Dans son rapport sur le génocide des Tutsi du #Rwanda en 1994, la commission Duclert revient sur les massacres de Bisesero, "échec profond" de l’armée française à sauver des centaines de vie [A dérouler] ⤵️ #AFP 1/6 
Le 22 juin 1994, l'ONU donne son feu vert à la #France pour une opération militaro-humanitaire au #Rwanda. Baptisée Turquoise, elle va mobiliser 2.500 soldats français, avec pour mission de "faire cesser les massacres" #AFP 2/6
Le 27 juin, dans les âpres montagnes de Bisesero, des Tutsi sortent des trous qui leur servent de cachette. "Ils se sont présentés spontanément sur la piste en voyant les véhicules militaires", écrit un soldat, cité dans le rapport Duclert #AFP 3/6
"Ils espéraient notre protection immédiate ou leur transfert en un lieu protégé. Je pus simplement leur promettre que nous reviendrions les voir et que l'aide humanitaire arriverait bientôt", poursuit le soldat #Rwanda #AFP 4/6
Les militaires français reviendront, mais trois jours plus tard. Entre temps, des centaines de Tutsi réfugiés dans ces montagnes sont morts #AFP 5/6
Lors de Turquoise, "l'effort de protection des Tutsi menacés est réel", souligne la commission. Mais "le drame humain de Bisesero" est à la fois un "échec profond" et un "drame".@CcileFeuillatre @PeytermannL @DonadieuP ont décortiqué le rapport Duclert sur le #Rwanda #AFP 6/6
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