Le compte Twitter de la campagne du candidat LREM aux régionales en Bretagne, Thierry Burlot, diffuse un visuel sur les algues vertes qui utilise la couverture de la BD d'@ileraud. Pas sûr du tout que l'autrice apprécie. D'autant qu'il travestit la réalité. Explications. ⬇️
La grande plage de Saint-Michel-en-Grève, près de #Lannion, est brandie en exemple par les candidats de la majorité sortante. Burlot, vice-président à l'Environnement, l'a citée hier lors du débat sur France 3. Le président PS sortant Chesnais-Girard y a fait une halte samedi.
Si en ce début de saison la Lieue de Grève apparaît (presque) immaculée, contrairement à plusieurs sites de la baie de Saint-Brieuc ou du Morbihan, aucune conclusion hâtive ne doit en être tirée. Voici ce que déclarait Sylvain Ballu du Ceva fin avril.
On peut observer de grandes fluctuations ces dernières années sur le graphique généré par l'Observatoire de l'environnement en Bretagne à partir des données du Centre d'étude et de valorisation des algues (Ceva). Difficile d'y voir un déclin en surface.
Si la concentration en nitrates est passée sous le seuil réglementaire (50 mg/l), ce n'est pas suffisant. 21 mg sont largement suffisants pour créer une marée verte. Les scientifiques établissent l'objectif à 10 mg, ce qui resterait probablement plus qu'avant-guerre.
En fait, on peut même renverser l'argument de Chesnais-Girard et Burlot : en dépit des réels efforts des éleveurs bovins du bassin versant de la Lieue de Grève, les résultats restent incertains. Des décennies de laxisme environnemental se payeront encore longtemps.
Sans oublier que la Lieue de Grève n'est pas représentative de la situation régionale, qui - rappelons-le -, a poussé le tribunal administratif de Rennes à rendre une décision qui contraint l’État à prendre des mesures réglementaires sous quatre mois.
Alors que la probité des hommes politiques fait de nouveau la une avec la condamnation définitive de Nicolas Sarkozy pour corruption dans l'affaire Bismuth, des élus du Finistère mènent actuellement campagne pour assouplir le délit de "prise illégale d'intérêts" !
Un véritable story-telling se déploie, avec la complaisance de la PQR bretonne, pour transformer en blanches colombes des élus condamnés pour manquement à leur devoir de probité ou faisant l'objet d'une enquête.
L'autre manière de ne pas être condamné étant de respecter la loi.
Ce faisant, les édiles en questions peignent à leurs dépends le tableau d'une démocratie locale de très basse intensité.
Conseil de lecture, ce guide édité par @l_amf "pour mieux gérer les risques d'atteintes à la probité".
Une rivière rendue marron par le lessivage de champs aux talus arasés, dès le premier orage venu. Cela se passe aujourd'hui dans le Finistère, département de @SandrineLeFeur, nouvelle présidente de la commission du développement durable à l'Assemblée nationale. 1/
@SandrineLeFeur Thierry Larnicol, qui représenta les conchyliculteurs à la commission locale de l'eau, parle d'une rivière martyre et de « discours volontaires des politiques qui s'effacent instantanément au premier regard de travers du premier dirigeant agricole ». Comment lui donner tort ?
Je ne peux que vous encourager à lire et partager l'enquête sur la destruction du bocage breton que nous avons publiée en début d'année. Elle est en accès libre pour que chacun s'en saisisse... Parlementaires compris. 👀
La candidate RN de Saint-Brieuc François Billaud n'a visiblement pas reçu les consignes de son parti pour nettoyer ses réseaux sociaux. Rien qu'en mai, elle partageait un hommage à l'antisémite notoire Dominique Venner et un montage faisant de Macron le pantin d'Attali et Soros.
Interrogée par @OuestFrance22 après l'article de @libe, la déléguée départementale du RN des Côtes-d'Armor plaide « l'humour grattant ». Reconnaissant donc l'authenticité du compte Facebook et par conséquent ces autres partages, aux sous-entendus antisémites évidents.
@OuestFrance22 @libe Son profil regorge de références à des personnalités de l'extrême droite radicales telles que Bernard Lugan, figure de l'Action française, parti monarchiste de Charles Maurras, ou l'abbé Perrot, nationaliste breton favorable à la politique raciale de l'Allemagne nazie.
La haine antisémite s'est encore exprimée dans les Côtes-d'Armor ce weekend, avec la profanation d'une stèle érigée en mémoire des résistants assassinés par les SS, à Plœuc-L’Hermitage. Exactement 79 ans après les faits.
Les actes néo-nazis s'enchaînent dans le département. ⬇️
Il y a dix jours, un Costarmoricain de 31 ans a été condamné pour des propos antisémites tenus sur internet. À la barre, il s'est présenté comme « un inconditionnel d’Hitler ».
Le néo-nazi jugé le 6 juillet à Saint-Brieuc avait déjà été condamné à de la prison pour avoir tagué une croix gammée et d'autres inscriptions du même acabit sur deux éoliennes de Saint-Caradec. Le compte @JCoupable lui promet d'autres procès.
Non @LeaSalame, « tous les autres journalistes » n'ont pas à « balayer devant leur porte » au sujet de l'intox gouvernementale sur les 1 200 € du minimum contributif.
Les rubricards qui l'écrivent depuis un mois n'ont sûrement pas la carte du club. Mais ils ont fait le taf. ⬇️
Le 15 janvier dans @Mediapart, @dan_mdpt explique pourquoi « parmi les "petites retraites", personne ou presque ne touchera à partir de septembre prochain les fameux 1 200 euros annoncés ». S'appuyant sur un rapport du groupe d'experts Smic de 2018.