Thread : Le rôle des Marabouts 👳🏻♂️ dans la société Kabyle :
Les Arabes ainsi que les Kabyles ont une grande vénération pour les marabouts, pieux personnages qui remplacent parmi eux les ministres et les ulémas des villes.
Tout individu qui s’est rendu célèbre par ses vertus, par sa probité, par une conduite exempte de cupidité et de violence, enfin par sa grande régularité à s’acquitter des devoirs de la religion, peut devenir marabout ou saint.
Objet de l’ambition générale, ce haut titre est environné d’une espèce de culte, et devient la source de la noblesse. Si les fils sont vertueux comme les pères, la considération pour eux ne fait que s’accroître; s’ils cessent de l’être, la qualification leur reste.
Les marabouts interviennent en qualité de pacificateurs dans les querelles particulières; ils sont consultés pour les guerres de tribu à tribu; ils prophétisent, exorcisent, et donnent des réponses plus ou moins satisfaisantes à ceux qui les consultent.
Les plus vénérés vivent dans des Zaouïas au milieu des tombeaux de leurs ancêtres; réunissant autour d’eux les jeunes gens qui préfèrent le calme de l’étude au tumulte de la guerre.
Ils les familiarisent avec les différentes interprétations du Coran, au bout de quelques années d’étude ces adeptes prennent le titre de thalebs (savants).
Les élèves qui fréquentent les Zaouïas n’y apportent que leur linge et leurs habits, car ces écoles sont gratuites ; « la science de la loi, dit le Coran, ne doit pas se vendre. »
Ils y sont nourris à l'aide de nombreux présents que le marabout reçoit en vivres, bestiaux et argent, des tribus qui protègent la Zaouïa. L’enceinte de ces lieux est sacrée; tout homme poursuivi pour un crime ou un délit y trouve un asile inviolable.
Les Imrabden ont aussi eu une grande importance lors des guerres contre tous les envahisseurs, aussi bien turques, espagnols ou français, ce sont les marabout qui soulèveront la Kabylie à travers de multiples insurrections, en tant que guerre saintes
Liste des marabouts connus en Kabylie :
• Hocine Aït Ahmed est le descendant du Cheikh Mohand El Hocine
Lalla Fadhma N'soumer, Marabout qui porte le titre de "Lalla" ("Sainte"), issue d'une famille marabout influente du Djurdjura
La famille Mokrani, chefs des insurrections de 1871, grande famille maraboutique des Bibans, issue du trône du royaume d'Aït Abbas
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Quel est le style de combat des Kabyles lors des guerres et batailles d'Antan ?
Les kabyles étaient réputés pour leur férocité au combat dès lors des expéditions Française en Kabylie, notre style de combat était une sorte de guerilla, nous utilisions notre environnement grâce à une maîtrise parfaite de nos terres
Armés d’un long fusil, d’un sabre droit et d’une paire de pistolets, les Kabyles s’avancent au combat tribu par tribu, chacune marchant sous son drapeau porté par le plus brave.
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La vérité sur la mort du colonel Amirouche 🔰🐺
Une véritable légende s'était édifiée, autour du personnage d'Amirouche. Il était pour les musulmanes de Kabylie un chef invulnérable, qui depuis des mois et des mois tenait tête à l'armée française et à ses chefs les plus qualifiés.
Le général Massu avait lui-même commandé, dans le secteur de Dra-El-Nizan, une opération dirigée contre lui. Les militaires eux-mêmes en étaient venus à le considérer comme leur plus dangereux adversaire.
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Le mythe de "La nuit rouge de la Soummam" ⛰️
Durant la Bleuite (opération française), le commandant Si H'Mimi et Amirouche perpètrent un massacre en 1956 dans la Soummam.
Appuyé par les sources coloniales qui traitaient Amirouche Aït Hamouda de terroriste sans pitié je le rappelle, la France se servit de cette évènement en exagérant le nombre de morts.
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Sidi Ahmed U El Kadi : Le monument oublié de Kabylie.
L'origine des U El Kadi (Belkadi) remonte au XIIIème siècle, Ibn Khaldoun cite dans " Histoire des Berbères" un célèbre juriste Abu El Abbas El-Ghobrini, cadi de Bgayet (Bejaïa) au compte du roi Hafside Abou El-Baka. Comme nous pouvons le voir à son nom,
il est originaire de la célèbre tribu Aït Ghobri, il naquit en 1246 et mourut en 1316, en plus de sa fonction cité précédemment il était aussi un savant, diplomate et histoirien. À sa mort à Bgayet la veuve du cadi alla se refugier avec son fils à la cour du roi de Tunis où