1/9 Mardi après-midi a débuté officiellement l'instruction qui fait suite à la réouverture de ma plainte contre @CCastaner et #DidierLallement.
2/9 Cette plainte avait été classée sans suite par un procureur de la République incompétent qui s'était basé sur une enquête de l'#IGPN ridicule.
3/9 Le dossier qui ne faisait que quelques pages était si flagrant dans sa volonté d'expédier ma plainte et le procureur si prompt à s'en débarrasser que son supérieur hiérarchique le procureur général a jugé nécessaire de rouvrir l'enquête pour y apporter de vraies réponses
4/9 Ils avaient tout de même osé justifier à l'époque ce classement sans suite par cette odieuse et surréaliste raison:
"Nous n'avons pas été en mesure d'identifier le policier qui vous a tiré dessus."
5/9 C'était sans compter sur la pugnacité de mon avocat @jfblancoMI et sur la conscience professionnelle du procureur général de Bordeaux Vincent Lesclous qui auront permis l'ouverture de cette instruction.
6/9 Je les remercie énormément car cette instruction signifie qu'une nouvelle enquête va avoir lieu. Une enquête qui ne sera pas réalisée par l'#IGPN sous le joug du ministre de l'intérieur (visé par ma plainte) mais par la juge d'instruction, parti neutre s'il en est.
7/9 Ce n'était bien sûr que le début d'un long processus que je compte bien mener à bout afin de prouver légalement la dangerosité des grenades, les faire TOUTES interdire et faire condamner ceux qui ont permis leur utilisation en sachant pertinemment qu'elles mutilent et tuent !
8/9 Je remercie tout particulièrement les camarades des @mutilespourlex1, des #GilletsJaunes, du #CLAP33 et de Bordeaux @EnLuttes qui sont venus me soutenir pour ce coup d'envoi et je vous promet de vous tenir au courant de la suite de notre combat contre les #ArmesSubLétales
Le #8décembre2018, ma main a été arrachée par une #GLI_F4 sur la place de la Mairie de @Bordeaux , lors de #acteIV des #GiletsJaunes.
Cette grenade avait, déjà à l'époque, été déclaré trop dangereuse pour être utilisée dans le cadre du maintien de l'ordre, et donc interdite.
Une note interne avait pourtant circulé, autorisant les forces de l'ordre à continuer à les utiliser jusqu'à épuisement des stocks, malgré la reconnaissance de la dangerosité de ces armes de catégorisées #ArmesDeGuerre.
Le préfet de l'époque, Didier Lallement, aujourd'hui @prefpolice de Paris ainsi que l'ex-ministre de l'intérieur @CCastaner devront répondre de ma mutilation devant les tribunaux !