Permettez-moi, d’abord, d’adresser mes salutations à l’ensemble du peuple sénégalais, d’ici et de la Diaspora. Je renouvelle mon affection et mon engagement, cet engagement commun que nous partageons. J’adresse également mes salutations à nos compatriotes africains.
Depuis un mois et demi, nous avons eu le temps de prendre le recul nécessaire pour réfléchir aux évnmnts du début du mois de mars ainsi que sur ceux qui les ont précédés. Ns ns étions prononcé car tenu de le faire vu le contexte et vu que ma personne était au cœur de ces évnmts.
Lesquels événements sont parmi les plus difficiles des événements politiques que le Sénégal ait connus depuis 1960. Ils ont occasionné des pertes en vies humaines, que nous déplorons, dont le plus jeune a 12 ans et le plus âgé 35.
Ces jeunes méritaient de vivre, de découvrir la vie, de connaître les chances que nous avons tous de réussir, de fonder des foyers et de subvenir aux besoins de leurs parents. Tout ceci s’est arrêté parce qu’un groupe de personnes est animé par la cupidité et le vice.
Si notre détermination était de mille, elle est devenue d’un milliard aujourd'hui parce que le seul hommage que nous pouvons rendre à ces victimes, la seule gloire que nous pouvons rendre à ces victimes, c’est que ce projet aboutisse.
Pour ce qui me reste à vivre, aucun sacrifice ne sera de trop, qu’il se rapporte à ma personne, à ma vie ou au peu de biens que je possède.
Le Sénégal est sorti grandi de cette épreuve. Nous félicitons le peuple sénégalais après l'avoir remercié pour cette posture. Nous en sommes sortis également grandi en tant que formation politique et plus que jamais déterminés.
Nous avons un très grand peuple, un peuple digne, un peuple fier, surtout connu pour son refus et son rejet total de l'injustice. Ce peuple a compris ce qui se jouait et a fait de ce combat sien.
Les réactions de satisfaction et de félicitations reçues de partout en Afrique et du monde prouvent à suffisance qu’en Afrique, les peuples se battent encore pour l’intérêt général.
Nous n'avons pas le droit de ne pas faire aboutir ce projet, ne serait-ce que pour tous ces blessés, pour tous ceux qui ont fait la prison et pour la trentaine de jeunes qui sont encore entre les mains de Macky Sall et de son régime entre Dakar Diourbel et Ziguinchor.
Au début je disais que nous n'avons pas d'obligation de résultat, mais aujourd'hui, personnellement, je m’assigne une obligation de résultat.
Si en 2024, par la grâce de Dieu, nous bénéficions de la confiance des sénégalais, nous n'aurons pas le droit de ne pas appliquer les idées pour lesquelles des Sénégalais nous ont fait confiance.
Les juridictions nationales seront saisies pour que justice soit rendue. Seront saisies également à temps opportun les juridictions africaines et internationales si rien n’est fait au niveau du Sénégal et que les recours internes sont épuisés.
Comment peut-il nous parler de commission d’enquête devant des cas de meurtres par balles confirmés par des autopsies, des vidéos qui ont été tournées, au lieu que le procureur ne s’en autosaisisse ?
Je veux dire au sénégalais que ce gouvernement ne s’adresse pas au peuple sénégalais, mais à la communauté internationale. Ils ont subi énormément de pression par rapport à ce qui s'est passé aussi bien de l'ONU, de la CEDEAO, des organisations de défense des droits de l'homme.
Le M2D va produire un mémorandum pour rétablir la vérité par rapport à toutes les contre-vérités débitées par le gouvernement de Macky Sall. Ils ont menti sur l’imputabilité des faits et ils continuent de distiller leurs mensonges pour orienter les responsabilités.
L’histoire retiendra que c’est avec Macky Sall que les discours de haine et d’intolérance ont commencé dans ce pays. Voilà un homme qui, en surface, peut paraitre très calme ou affable, mais en réalité qui téléguide des gens pour insulter et diffamer ses adversaires.
Macky Sall ne connaît pas l'adversité, il connaît l’inimitié !
L’État n’a eu aucun respect pour la mémoire des victimes. Non contents de n’avoir rien fait pour ces victimes, mais au lendemain de cette affaire, ils sortent des milliards pour organiser des meetings.
En tant que démocrate, notre objectif n'a jamais été de mettre fin à un mandat. Il faut que l’histoire retienne que le mandat de Macky Sall était déjà dans la rue, lorsque, en tant que républicain, nous avons fait une sortie pour demander à tout le monde de garder son calme.
Il a fallu cette situation pour que Macky Sall sorte dans un discours creux avec des promesses à n’en plus finir. Ce qu’il n’a pas pu faire en 9 ans, il ne le fera pas en 3 ans. Macky Sall ne peut pas créer d’emplois dans ce pays parce qu'il n'en a ni la vision ni la compétence.
Il n'en a pas les moyens et surtout, qu’économiquement, il a atteint quasiment le plafond de l'endettement. C'est de l'argent du contribuable qu’il va de nouveau jeter par terre, si on évalue pas tous les programmes de financement n’ayant rien produit de bon jusque-là.
Ce sont des promesses démagogiques et je crois que la jeunesse sénégalaise est assez outillée aujourd'hui pour le comprendre.
Le dossier pour lequel j’ai été mis sous contrôle judiciaire est un dossier vide et tout juge sérieux et indépendant classerait ce dossier sans suite. Nous ne refusons pas d’aller en procès, mais nous exigeons que nos droits soient respectés.
Si la procédure respecte le droit, nous n’aurons aucun problème. S'ils continuent dans leur mascarade, ils nous trouveront devant eux car je ne serai jamais l’agneau du sacrifice. PASTEF ne l’acceptera pas, le M2D ne l'acceptera pas, les sénégalais ne l'accepteront pas.
Nous avons démontré que c’est un complot impliquant directement Macky Sall en haut lieu, Antoine Diome ministre de l’Intérieur et son épouse, Mamadou Mamour Diallo, Serigne Bassirou Gueye…
Je tiens à dire à Macky Sall que, s’il plait à Dieu, si ma formation politique et nos alliés m’investissent, rien ni personne ne pourra m'empêcher d'être candidat en 2024. Ce qui est sûr, c'est que lui ne sera pas candidat parce que c'est fini.
Nous n’accepterons pas que ce dossier vide soit une épée de Damoclès sur notre tête par le simple désir de Macky Sall. Et pour cela nous exigeons que ce dossier soit rapidement élucidé dans une justice libre et indépendante.
Et je n’accepterai pas également que l’on essaie de me mettre les bâtons dans les roues lorsque j’aurais décidé d’aller voir les Sénégalais.
Les derniers événements prouvent à suffisance que Macky Sall n’est pas légitime et fait l’objet d’un rejet massif de son peuple. Je continuerai à dire que Macky Sall est certes le président légal de ce pays jusqu’en 2024, mais à mes yeux il est illégitime.
En 2019 il avait préfabriqué une victoire technique, et tous les candidats de l'opposition s'étaient réunis pour lui dénier cette légitimité. Qu'est-ce qu'il est advenu des autres? Je ne sais pas.
Quand on organise des élections en étant le seul à détenir le fichier électoral, à l'avoir préparé, à trier à qui remettre une carte d'électeur et qui la refuser, vs ne pouvez pas dire que vs avez gagné cette élection. Vs avez truqué l'élection, donc vous n'êtes pas légitime.
Jusqu'à la fin de son mandat, je continuerai à dire que cet homme n'est pas légitime. Que ceux que cela choque respirent fort et souffrent que je garde ma liberté de penser cela.
Comment pouvez-vous comprendre que ceux qui incarnent nos institutions soient les premiers à eux-mêmes s'asseoir sur ces institutions-là, sur les règles unanimement adoptées par les Sénégalais pour les encadrer ?
Qu'un procureur de la République passe outre toutes les règles les plus élémentaires pour se livrer à des chasses à l'homme ? Qu'un juge d'instruction fasse de même ?
Qu'un Président de la République s'immisce dans les dossiers judiciaires pour demander la relaxe ou l'emprisonnement de tel ou tel. Comment voulez-vous que les gens respectent ces institutions ?
Nous invoquerons toujours et tout le temps notre droit constitutionnel à la résistance si ces institutions cessent d’être incarnées par des hommes et des femmes de principes et de valeurs qui comprennent qu'ils sont là pour servir le peuple sénégalais.
Nos autorités religieuses sont un pilier important de notre société. L’on se rappelle de Mame Abdou Aziz Sy Dabakh et aujourd’hui Serigne Mountakha avec son intervention lors des derniers événements pour calmer les esprits et ramener tout le monde à la raison.
Depuis lors, nous avons cessé toute contestation, mais le camp d’en face continue à vociférer, à menacer et à provoquer. Nous prenons les Sénégalais pour témoins.
La phrase de Serigne Bassirou Porokhane, émissaire de Serigne Mountakha, qui m’a le plus frappée, c’est : « Le Khalif a dit que si vous avez deux personnes qui se battent, vous ne pouvez pas tenir les mains de l’une dès l’une d’elles et laisser l’autre continuer à frapper ».
Nous avons également toujours vu la position et la posture de l’Église catholique que tout le monde salue : des positions extrêmement équilibrées, mais surtout des positions de vérité à des moments bien précis.
C’est en ce rôle régulateur que nous pensons qu’il faut donner un statut officiel à nos guides religieux. On ne devrait pas attendre que le pays brule pour faire appel à eux. Il faut les consulter sur toutes les politiques.
Il faut savoir sauvegarder ces acquis, c’est pourquoi dans notre programme de 2019, j’avais inscrit l’institutionnalisation des relations entre la religion et l’État parce qu’il faut donner un statut officiel à ces institutions, au même titre que le Président de la République.
Il faut mieux les associer, pas seulement sur des questions de ce genre, mais sur toutes les politiques qu’on va faire. Les plus grands producteurs agricoles sont nos autorités religieuses.
Le M2D est né dans l’élan de résistance et regroupe des partis politiques, des mouvements citoyens, des activistes, tout ce que le Sénégal recèle de personnes de qualité, d’initiatives en faveur de la défense des droits et de la démocratie.
Il s’est constitué pour défendre la démocratie qui va au-delà de l’affaire O. Sonko. C’est le lieu de les féliciter, de les remercier et de les encourager également dans ce combat pour une alternative qui ne sera pas une affaire de politiques, mais une affaire de tout un peuple.
Le Sénégal et les sénégalais ne supporteraient pas un énième faux départ. Pour cela, il faut que toutes les forces vives de la nation se retrouvent non pas autour d’un homme, parce que les hommes importent peu, mais qu’elles se retrouvent autour de projets, de visions et d’idéaux
Nous restons tout à fait ouverts pour rassembler les forces vives, politiques, citoyennes, société civile autour d’un projet, pas seulement parce qu’il faut en finir avec le pouvoir et certainement pas en perspective d’un partage du gâteau.
PASTEF est quelque chose de sublime quelque part, je n’exagère pas. Il a été créé par des inconnus qui n’avaient aucun vécu politique. C’est un parti qui est porté par ses militants et non pas par un leader.
Je veux féliciter chacun et chacune de ces militants, tous les responsables au niveau national, au niveau départemental, au niveau communal, tous les responsables de la diaspora, mais tous les militants sans lesquels ces responsables ne représenteraient pas grand-chose.
Je les exhorte à rester concentrés et déterminés et à resserrer les rangs pour l’aboutissement du projet non pas pour jouir d’un pouvoir, mais pour remettre le Sénégal sur les rails, pour construire notre projet d’une société dans laquelle tout Sénégalais se verra épanoui.
Nos personnes n’ont pas d’importance. Il nous faut nous dire que nous sommes à quelques encablures de réussir, là où peut être des gens qui étaient plus méritants que nous, les Cheikh Anta Diop, Mamadou Dia, ou encore Lumumba, etc. n’ont pas pu réussir.
Je me sens honoré de diriger PASTEF et quelque fois je me demande ce que j’ai fait pour que Dieu ns donne des militants de cette qualité et de cet engagement. Je le dis sans nombrilisme particulier, mais je crois que ns sommes en passe de devenir le 1er parti politique du Sénégal
Aujourd’hui, nos adversaires politiques sont terrorisés par trois choses :
1. la vitesse et la propension à laquelle PASTEF se déploie sur tout le territoire national alors qu’on n’a pas donné un franc aux gens, ils viennent spontanément, par conviction ;
2. les programmes citoyens inédits que PASTEF a initiés ;
3. des militants qui disent nous n'attendons rien de nos leaders, mais c’est nous qui allons porter le parti, financer le parti par nos propres cotisations. C’est du jamais vu au Sénégal.
Il nous faut continuer à structurer le parti, à bâtir une machine électorale. C’est ça qui est important. PASTEF doit devenir le rouleau compresseur électoral et les militants l’ont bien compris.
Nous projetons de faire des tournées nationales et internationales dans les tout prochains jours, après le mois de ramadan. Nous allons relancer la machine pour aller à la rencontre des militants et parler aux Sénégalais, partager leur quotidien.
Une commission avait été mise en place pour réécrire les textes des partis parce compte que les textes que nous avions ne sont plus adaptés à la dimension et l’envergure que le parti a prises. Cette commission a pratiquement terminé son travail.
Nous allons travailler à valider tout cela, à élargir surtout les structures pour accueillir toute cette masse de compétences qui se signalent et qui veulent travailler dans le parti.
Beaucoup d’organisations politiques, au moins une douzaine, ont accepté de discuter avec nous dans la perspective de fusionner pour avoir quelque chose de plus grand.
Je veux dire aux militants, aux militantes, que le congrès dépend d’eux parce que c’est la base qui se rencontre en congrès. Ce n’est pas le bureau politique qui déclenche le congrès.
Lorsque nous aurons 70 à 75 % des communes avec une structuration régulière, il sera très facile d’aller au Congrès, en prenant en compte les impératifs de coût par la suite.
Nous continuerons également à impulser les programmes citoyens et j’en profite pour lancer aujourd’hui l’acte 2 des vacances agricoles patriotiques et nous lançons un appel à toutes les bonnes volontés pour accompagner la jeunesse engagée dans ces activités citoyennes.
Cette année nous venons avec une innovation. En plus des vacances agricoles patriotiques, nous aurons un concept général intitulé Vacances patriotiques (VP) qui ne se déclinera en 4 points.
• Les vacances agricoles patriotiques;
• Les vacances éducatives patriotiques;
• Les vacances citoyennes patriotiques avec des opérations d’entretien des voies publiques par exemple;
• Les vacances médicales patriotiques : nous avons un bassin de 120 médecins et infirmiers qui feront le tour du pays pour offrir aux populations des consultations gratuites.
Des séances de circoncision, des activités d’opération de cataracte, des activités de dépistage, de dons de médicaments, etc. Et nous continuerons à demander aux patriotes à aller faire don de leur sang.
Nous avons en face de nous un homme qui nous dit qu’il est majoritaire dans ce pays, mais qui a peur d’aller à des élections et qui est dans des stratagèmes pour renvoyer ces élections le plus loin possible, pour ne pas dire pour qu’il n’y ait pas d’élections d’ici 2024.
Nous disons qu’il n’est absolument pas question qu’on sorte de 2021. Il faut tenir les élections locales en 2021 et les législatives en 2022 parce que le mandat des députés se termine en juillet 2022.
Je ne sais pas pour les autres, mais le jour où le mandat des députés s’achève, ce jour-là, je ne suis plus député et personne de notre liste ne va me suppléer.
Je lance un appel, un vibrant appel à cette jeunesse sénégalaise. Vous avez compris notre message. Plus que par le passé, vous en avez saisi la quintessence, vous avez vu votre avenir dans ce que nous sommes en train de faire. Mais cela ne suffit pas !
Si vous ne vous inscrivez pas massivement sur les listes électorales, si tous ensemble nous ne faisons pas pression pour qu’il ne soit plus question que Macky Sall décide de qui va disposer d’une carte ou pas,
Si vous ne vous rendez pas massivement dans les bureaux de vote pour aller voter pour votre projet, alors tous les combats que nous menons ensemble, tous les sacrifices que vous aurez consentis, toutes ces morts, tous ces blessés, tout ceci n’aura servi à rien.
Nous avons mis en place un dispositif pour accompagner tout jeune de 18 ans pour l’aider à s’inscrire prochainement sur les listes électorales.
Nous exerçons notre mandat de député dans un environnement d’une hostilité que les Sénégalais ne peuvent pas comprendre. Nous avons en face un groupe parlementaire, Benno Bokk Yakaar, qui nourrit à notre égard une haine viscérale.
Non pas parce que j’ai fait quelque chose de mal, mais parce qu’en tant que député solitaire, je les ai toujours battus dans l’argumentaire.
Je veux continuer désormais à honorer mon mandat de député à ma façon. Dernièrement, j’ai envoyé une série de questions écrites au gouvernement et je vais tenir prochainement une conférence de presse pour faire une restitution aux sénégalais.
Nous n’avons rien contre aucun pays. Mais cette tyrannie est finie. La jeunesse africaine d’aujourd’hui, la nouvelle génération aspire au progrès, au même développement, au même bonheur que d’autres peuples.
Nous ne pouvons plus accepter que nos pays soient pillés pour alimenter d’autres économies. Si c’est ça, c’est être contre quelque chose, je suis contre. Si c’est dire que le franc CFA est une mauvaise monnaie pour nous, c’est être contre quelqu’un, je suis contre.
Si dire que les contrats sur nos ressources naturelles sont léonins et que nous allons les renégocier c’est être contre quelqu’un, je suis contre. Et je l’assume !
Je ne peux pas être sénégalais, aspirer à diriger ce pays, être investi d’un mandat de député et avoir des sens interdits sur les questions qui relèvent de notre politique publique.
Nous sommes dans un monde ouvert donc nous travaillerons avec tout le monde. Il n’y a pas de raison que nous acceptions de travailler avec tel pays et non pas avec d’autres pays. Nous travaillerons avec tout le monde dans le sens des relations équilibrées, gagnant-gagnant.
J’irai à la rencontre de tout leader mondial que je pourrais rencontrer, pour faire connaissance, discuter de notre vision partagée, écouter, parce que c’est extrêmement important. Le Sénégal n’est pas au niveau isolé du monde
Nous ne sommes pas dans une dynamique d’enfermement sur soi. Nous avons notre conception des choses, nous avons nos principes. Nous voulons nous battre pour nos peuples d’abord, mais nous sommes ouverts au monde entier.
Je suis un panafricain !
Je veux que nous ayons des puissances africaines, en attendant d’aller vers une confédération africaine. Pour être une puissance, il faut avoir un territoire, une population importante pour avoir accès aux marchés avant d’aller à la conquête du monde.
Nous travaillons activement depuis 2 ans à la mise en place d’une interafricaine progressiste, parce qu’aujourd’hui, de toutes les internationales politiques il n’y en a aucune qui soit africaine. Elles s’affilient toutes à l’Internationale socialiste, à l’Internationale libérale
À nos compatriotes Africains, nous vous disons que nous menons ce combat au Sénégal, parce que par la force des choses et comme résultante de la décolonisation, notre capacité, notre pouvoir se limite aujourd’hui dans un territoire imposé qui s’appelle le Sénégal.
Mais nous croyons à l’Afrique. Nous vous tendons la main. Nous vous demandons de vous lever dans chaque pays d’Afrique, particulièrement et singulièrement dans les pays d’Afrique francophone.
Levons-nous ! Donnons-nous la main et comprenons que nos pays ne peuvent pas continuer comme ça et que la révolution que nous voulons ne peut pas être une révolution isolée. Elle doit être fondamentalement globale, africaine.
Nous vous tendons la main pour vous dire qu’ensemble, nous allons libérer notre continent et nous allons honorer la mémoire de nos aïeuls de l’Égypte antique à nos empires médiévaux. Il est temps que l’Afrique revienne au-devant de la scène et cela ne dépend que des Africains.

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8 Mar
Mes chers compatriotes, à l'entame de mon propos, je voudrais rappeler que depuis quelques jours, nous ne dormons plus, nous sommes plongés dans nos pensées et dans la tristesse du fait des jeunes tombés sous les balles ces jours. #FreeSenegal 🇸🇳
Nous déplorons ces pertes et prions pour le repos de leur âme. Après les morts, ma pensée va également aux blessés, très graves pour certains. Nous remercions et les chefs religieux et coutumiers qui ont alerté sur ces jours sombres que nous vivons actuellement. #FreeSenegal🇸🇳
Nous remercions également toutes les personnes qui ont porté ce combat pour la démocratie. En ce 8 mars, je rends hommage aux femmes de tout bord. Que l'on ne s'y trompe pas. Ce combat est celui du peuple, pour le peuple, debout pour les acquis démocratiques. #FreeSenegal🇸🇳
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7 Feb
La gravité de l'accusation portée envers ma personne et le fait qu'elle ait occulté l'actualité nationale propre à tous les sénégalais nous amène à venir nous adresser à vous par devoir de vérité.
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