Thread : le révolutionnaire méconnu de l'Etoile Nord Africaine : Mohamed-Oussalem Ould-Ali ⤵️
Mohamed-Oussalem Ould-Ali est né le 19 janvier 1903 dans la commune des Ouacif (Tizi-Ouzou). Il est décédé le 18 janvier 1997.
Membre fondateur de l’Etoile Nord-Africaine avec Imache Amar et ses autres camarades, compagnon de prison de Hocine Aït Ahmed, du 28 juillet 1964 au 24 juin 1965, le nom du maquisard Ould Ali Mohamed Ousalem, natif de Ouacif, a été barré en rouge du registre de l’ONM.
L’Organisation nationale des moudjahidines (maquisards, ndlr) de Tizi Ouzou malgré toutes les pièces justifiant son statut d’ancien combattant de la guerre d’Algérie.
Il adhéra en 1920, au Parti Communiste de Marcel Cachin «Pour aiguiser mes premières armes politiques – disait-il».
«Il était l’un des sages de tout le douar des Ouacifs. Cette sagesse, Dda Salem l’a mise durant toute sa vie au profit des habitants de sa région. Il était sollicité pour régler tout conflit qui surgissait entre les familles».
«Ils étaient nombreux ces gens intègres et crédibles qui comme lui veillaient à faire régner la paix dans les villages, notamment El Hocine Ath Hadj Arab, M’ha N’Ath Djevara, Arezki Issad…»
Membre fondateur de l’Etoile nord-africaine (ENA), militant actif du Mouvement national algérien, maquisard de première heure, appelé sous les drapeaux en 1924, Dda Salem rejoignit sa Kabylie natale.
Après la dissolution de l’ENA en 1936 et l’emprisonnement du patriote Imèche Amar dit Amar Aissiou, Dda Salem continua à lutter au sein du PPA créé en 1937. Maquisard de la première heure, il fut membre de l’OCFLN de 1954 à 1962 en qualité de Chef de Front,
Responsable financier et ravitailleur dans la Wilaya 3. Ould Ali Mohamed Ousalem était recherché par le commandant du sous quartier des Ouacifs en 1957 car collecteur de fonds et principal membre du Front.
Compagnon de prison de Hocine Aït Ahmed, du 28 juillet 1964 au 24 juin 1965 à Berrouaguia dans le cadre du mouvement du Front des Forces Socialistes.
Dda Salem décéda le 18 Janvier 1997 à Tikidount, dans son village natal à l’âge de 94 ans, il a laissé une veuve et deux enfants adultes handicapés mentaux dans le dénuement.
En entamant les démarches administratives nécessaires pour l’obtention d’une pension, sa femme a été surprise d’apprendre que le nom de son défunt mari ne figure pas parmi les noms des maquisards.
Pourtant, un message de condoléances, émanant du wali (préfet) de Tizi Ouzou de l’époque, a été adressé à la famille du révolutionnaire au lendemain de sa mort.
Pour réparer l’injustice commise à l’encontre de la mémoire de son mari, Mohamed Oussalem Ould Ali, très connu tant en Kabylie que dans les autres régions d’Algérie.
Mme veuve Ould Ali a même saisi le président de la république Algérienne Abdelaziz Bouteflika, le ministère des Moudjahidines et toutes les autorités concernées, mais en vain. Ses doléances sont restées lettre morte.
Après avoir frappé à toutes les portes, la famille du maquisard a décidé de faire appel à travers une lettre ouverte au président de la République algérienne.
Dans cette correspondance, la veuve Ould Ali Mohamed Oussalem, qui était elle aussi responsable financier au FLN, s’est demandée «comment un authentique héros de la guerre de Libération algérienne disparaît des tablettes de l’histoire?»
Aujourd’hui, près de 10 ans après le décès Dda Salem, sa famille frappe encore à toutes les portes pour que justice soit rendue.
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En juillet 1664, sous le roi Louis XIV, le royaume de France ainsi que ces alliés entreprennent un débarquement à Jijel dans l'optique d'étendre le royaume français afin de déstabiliser les pirates barbaresques d'Alger et de Kabylie.
Après avoir défait les troupes du beylik de l'Est (sous la régence d'Alger) Jijel tombe entre les mains de la France sous le duc de Beaufort, cousin de Louis XIV, le 23 Juillet 1664.
Mohand Ath Zaamoum est né à Tizi-Ouzou en 1803 selon certains mais selon d'autres il avait 70 ans en 1830 donc pas de date précise malheureusement.
Il était le chef des iflissens kabyles de Borj Menaiel à Draa el Mizan.
Il a fait ses combats à Mitidja, en kabylie ainsi qu'à Medea. Lorsque la France a colonisé Alger le 5 juillet 1830, Mohand Ait Zaamoum a envoyé une lettre au maréchal français De Bourmont lui demandant de ne pas aller plus loin de la ville d'Alger.
Lalla Khedidja était originaire de par son père du village d'Imchedallen (M'Chedallah (anciennement Maillot, vers Tubiret). Néanmoins c'est chez sa mère qu'elle viva, via son père qui s'installa à Ivelvaren (Bouaklane) toujours dans ce même "univers" géographique.
Elle a épousé un prénommé : Ben El Kacem, n Aït Bouhreve. Aussi appelé Jeddi Belkacem. Son tombeau fut présent au centre de leurs maison à côté de ses enfants, recouvert via deux arbres où découle une source d'eau.
Parmi tant d’autres, Yemma Gouraya, un mont qui surplombe la ville de Béjaïa, reste l’une des destinations les plus prisées des visiteurs. Son nom éveille les curiosités.
Qui est Yemma Gouraya ? Est-ce une légende, un mythe ou une réalité ? Parmi toutes les histoires qui tournent autours, quelle est sa vraie Histoire ? Pourquoi aucun visiteur n’oublie de faire un détoure par Yemma Gouraya ?
Firmus est un général kabyle en Afrique Romaine au IVe siècle. Il se révolta contre l'empereur Romain Valentinien 1er, il sera vaincu par Théodose l'Ancien grâce au soutien qu'apporte à ce dernier son propre frère, Gildon.
Né à Thénia dans l'actuelle Kabylie, il est le fils de Nubel. Il avait plusieurs frères dont les plus célèbres furent Gildon, Zammac, Mazuca et Mascezel