Dites, je cherche des exemples de films un minimum mainstream ayant un message au moins partiellement anticapitaliste - du genre où le méchant est un capitaliste, le gentil un bon prolétaire etc.
Pas forcément un truc qui satifassent les anticapitalistes, mais au moins qui en reprend l'esthétique, si vous voyez ce que je veux dire.
Merci à tous et toutes pour vos très nombreuses réponses (comment n'ai je pas pensé tout seul à Mary Poppins ?). Maintenant, je suis en train de me demander quels films font explicitement l'apologie du capitalisme - pas seulement en reprennent implicitement certains principes
(du genre l'individualisme, la méritocratie, etc.) mais ont directement un discours qui dit "le capitalisme, c'est bien".
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Déroulez. Honnêtement, l'usage de google trends pose quand même quelques problèmes. Comme le dit @inactinique en colloque, ça ne passerait pas. Je ne parle même pas pour un article de revue.
@inactinique On trouve ça aussi dans le danger sociologique. Pour expliquer que la sociologie déterministe bourdieusienne domine le "marché cognitif", les auteurs avancent que les termes "Pierre Bourdieu" et "Michel Foucault" sont plus recherchés que "Raymond Boudon" et "James Coleman".
Bronner m'avait ensuite dit que c'était significatif parce que les recherches sont plus courantes au moment des examens (ce qui n'est pas présentés dans le livre), et que donc c'est que ces auteurs sont plus enseignés. Sauf que... ça ne couvre pas le "marché cognitif" du coup.
C'est très intéressant, cette histoire autour de l'opéra de Vienne et de son manque de diversité. La réponse qui a été faite est que le recrutement se faite derrière un paravent, donc sans discrimination possible. Mais ce mécanisme effectivement parfaitement juste
s'applique à une réalité qui est déjà structurée, où les inégalités existent déjà. Donc, malgré sa neutralité, le résultat ne peut qu'en être la perpétuation de l'inégalité. C'est une belle illustration du caractère systémique du racisme.
C'est exactement ce qui se passe à l'école : si on fait passer le même concours à des enfants qui ont bénéficié de conditions familiales et scolaires différentes, on obtiendra toujours de l'inégalité à la fin.
Je veux dire : ok il faut pas faire confiance à une foule pour établir une mesure objective, mais qu'en est-il lorsqu'il s'agit de prendre une décision d'organisation collective entre des options non hierarchisable objectivement ?
En fait si on veut une métaphore, je me demande si les questions politiques ne ressemblent pas moins à "combien de billes dans un bocal ?" que "est-ce qu'on regarde Star Wars ou Avengers ce soir ?"
C'est marrant le truc sur Durkheim qui a suscité de grands espoirs de changements sociaux... parce que la sociologie durkheimienne a été accusé d'avoir corrompu l'éducation et l'école en refusant de naturaliser les inégalités. Exactement ce dont cette personne accuse la socio...
Bref, ne vous laissez pas tromper pas ces références : la personne qui parle n'y connait rien et ne cite des grands noms que pour esquiver les critiques.
Il suffir d'ailleurs de connaître même très superficiellement les travaux classiques de l'anthropologie pour savoir que ce qu'est un parent ou ce qu'est un enfant varie très fortement dans le temps et l'espace. C'est vraiment de l'ordre de l'introduction à la discipline.
Voire de la culture générale tout court. Mais l'enjeu est de placer le débat à un niveau stratosphérique pour arracher la reconnaissance que oui il doit y avoir quelque chose qui n'est pas social.