination ouvriront en ville, pour commencer à vacciner les personnes âgées de 75 ans et plus, puis les 65 ans et plus, etc. (10/12)
Le vaccin est une chance extraordinaire, il ne faut craindre ni de se faire vacciner, ni de ne pas y avoir accès. Progressivement, tout le monde pourra être protégé, par ordre de priorité, à mesure que les vaccins nous seront livrés. (11/12)
En transparence, toutes les informations seront rendues disponibles aux Français : nombre de vaccins délivrés, tolérance, efficacité. Nous gagnerons cette bataille, ensemble ! (12/12)
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Depuis quelques jours, je lis et j'entends que si la France avait plus de lits de réanimation, nous ne serions pas obligés de prendre des mesures, parfois dures pour notre vie sociale et économique. Je voudrais dire pourquoi ce raisonnement me heurte.
De 5000 lits de réanimation, nous pourrions monter jusqu'à 12 000 si la situation sanitaire l'exigeait. Nous avons des équipements de protection, des respirateurs, des stocks de médicaments pour faire face à une vague plus haute que la 1ère. 2/5
Mais nous nous battons pour ne pas avoir à le faire. Pourquoi ? D'abord, nos soignants ont beaucoup donné lors de la 1ère vague et sont fatigués. Ensuite, cela impliquerait une déprogrammation massive de toute la chirurgie programmée, et un nouveau grave retard de soins. 3/5