J'ai pas l'habitude de détailler ma vie perso sur Twitter mais j'ai été confronté à la fin de vie deux fois en 2019. Au mois de mai un proche a été hospitalisé et son état s'est progressivement dégradé.
Un jour d'octobre, la décision de sédation profonde et irréversible a été proposée et acceptée dans la foulée par toute la famille. Nous étions tous là quand il s'est endormi, une sorte de cérémonie d'au revoir lointain.
Il ne soufrait plus, il était paisible, comme s'il dormait mais pour toujours. Et puis nous avons attendu, la sédation évite la souffrance, mais n'accélère pas la mort.
Plusieurs fois je n'ai eu qu'une envie, c'était de pousser tout le contenu de la seringue d'un coup, je trouvais que c'était hypocrite d'attendre puisqu'il n'y avait aucun espoir. J'en ai parlé plus tard avec mon frère il s'était fait la même remarque.
Puisque la société permet (et c'est un bien) de ne pas mourir dans la souffrance pourquoi ne pas aller au terme de la décision ?
C'est évidement un immense débat de société et Twitter n'est pas fait pour ça, mais des phrases comme celles de B. Lefebvre sont totalement déplacées
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J'ai répondu rapidement au tweet de @coquelicots_ reçu par l'un des mes abonnements hier soir. Je vais prendre un peu plus de temps pour faire le travail qui aurait du être fait avant de mettre en ligne une information.
Le papier cité est publié dans The Journal of Experimental Biology, journal publié depuis 1932 avec un facteur d'impact de 3.32, bon, c'est pas Nature mais ça ne veut pas dire que le papier soit mauvais. C'est déjà pas un truc sans IF où on paye pour publier n'importe quoi.
Dans la partie accessible de l'article les auteurs ne déclarent aucun conflit d’intérêt ("no competing or financial interests"). Fernando Mordi Guerrieri, l'un des co-auteurs soutient EELV sur son profil, ce n'est pas un conflit d’intérêt financier, par contre un conflit moral.