(Quant au "rapport", manifestement il n'a jamais existé.)
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Pourquoi ce silence obstiné face aux demandes d'élus, associations, journalistes, et alors que ce dossier recevait un écho considérable ?
Pourquoi, si ce courrier date bien du 23 déc., MM. Lejoindre et Najdovski se sont-ils refusés à le publier, durant plusieurs mois ?
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Cette affaire, à la fois "anecdotique" et hautement symbolique, me paraît parfaitement représentative :
Un cumul d'approximations, d'erreurs, de mauvaise gestion, de refus du dialogue et d'autocratie, qui aboutit à un triste et irrémédiable saccage.
Donc, comme l'on relevé de nombreux intervenants, le fiche du "rapport" n'est pas en réalité celle de la glycine. C'est celle d'un marronnier, avec les photos de la glycine.
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Le numéro d'identification est également faux. Le vrai est le 235 235 (source : Paris Data Arbres).
Au minimum, tout cela n'est pas sérieux du tout.
Au pire, on peut se demander s'il ne s'agit pas d'un document truqué.
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Voici une photo ancienne de la cour avec ses portes en ferronnerie, et l'aspect actuel.
(Suite ⤵️)
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Vue d'ensemble avant / après.
(Sur la photo ancienne, on voit in-situ les 6 portes, qui seront vendues à Drouot le 18 mai.)
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Les restaurateurs ainsi que la Ville de Paris, propriétaire et maître d’œuvre, ont jugé qu'il était préférable de revenir à l'état du XIXe siècle, avec des portes de grange, plutôt que de conserver les grilles.
L'affaire des portes de l'hôtel de Lauzun prenant des proportions assez énormes et le tweet initial s'avérant en partie erroné, j'ai décidé de le supprimer et de le refaire :
Des portes de ce monument historique ont bien été vendues par @Paris, pas la porte principale.
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Moins de 24 h après ce tweet, l'affaire figure déjà dans la notice Wikipedia consacrée à ce monument historique.
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Ces portes paraissent avoir été retirées lors d'une restauration en 2001, ou en 2012 lors du réaménagement contesté de cet hôtel particulier pour accueillir un association loi de 1901, l' Institut d’études avancées de Paris.
J'ai commis une erreur : je n'ai pas compris sur le coup que c'étaient DES portes, pas toutes, qui étaient vendues, et pas celle que je montre. Le problème reste entier.
Et ce n'est pas à des gens qui mentent à longueur de journée de donner des leçons de rigueur.
@Paris reconnaît qu'elle a détruit les fontaines de la Porte de La Chapelle.
Toujours aussi franche, elle le fait à demi-mots et par la voix d'un responsable anonyme, dans le Figaro du 30 avril. Mais l'affaire ne fait que commencer.
Qui a ordonné la destruction de ces monuments appartenant à la collectivité ?
L'Hôtel de ville, le maire du 18e à l'époque @danielvaillant, son premier adjoint @EricLejoindre, le fonctionnaire responsable du chantier...?
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Où sont passés les mascarons ?
M. Lejoindre affirme sans rire qu'ils sont dans les dépôts de la ville mais qu'on ne les retrouve pas. C'est au minimum l'aveu d'une gestion erratique.
On ne parle pas là d'un plot de chantier, mais d’œuvres d'art, qui ont une valeur.
Outre les rafistolages avec du scotch, toute l'alimentation de l'éclairage public de ce pont est assurée par des fils pendouillants provisoires, depuis 7 ans.
Ce n'est pas un cas isolé, il y en a dans tous les quartiers de #saccageparis. Sans doute des centaines.
Ah oui, pour ceux qui ne veulent jamais croire aux preuves des défaillances graves de cette équipe municipale, allez voir par vous-même. Pour cet exemple, c'est là :