Alain Finkielkraut invité par France 5 à commenter la gifle à Macron : “Il faut s’interroger sur la radicalisation des pensées et des discours. (…) L’un des symptôme, c’est l’idéologisation de l’antiracisme.”
Ben voilà, la baffe à Macron, c’est la faute des antiracistes.
Finkielkraut sur la condamnation du gifleur : “J’ose espérer que la justice aurait été aussi sévère dans le cas où l’assaillant aurait eu un profil plus à gauche. Il est clair que la justice est très, très partiale aujourd’hui.”
C’est toujours l’extrême droite qu’on martyrise.
Anne-Elisabeth Lemoine : « Marine Le Pen parle d’un “acte isolé, le produit d’une bouillie idéologique”. C’est le symbole de l’époque actuelle, cette bouillie idéologique ? »
Et prendre Marine Le Pen comme référence intellectuelle, c’est le symbole de l’époque actuelle ?
Finkielkraut à propos d’Enthoven qui voterait Le Pen plutôt que Mélenchon : “Il a le droit de dire ça, c’est pas si grave.”
Finkielkraut : “Les grands journaux antiracistes ne disent rien des rodéos sauvages devant l’hôtel de ville de Lyon. Si je regarde CNews, c’est précisément parce que cette information y est donnée.”
Avec le recul offert par Zemmour.
Pierre Lescure : “Un mot de la cancel culture. A l’université d’Oxford, des étudiants ont décroché un portrait de la reine d’Angleterre, considérant que le royaume était le symbole du colonialisme.”
Euh… Je suis perdu. On est sur France 5 ou sur CNews ?
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Une soirée sur LCI.
Alain Finkielkraut : “Je ne voterai jamais pour un candidat du Front populaire, fût-il socialiste. Si je devais choisir entre Aymeric Caron et Louis Aliot, je choisirais Louis Aliot. Si cordon sanitaire il doit y avoir, c’est vis-à-vis de la France insoumise.”
Ruth Elkrief regrette l’opposition des syndicats au RN : “Jordan Bardella a annoncé qu’il comptait tenir une conférence sociale à l’automne. Que se passera-t-il ? Y aura-t-il des manifestations, des troubles, des oppositions qui ne permettront pas le dialogue social ?”
Nicolas Bouzou : “Le programme économique du Nouveau Front populaire est complètement fou. La politique d’interventionnisme, d’illibéralisme, de dépense publique est beaucoup plus débridée du côté du NFP que du côté du RN.”
Pourquoi laisser le monopole de l’extrême droite à Pascal Praud ? Avec Marshall et Truchot, “Les grandes gueules” s’emploient à le concurrencer chaque matin sur RMC Story.
Pari réussi : la petite sœur de BFMTV s’élève brillamment au niveau de CNews. telerama.fr/television/les…
CNews a Jean Messiha, RMC Antoine Diers. C’est très pratique, les militants d’extrême droite qui “abandonnent” la politique : on peut les inviter sans compter et sans décompter leur temps de parole pour propager leurs délires racistes et islamophobes. telerama.fr/television/les…
Pour que la haine puisse ainsi se répandre à longueur d’antenne, il faut vraiment que la France soit un pays de racistes dégénérés. Il n’y a pas d’autres mots. La honte.
Et total soutien @NassiraELM. telerama.fr/television/la-…
Pendant ce temps, sur CNews, on disserte sur le profil des manifestants. Un syndicaliste policier : “C’est des étudiants qui font socio, psycho, des artistes, des intermittents du spectacle, des fils à papa.” Élisabeth Lévy : “Y a des absents, les casseurs venus de banlieue.”
Alexandre Devecchio : “Les gens qui tapent des flics, ce sont des minorités politisées, des gauchistes, des antifas qui ont des méthodes de fascistes. Emmanuel Macron fustige une peste brune imaginaire, que je n’ai jamais vue, il n’a pas le même discours sur la peste rouge.”
Le syndicaliste Matthieu Valet confirme sur BFMTV : “Sur les interpellés qu’on a fait samedi soir, y a beaucoup de gens fichés S, de la mouvance ultragauche, black blocs ou antifascistes.”
#ReformeDesRetraites
La manifestation du 7 février à Paris vue par BFMTV.
Deux heures trente de bandeaux affolants…
… Et d’images effrayantes…
… Au besoin, divisez l’écran et diffusez deux images des mêmes poubelles en train de brûler sous deux angles différents pour donner l’illusion que Paris est à feu et à sang.
(Mes pensées aux familles des poubelles.)
“Il n’y a aucun responsable politique identifié de Bolsonaro dans ces manifestations.”
“Si on se demande à qui profite le crime, le crime profite à Lula.”
Tout s’éclaire : Lula a fomenté un “putsch de pieds nickelés” pour discréditer les bolsonaristes.
Saluons la cohérence de CNews : ses experts voyaient déjà dans l’invasion du Capitole, le 6 janvier 2021, une manipulation des antifas pour discréditer les trumpistes. telerama.fr/ecrans/invasio…
Pendant ce temps, sur BFMTV, Jean-Sébastien Ferjou s’échine à légitimer les putschistes : “Lula suscite une véritable inquiétude chez les classes moyennes brésiliennes urbaines. Quand il parle de liberté, y a de véritables inquiétudes par rapport à Lula.” telerama.fr/ecrans/tentati…