Ibn Hatima de par son nom complet Abū Ǧa‘far Ibn Ḫātima al-Anṣārī d’origine Arabe des Ansâr né en 1323 à Almeria (Al-Mariyya) ville alors a ce moment sous occupation Arabe de l’Emirat de Grenade
Éminent médecin, Ibn Hatima est considéré comme une autorité en science Islamique de son temps.
Il est aussi l’auteur d’ouvrages cartographiques sur la ville d’Almeria et un grand poète.
Alors que toute l’Europe faisait face a une virulente épidémie de peste noire qui est a l’origine de la mort de plus de 50% de la population européenne de l’époque.
La ville d’Almeria (actuelle Espagne) ne fut pas épargnée
Ibn hatima soucieux de la compréhension de cette maladie tente de lui trouver un remède et les bon gestes à adapter pour s’en prémunir.
Il rédigea un traité de par son expérience sur le terrain qu’il nomma
« Taḥṣīl ġarad al-qāṣid fī tafṣīl al-maraḍ al-wāfid »
Il se distinguait des religieux de son époque qui voyait en la maladie de la peste (الطاعون) uniquement un châtiment d’Allah qui disparaîtra qu’après pénitence.
Ibn Hatima lui concilia le savoir islamique et le savoir hippocratique dans son traité et ne cessa de rappeler la responsabilité individuelle.
Ce traité est composé de 10 questions auquel il tenta de répondre grâce à ses propres observations, en analysant le savoir hippocratique de ses prédécesseurs et en traitant les textes du hadith, de la sharia et de la sunna prophétique
Le traité « Taḥṣīl ġarad al-qāṣid fī tafṣīl al-maraḍ al-wāfid » est composé des questions suivantes :
I- Que sait on réellement de la maladie de la peste ?
II- Quelle en est la cause ?
III- Pourquoi certains sont ils atteint et d’autres non ?
IV- Comment se propage t’elle ?
V- Comment s’en prémunir et s’en protéger ?
VI- Quels traitement utilisé ?
VII- Que nous enseigne notre noble prophète ﷺ au sujet de cette maladie ?
VIII- Que nous enseigne le hadith suivant ?
« Si la peste de déclare sur vos terres, n’en sortez pas, et si vous entendez qu’elle s’est déclarée ailleurs n’y allez pas. »
Al-Bukhârî – 5729, Muslim – 2219.
IX-Que nous enseigne la parole du prophète ﷺ
« Pas de contagion, pas de superstition »
Rapporté par Abu Hurayra (رضي الله عنه)
X- Comment concilier ces 2 hadith et quelles sont ses points commun ?
La peste n’aura pas épargné Ibn Hatima, il y succomba en 1368.
Il aura laissé un précieux témoignage pour tenter de comprendre les réactions a ce fléau durant Al Andalus.
Ce traité fait état d’un grand nombre de questionnement et de développement a la fois sur le processus de contagion et de guérison mais également un long développement religieux pour tenté d’interpréter l’enseignement laissé a propos de la contagion par notre noble prophète ﷺ.
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Cette étude a été menée sur le cimetière musulman de Pampelune, découvert en 2002 dans le nord de l’Espagne. L’importance de l’étude réside dans la rareté de son genre et dans la vision plus ou moins précise
qu’elle nous transmet sur l’identité des conquérants musulmans et de la société andalouse primitive, le cimetière datant entre l’an 714 et 770.
Mohamed al-Idrissi naquit au sein d'une famille Charif, il parcourut l'Afrique du Nord, l'Europe et la mer Méditerranée. Géographe émérite il confectiona à la demande du normand Roger II de sicile un planisphère🗺️. Faisant partie du📕 "livre de Roger" ou
en Arabe "Nuzhat al-mushtaq fi'khtiraq al-afaq" signifiant "le livre des voyages agréables dans des pays lointains", cette carte en 70 feuillets situe de nombreuses villes et des informations qui faciliteraient le hajj à celui qui en détiendrait une copie. Bien que ses voyages
l'aient aidé à cartographier ce très vaste territoire il eut la précieuse aide de voyageurs et marchands à qui il demanda des descriptions. Le livre contient des cartes mais aussi des explications concernant différentes parties du monde au sujet du climat, de l'économie ou même
Lors de leurs conquêtes les arabes tombèrent face à d'autres systèmes de numération, au fil des utilisations leurs chiffres se demarquèrent des versions originales (et notamment indiennes) au point où il ne resta plus que quelques similarités.
Progressivement ce système se déplaça vers les terres du couchant arabe (Al-Maghrib), pour enfin devenir les chiffres que nous connaissons aujourd'hui, dont la forme s'est donc établie au Maghreb et à Al-Andalus.
Nous pouvons facilement nous apercevoir de cet heritage grâce, entre autres, à la langue, l'exemple du mot chiffre est le plus éloquent.
La question de l’enseignement de la langue arabe ou du berbère dans les écoles marocaines, occupe une place importante dans les débats contemporains au Maroc.
Abderrahmane Tayyibi et Houcine El Idrissi, deux chercheurs marocains en Histoire, ont récemment mis la main sur des manuscrits originaux, attribués à Abdelkrim al-Khattabi. Ses notes détaillaient le mode d’organisation du système éducative de sa « République du Rif ».
Abdelkrim al-Khattabi, opte sans hésitation pour l'apprentissage et l'enseignement de la langue arabe. Radical, il souhaitait même bannir l’usage de la langue rifaine des enceintes de ses écoles, que ce soit en classe ou dans la cour de récréation.
Durant la conquête du Maghreb par les Arabes au VIIème siècle, le célèbre gouverneur omeyyade et compagnon du Prophète ﷺ du nom de ʿUqba ibn Nāfiʿ رضي الله عنه, est nommé en 670 par le calife Muʿāwiya en tant que commandant en chef des armées Arabes de l’Ifrīqya
Partant de la région de Fizzān en Libye, il atteint rapidement l’actuelle Tunisie où il fonde Kairouan. Il enchaîna les victoires jusqu’à atteindre en 681 les rives de l’océan Atlantique, qui était surnommé « la mer des ténèbres ».
Au bord de l’océan, il descendit de sa jument et s’avança à l’intérieur des eaux jusqu’à que son habit soit trempé et déclare :
Le ض (ḍād) était autrefois une lettre dont la prononciation était une particularité attribuée à un seul peuple, les Arabes. Leur langue a donc été surnommée la langue du ضاد (ḍād), et cette lettre est tout naturellement devenue le symbole de l'arabité.
ضاد | ḍād
The ض (ḍād) was a letter whose pronunciation was a attributed to a single people, the Arabs. Their language was therefore nicknamed the language of ضاد (ḍād), and this letter naturally became the symbol of the Arabs.
سميت اللغة العربية بـ "لغة الضاد" نظراً لكونها اللغة الوحيدة التي تحتوي على حرف "الضاد"، بالإضافة إلى أنّ العرب هم أفصح من نطقوا هذا الحرف فمن المعروف أنّ حرف الضاد يعتبر من أصعب الحروف نطقاً عند غير العرب.
و من تم أصبح هذا الحرف رمز من رموز العروبة.