Une exposition prénatale (vers la 26ème semaine) au produit de dégradation du glyphosate AMPA est associée à un rapport de chance plus élevée de naissances prématurées dans une petite étude cas-témoins nichée de Puerto Rico
Résultats marginalement significatifs pour le glyphosat
Résultats marginalement significatifs pour le glyphosat
Les [glyphosate] étaient légèrement inférieures dans cette population par rapport à celles d'autres études sur la population générale
Cette étude sur ~250 mères est la plus grande disponible parmi les études utilisant des biomarqueurs d'exposition au glyphosate
Cette étude sur ~250 mères est la plus grande disponible parmi les études utilisant des biomarqueurs d'exposition au glyphosate
Les auteurs ont évalué la naissance prématurée pour deux raisons. Premièrement, des preuves expérimentales et des études animales indiquent qu'il s'agit d'un effet indésirable plausible pour la santé lié à l'exposition au glyphosate
Deuxièmement, la prématurité est un problème de santé publique majeur, mais mal compris, qui contribue à des effets potentiels à long terme sur la santé. Les points forts de l’étude comprennent sa conception (une étude cas-témoins nichée dans une cohorte de population générale)
L’exposition est basée sur la mesure du glyphosate et de l’AMPA dans l’urine. Je trouve ça bien qu'ils aient fait un DAG pour voir les facteurs de confusion potentiel +++ Il y a eu beaucoup d'analyses de sensibilité concordantes
La principale limite de cette étude est la taille
La principale limite de cette étude est la taille
C'est difficile d'avoir des biomarqueurs sur de grande population. Ensuite, quand on mesure avec un biomarqueur, on ne peut pas s'avoir la source de l'exposition. Or dans le cas de l'AMPA, on peut en retrouver ailleurs que dans les pesticides comme les détergents
J'ai noté aussi qu'il y a une différence sur les antécédents de naissance prématurée, qui est un facteur de confusion mais ils ont pris en compte ça dans le modèle
ehp.niehs.nih.gov/doi/10.1289/EH…
ehp.niehs.nih.gov/doi/10.1289/EH…
Pour finir, il y a clairement un manque d'études de ce type ou de cohorte en population générale parce que c'est vraiment compliqué d'avoir des données d'exposition aux pesticides (et coûteux)
Dans ma thèse, j'ai des données sur les pesticides persistants mais malheureusement je ne suis pas sûr d'avoir le temps d'analyser ça comme c'est compliqué à traiter...
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