La Réunion toujours en plateau au niveau du pic.
Premiers signes de ralentissement sur l'incidence en Guyane.
Le pic est passé en Martinique, peut-être aussi en Guadeloupe.
Le taux d'incidence par région.
En diminution partout, entre -6 et -15%.
Sur le point hebdo SPF (S16).
Au 24 avril, le R avait diminué à 0,9 selon les 3 données utilisées.
Baisse de l'incidence (-13%) et du dépistage (-10%) depuis la semaine dernière.
Les indicateurs hospitaliers.
Depuis la semaine dernière :
Diminution des hospitalisations (-11%)
Diminution des entrées en soins critiques (-13,5%)
Décès toujours en plateau un peu sous 300
Les hospitalisations par région.
Les admissions en soins critiques par région.
En Outre-Mer.
Après un plateau de 2 semaines et une pointe à 6000 patients en soins critiques, au plus haut depuis la mi-avril 2020, un reflux semble enfin s'engager.
Ces deux dernières semaines, entre le 15 et le 29 avril, on a recensé 4151 décès (hôpital + Ehpad), soit en moyenne 297 par jour.
Synthèse.
"Malgré la réduction de l'incidence depuis 2 semaines, la diminution de la pression hospitalière reste très limitée, notamment en services de soins critiques."
Nombre de personnes ayant reçu au moins 1 dose au 27 avril : 14,6 millions (21,8%)
Nombre de personnes complètement vaccinées : 6,1 millions (9,1%)
L'estimation de la CV en Ehpad n'est toujours pas disponible, le temps qu'ils la recalculent convenablement.
Quelque chose d'inquiétant se produit en IDF depuis 15 jours : la fréquence des souches portant N501Y et E484K (s'ils distinguent bien ainsi) augmente, même si le phénomène semble avoir ralenti ces derniers jours.
La technique du criblage ne permet pas encore de distinguer précisément ce que c'est puisqu'elle porte sur des mutations communes. Je suppose que ce qui est comptabilisé au-dessus peut couvrir B.1.1.7 + E484K, B.1.351, P.1, ou même un nouveau variant avec N501Y et E484K.
En IDF, un bon tiers de la population a été infectée depuis le début de la pandémie, et 18% de la population a reçu au moins une dose de vaccin, donc au moins 40% de la population présente une forme ou une autre d'immunité.
Cette montée de l'immunité en population modifie le paysage dans lequel évolue le virus. On voit ainsi que les variants avec E484K (mutation associée à de l'échappement immunitaire) représentaient 16,2% des 1041 génomes séquencés fin mars en IDF.
Le point hebdo mentionne ainsi que « depuis le début du mois d’avril, une augmentation du nombre de cas confirmés d’infection par le 20I/484K [= B.1.1.7 + E484K] a été observée en Ile-de-France et...
... dans une zone limitée autour de Brest en Bretagne, laissant suspecter un début de transmission communautaire dans ces deux zones géographiques. »
Ce variant n'a pas spécialement perçu au Royaume-Uni ou ailleurs, mais c'est à noter.
Au cours des prochains mois, on va encore prendre plusieurs dizaines de points dans l'immunité en population (25 à 40 par l'aiguille, ainsi que les 2 à 3% infectés chaque mois). La majorité de la population ne sera plus immunologiquement naïve, dans le contexte...
... d'une transmission de masse, puisque les délires du monarque vont nous laisser sur les bras des dizaines de milliers d'infections par jour. On va donc jouer à la roulette avec l'évolution en indiquant au virus la direction "échappement immunitaire".
Et, même si ça devrait encore baisser (lentement...) pendant quelque temps, on repartira de bien haut pour la nouvelle phase de croissance exponentielle que vont déclencher les réouvertures, avant que la majorité des adultes n'aient eu accès au vaccin.
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Carte du taux d'incidence par département (nombre de cas détectés pour 100 000 habitants sur les 7 derniers jours disponibles, ici du 6 au 12 avril).
La France était à 333,4 jeudi dernier (335,5 après consolidation), aujourd'hui elle est à 407,5.
On est sortis d'une semaine à "double dimanche" contenant le lundi de Pâques férié, d'où le rebond de l'incidence après une chute artificielle de ~75 points la semaine dernière. Ce n'est pas une hausse réelle.
Du coup, je ne mets pas la tendance sur les départements.
En résumé, depuis le 1er avril on est restés sur un plateau au niveau du pic : incidence à 420 en métropole le 1er avril contre 414,3 aujourd'hui.
Carte du taux d'incidence par département (nombre de cas détectés pour 100 000 habitants sur les 7 derniers jours disponibles, ici du 30 mars au 5 avril).
La France était à 393,3 jeudi dernier (396,7 après consolidation), aujourd'hui elle est à 333,4.
On est sur une semaine à "double dimanche" du point de vue de l'activité, avec le lundi de Pâques férié, d'où une chute artificielle de l'incidence de ~75 points. Normalement, on devrait être à ~410.
Du coup, je ne mets pas la tendance sur les départements.
Le taux d'incidence par classe d'âge (ne contient pas la valeur d'aujourd'hui).
Carte du taux d'incidence par département (nombre de cas détectés pour 100 000 habitants sur les 7 derniers jours disponibles, ici du 23 au 29 mars).
La France était à 325,4 jeudi dernier (328,2 après consolidation), aujourd'hui elle est à 393,3.
Hormis les quelques milliers d'habitants de Saint-Pierre-et-Miquelon, en mode zéro Covid depuis des mois, aucun département n'est sous le seuil d'alerte à 50.
1. Évidemment, en laissant B.1.1.7 en croissance exponentielle depuis plus de TROIS mois, le forcené pandémique de l'Élysée, toujours aussi tragiquement incompétent, a perdu son "pari" criminel sur notre santé et nos vies (ci-dessous, l'évolution en 2 mois).
2. Pour justifier son inaction criminelle depuis janvier, Macron a encore ressorti cet élément de langage d'une stupidité sidérante : "chaque jour de non-confinement était un jour gagné".