Six "si" pour de l'électricité "100 % renouvelable", sans nucléaire ni émisions de CO2 : six conditions, aussi aisé que de mettre Paris dans une bouteille.
Par #HenriPrévot #CIRED#Quirion hprevot.fr/six-si.html
"Si la consommation est de 394 TWh, avec un parc de production comportant 15 GW nucléaire (avec 140 GW d’éolien et de photovoltaïque) ou 30 GW nucléaire (80 GW d’éolien et de photovoltaïque) les dépenses sont de 24 à 25 mds € par an, soit 3 à 4 mds € de plus que sans nucléaire.
"Même en supposant que le "100 % renouvelable" ne coûte pas plus qu'avec du nucléaire, cela ne serait possible que si six conditions (au moins) étaient réunies :
1- une très faible consommation d'électricité, donc de très grosses dépenses d'économie d'énergie
2- la stabilité du réseau sans l'apport d'inertie de masses tournantes de moyens de production
3- sont acceptés des dizaines de milliers d'éoliennes et des milliers de kilomètres carré de photovoltaïque
4- être indifférent à notre autonomie sur les matériaux (cuivre, acier, terres rares) et sur la technique
5- ne pas se préoccuper d'une faiblesse du vent et du soleil plusieurs jours durant
6- ne pas s'inquiéter de l'insécurité d'une gestion tributaire du numérique"
Dossier basé sur les informations du site de #Fraunhofer, plus précisément de son "Institut für Solare Energiesyteme" sis à Fribourg. suite à la phase "Covid-1"
- Liste des jours du semestre ayant enregistré au moins un quart d'heure de "prix négatif" (avec les heures où le prix moyen sur la base horaire était aussi négatif) : on dénombre 87 jours (pire année précédente, 2017 totalisa 119 occurrences) !
Preuve qu'un février extrêmement venté et un avril d'ensoleillement record, adossés à une consommation en berne, sont passés par là, liant intermittence et "déglingue du marché" (pour citer D. Finon et F. Lévêque).