En quelques jours, plus de 210 personnes ont été tuées dont 198 Palestiniens et 10 Israéliens.
Le bilan ne cesse de s’alourdir.
Il y a urgence ! Le @UNSC_Reports doit condamner fermement ces violences.
2 événements sont à l’origine de l’escalade de ces violences :
➡️la menace d’expulsion de plusieurs familles palestiniennes à #SheikhJarrah au profit de colons israéliens
➡️les restrictions des manifestations de Palestiniens à la porte de Damas dès le début du Ramadan.
En plus de ces événements récents, des causes plus profondes peuvent expliquer les tensions actuelles :
➡️L’impunité des responsables des violations des droits humains et des crimes de guerre
➡️La discrimination envers les Palestiniens et leurs déplacements forcés
1⃣ Condamner FERMEMENT les violations des droits humains dans les territoires palestiniens occupés.
2⃣ Exhorter Israël et le Hamas à respecter le droit international.
En tant que proche allié d’Israël, les États-Unis ont un rôle clé à jouer.
Interpellez le Secrétaire d’État @SecBlinken pour lui demander que les États-Unis interviennent rapidement afin de mettre fin à ce cycle de violences. bit.ly/3ylDI19
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Demain, aura lieu le procès de Frédéric Vuillaume poursuivi pour délit d’« attroupement ».
Pourquoi ce procès est important ?
➡️ Attaque du droit de manifester
➡️Multiplication des arrestations arbitraires
➡️Utilisation du droit pénal contre des manifestants pacifiques
Frédéric Vuillaume est l’un des visages qui illustrent la criminalisation des manifestants pacifiques en France.
Intimider les manifestants par des arrestations abusives peut, à terme, dissuader de nombreuses personnes d’aller manifester. amnesty.fr/focus/quest-ce…
Depuis deux ans, il est la cible régulière des autorités parce qu’il participe activement à des manifestations.
Gardes à vues, perquisitions, procès... sa participation au mouvement des Gilets Jaunes semble poser problème aux autorités françaises. amnesty.fr/actualites/fra…
Pour lutter contre l'impunité, un dispositif existe : la compétence universelle.
Elle permet à un État de poursuivre ou de juger un crime, même s'il n’a pas été commis sur son territoire ou par l’un de ses ressortissants.
En France, ce mécanisme est entravé.
Explications. 👇
Le 19 mai, les discussions autour de la proposition de loi « Pour la confiance dans l'institution judiciaire » ont débuté à l'@AssembleeNat.
C'est l'occasion de lever les restrictions qui rendent difficile voire impossible l'accès à la compétence universelle pour les victimes.
1er verrou.
L’auteur présumé d’un crime de guerre, d'un crime contre l'humanité ou d'un génocide ne peut être poursuivi que s’il réside habituellement sur le territoire français.
Cela lui permet de séjourner en France en tout impunité du moment qu’il n’y fixe pas sa résidence.
Tainika Somerville est aide-soignante dans une maison de retraite aux États-Unis. Elle est en première ligne face au Covid-19.
Le 2 avril, elle a été licenciée après avoir dénoncé le manque d’équipements de protection individuelle.
Cette professionnelle de la santé a 8 enfants. Elle est aide-soignante depuis 20 ans. Elle a simplement exprimé des inquiétudes légitimes sur sa sécurité et celle de ses patients.
Une audience est prévue le 22 septembre pour statuer sur son cas. Mais Tainika risque d’attendre des mois avant de savoir si elle peut oui ou non récupérer son travail.
IMPORTANT
En France, des personnes ont été frappées ou tasées par les forces de l’ordre lors de contrôles de police liés au confinement, alors qu’elles ne présentaient pas de danger.
C’est inadmissible et totalement illégal.
Parfois, les policiers ont utilisé des techniques dangereuses tel que le plaquage ventral.
Nous demandons la suspension de cette technique car elle peut entraîner la mort par asphyxie.
Parfois, les forces de l’ordre ont utilisé le taser en mode « contact »,mode dont le seul effet est d’infliger la douleur. Ce mode d’utilisation doit être interdit.
Comme vous le savez, l’enquête administrative de l’IGPN n’établit pas de lien entre l'intervention de la police et sa disparition et ne remet pas en cause l’intervention des forces de l’ordre.
Pourtant….
Pourtant, selon le droit international, tout recours à la force doit être strictement nécessaire ET proportionné pour être légitime, qu’il s’agisse d’une riposte ou d’une charge de la police.