Dans l'épisode de ce soir la violence de l'implicite est incroyablement bien maîtrisée. Depuis 17 ans la série a dû traiter une bonne quinzaine de fois de la question des violences sexuelles sous tous les angles imaginables. Pourtant celui-ci demeurait complètement inédit. #PBLV
J'espère que l'intrigue aura un impact sérieux sur la société et sur le regard qu'on porte aux victimes. Les violences sexuelles n'ont pas de nom, pas de visage, pas de forme : elles concernent tout le monde et peuvent toucher même les personnes qu'on imagine le moins. #PBLV
Le seul mot d'ordre est le soutien total et inconditionnel de toutes les victimes sans distinction. La honte a commencé à changer de camp il y a quelques années, cette intrigue semble bien partie pour démontrer que ce n'est pas encore suffisant et le propos serait justifié. #PBLV
Aucune victime ne devrait avoir honte, pourtant la fiction persiste à ne montrer qu'un profil de victime. Aujourd'hui, cette intrigue brise les idées reçues et montre qu'une victime de violences sexuelles n'est pas un profil, elle peut être n'importe qui, est n'importe qui. #PBLV
La suite s'annonce très prenante. J'espère que le propos demeurera juste. C'est de ce genre d'intrigues sociétales dont je parle quand je dis que notre société a encore besoin de cette série. Parce que même ce qui semblait acquis, elle montre que ça ne l'était pas. #PBLV
Ce qu'elle raconte on le sait mais au fond il est facile de l'omettre et de se dire "c'est trop rare, c'est une exception négligeable". Aucune victime de violences sexuelles n'est négligeable, aucune victime de violences sexuelles n'a à être considérée comme une exception. #PBLV
Voilà pourquoi encore aujourd'hui cette série a son importance. #PBLV
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Je ne sais pas qui est cette personne ni ce qu'elle a fait de mal mais vu ce qui passe dans ma TL je rappelle que même avec une personne qu'on a toutes les raisons de détester je ne suis pas certain que la moquerie soit une réponse adaptée à une explicite détresse psychologique.
Qu'on soit bien clairs, j'ignore tout de ce dont on l'accuse et ce n'est pas de ça dont je parle. Si vous avez des choses à lui reprocher, allez-y, ce n'est pas le problème. Mais alors soyez honnêtes et attaquez-la sur ce que vous avez à lui reprocher directement tout simplement.
Mais quand une personne témoigne d'idées suicidaires, désolé mais j'ai été trop concerné par la question par le passé pour vous laisser l'attaquer là-dessus si vous avez d'autres raisons de le faire. Les idées suicidaires ne sont ni un sujet de moquerie ni un argument de débat.
Heureusement que je sais me servir de Google, un peu plus et j'acceptais la proposition de ma mère de regarder la dernière série des messieurs "on raconte de la merde sur les autistes dans un film et on ne va surtout pas s'excuser d'avoir fait ça malgré les critiques".
Bien que leur série n'ait rien à voir avec le sujet et pourrait même être très bien, je n'oublie pas ce qu'ils nous ont fait et je ne leur accorderais pas le moindre crédit tant qu'ils continueront à ignorer les critiques et à percevoir leur film comme relevant du génie.
Les erreurs ça arrive. Quand on n'est pas concerné on peut déraper et même si ça n'est pas bien c'est pas la question, parce que c'est toujours rattrapable, par les mots comme par les actes, d'autres l'ont fait pas plus tard qu'en 2020 et j'en suis le premier et principal témoin.
Ça fonctionne si bien que je n'ai jamais autant entendu parler d'elle qu'en ce moment. Même lors des sorties des livres et films Harry Potter et des films Les Animaux Fantastiques, je lisais moins souvent son nom. La visibilité, qu'elle soit bonne ou mauvaise, c'est le pouvoir.
J'en viens donc à me demander si la stratégie adoptée est la bonne. Dénoncer c'est bien, mais parler d'elle en continu, ne fait-il pas que renforcer son pouvoir de nuisance au lieu de l'amenuiser ? Que l'on parle de toi en bien ou en mal, ce qui compte c'est qu'on parle de toi.
Et puis c'est pas comme si elle était la seule à penser ce qu'elle pense. La mettre sur le devant de la scène comme c'est le cas aujourd'hui, c'est conforter ceux qui pensent comme elle. Si ses propos n'étaient pas relayés par ses détracteurs, elle serait beaucoup moins soutenue.