La stabilité au Sahel est cruciale non seulement pour les populations sahéliennes, mais aussi pour notre sécurité et celle de l'Europe. C'est le sens de notre engagement :
Depuis 2014, la France est engagée au Sahel. Elle l'est à la demande et aux côtés du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad, devant la détermination des terroristes à frapper les populations, à faire reculer les États, à créer le chaos.
Il y a un an, le constat de la situation au Sahel était critique. Les États de la région sortaient fragilisés des attaques menées par les groupes terroristes contre les populations et des crises humanitaires qui en résultaient. Un nouveau tournant était indispensable.
Il y a un an, à Pau, nous avons fixé un cap : renforcer les capacités militaires sahéliennes, accroître notre emprise contre le terrorisme, consolider le retour des États dans toutes les régions libérées et assurer une politique de développement pour les populations.
J'avais appelé à une implication européenne plus importante au Sahel : nous y sommes. La force européenne Takuba est désormais sur le terrain et le nombre de partenaires augmente. Il y a une prise de conscience des enjeux sahéliens et une volonté commune d'agir.
Au prix de lourds tributs, mais par le courage indescriptible de nos militaires conjugué à celui de leurs frères d'armes sahéliens et à une intervention plus importante de nos partenaires européens, les résultats sont là. C'est du concret :
Grâce aux formations des forces armées sahéliennes par l'Union européenne, grâce aussi au soutien en équipements par l'Union européenne et les États-Unis, les résultats sont là. C'est du concret :
La Coalition pour le Sahel est aujourd'hui plus forte.
Il n’y a pas de stabilité possible au Sahel sans solutions durables pour les populations. C’est pourquoi, l'aide au développement est essentielle. Avec des actions pour l'économie, l'éducation ou encore la santé, les résultats sont là. C'est du concret :
Les cyberattaques de Dax et de Villefranche-sur-Saône confirment l’importance de prendre l’enjeu de la cybersécurité très au sérieux. Nous en avons fait une priorité :
Chaque jour, les 560 agents de l’ANSSI agissent aux côtés de nos entreprises, institutions et des citoyens pour assurer la sécurité de nos systèmes d’information. Je veux leur dire notre reconnaissance. Nous nous donnons les moyens : 200 recrutements entre 2017 et fin 2021.
La coopération policière et judiciaire est clé en matière de cybersécurité. Nous l’avons accentuée. Cela nous a déjà permis de démanteler des réseaux et d’interpeller des cybercriminels.
En cette journée mondiale contre le cancer, aidez-nous à relayer ce message : malgré la pandémie de Covid, faites-vous dépister et ne renoncez pas aux soins !
Derrière des chiffres souvent froids et impersonnels, il y a des vies. Des deuils que l’on peut éviter. Des familles qui peuvent se reconstruire. L’espoir, pour beaucoup de patients. La reconnaissance d’une Nation pour ses soignants et chercheurs.
Ces témoignages, ces paroles, ces cris, plus personne ne peut les ignorer. Contre les violences sexuelles faites à nos enfants, c’est aujourd’hui à nous d’agir :
Nous avons allongé le délai de prescription à 30 ans à compter de la majorité. Nous avons durci les contrôles pour les professionnels au contact des enfants. Beaucoup a été fait. Il nous faut faire plus.
Il nous faut tendre la main, recueillir la parole. Deux rendez-vous de dépistage et de prévention contre les violences sexuelles faites aux enfants - l’un au primaire, l’autre au collège - seront mis en place pour tous, dans le cycle de visites médicales obligatoires existantes.
Pour nous protéger, l’engagement de nos armées est exceptionnel :
Au Sahel, le courage et la détermination de nos soldats ont permis de faire reculer les groupes terroristes. Pour protéger les populations civiles, que les terroristes frappent pour imposer la terreur, onze de nos soldats sont tombés depuis un an. Nous ne les oublierons jamais.
En Afrique, nos forces contribuent à prévenir l’émergence et le développement de crises. J’ai une pensée particulière pour nos soldats en République centrafricaine dont la mission est particulièrement sensible.
Avons-nous atteint tous nos objectifs #5AnsAprès l’Accord de Paris sur le climat ? Non.
En revanche, ne sous-estimons pas le chemin parcouru. Je m’étais engagé à rendre des comptes : c’est ce que je veux faire aujourd’hui. ↴
En juin 2017, quelques jours après mon élection, j’avais mis le climat au cœur du quinquennat.
C’était le fameux « Make our planet great again ».
Au-delà du slogan, un objectif clair et invarié : la neutralité carbone pour 2050.
Comment ? Déjà, par le désengagement des énergies fossiles :
→ fermeture de toutes les centrales à charbon d’ici 2022
→ fin des nouveaux permis d’exploration hydrocarbure sur notre territoire