Les cas explosent, mais les décès hospitaliers sont toujours en baisse. Donc tout va bien ? Pas si sûr. (1/n)
Il est important de rappeler qu’il y a un décalage entre les cas, les hospitalisations et les décès. On a observé ces décalages à chaque vague. Par exemple, le pic des cas de la 2è vague est intervenu le 31/10. Le pic des hosp. et décès sont intervenus 2 à 3 semaines après. (2/n)
Ces décalages sont, j’imagine, “naturels”, dépendants de l’évolution de la maladie. Les personnes sont infectées, puis leur situation s’aggrave, elles sont hospitalisées, puis parfois décèdent. (3/n)
Il est intéressant aussi de noter qu’il y a un décalage entre les admissions à l’hôpital et le nombre de lits occupés.
Les admissions à l’hôpital sont décalées d’une à deux semaines sur les cas. Le nb de lits occupés est lui-même décalé d’environ une semaine sur les adm. (4/n)
Les données hospitalières et décès sont donc retardées par rapport aux cas. Mais un deuxième phénomène entre en jeu. L’été dernier, les hospitalisations ne se sont envolées qu’un mois et demi (!) après les cas positifs. (5/n)
Explication la + probable ? La vague épidémique de l’été 2020 concernait d’abord les jeunes faisant très peu de formes graves. Il a fallu attendre fin-août, début septembre, et le transfert de l’épidémie vers les personnes + âgées pour voir une explosion des hosp. et décès. (6/n)
La situation actuelle me paraît similaire à celle de l’été dernier. Les cas augmentent, les hospitalisations sont en baisse encore. (7/n)
Si vous avez bien suivi, on ne s’attendait pas à une croissance du nombre de lits d’hôpital occupés avant le ~18 ou 20 juillet, soit 3 semaines après le début de la hausse des cas. Donc la non hausse actuelle ne prouve pas grand chose, pas avant cette date du moins. (8/n)
Les admissions à l’hôpital ont d’ailleurs commencé à croître depuis le ~10 juillet (soit une à deux semaines après le début de hausse des cas). (9/n)
Difficile de prédire ce qui va se passer désormais car : 1. Je ne suis pas devin. 2. Je ne suis pas épidémiologiste. 3. Des nouveaux facteurs entrent en jeu. D’un côté des variants plus contagieux et virulents, de l’autre la vaccination et l’immunité naturelle.
(10/n)
On a des indices en regardant ce qui se passe au Royaume-Uni. Il y a, en proportion, moins d’hospitalisations qu’avant pour un nombre donné de cas positifs. Mais on y observe quand même une hausse sensible des formes graves. (11/n)
En France, il doit rester > 35% de la population qui n’est pas immunisée (45% ne sont pas vaccinés, mais une partie de ces personnes ont probablement été contaminées), dont 1 million de personnes âgées. (12/n)
Pour revenir au cas du Royaume-Uni, Il y a en ce moment environ 32 décès hospitaliers chaque jour. En décembre dernier, avec le même nombre de cas, il y avait 550 décès chaque jour. (13/n)
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Bientôt, lorsque vous cliquerez sur le lien d’un SMS vous annonçant (à tort) qu’il faut payer une nouvelle carte vitale, des frais de douane ou une vignette Crit’Air, vous atterrirez sur cette page.
Concrètement, l’ARCOM pourra demander de bloquer ces sites frauduleux (via le DNS). Cette disposition fait partie du projet de loi « Sécurisation et Régulation de l’Espace Numérique » de @jnbarrot. #pjlSREN
Par ailleurs ce texte apporte une transposition des réglementations européennes DSA/DMA.
Favoriser la collaboration entre l’Etat et les citoyens, notamment dans la production de logiciels numériques communs, est important. Heureux de pouvoir évoquer le sujet aujourd’hui à l’occasion du lancement de la deuxième saison de l’Accélérateur d’Initiatives Citoyennes !
Et je connais le sujet : CovidTracker et Vite Ma Dose ont, quelque part, complété le service public.
L’Etat doit favoriser l’émergence de ces services citoyens. Cela passe par l’Open Data, et un accompagnement financier, administratif, technique de ces solutions.
Il nous faut aussi favoriser les communs numériques, ces initiatives numériques dont la production est ouverte (code en open source, données en open data), et la gouvernance transparente. Cela nous permettra d’être + efficace, et de respecter nos ambitions de souveraineté.
Une page se tourne pour moi, je deviens conseiller du Président de la République, sur les sujets de la stratégie numérique et des données publiques. Parmi mes objectifs, l’un me tient particulièrement à cœur : continuer de faire émerger un service public de la donnée.
Toute mon énergie sera dirigée en ce sens. Aider à structurer le numérique au sein de l’État. Continuer d’ouvrir toutes les données de l’État qui peuvent l’être. Et créer les conditions de leur valorisation. Offrir des outils intuitifs à destination des citoyens, élus, agents...
Ce sont des enjeux de transparence, d’information, et d’accompagnement. Les données d’État doivent aider et guider les acteurs locaux et nationaux dans leur action. Elles doivent éclairer les débats publics entre citoyens.
RTE a publié hier sa réactualisation des perspectives du système électrique pour cet hiver 2022-2023. Aurons-nous des coupures d’électricité ? Les réacteurs nucléaires sont-ils opérationnels ? Regardons de plus près… 👇🏻
D’abord, qui est RTE ?
Il faut faire la distinction entre production, transport et fourniture d’électricité. RTE est chargé du transport. Cette énergie est produite par d’autres acteurs (EDF, Engie…), et vous est fournie par encore d’autres (EDF, TotalEnergies, Ekwateur…).
RTE étant transporteur, ce sont eux qui sont responsables de faire correspondre la production d’électricité avec les besoins de consommation. Pour cette raison, ils ont besoin de suivre précisément certains indicateurs, et de faire des estimations/prévisions.
Le nombre de cas positifs au Covid19 détectés continue d’augmenter, +57% en une semaine : on en relève un peu plus de 28 000 chaque jour.
Mais le taux de croissance semble se tasser, après avoir atteint un pic à la mi-septembre.
On sait que cette hausse des cas est portée par les enfants et adolescents.
On observe désormais une petite baisse des cas chez les tout petits (0-2 ans et 3-5 ans) depuis le ~15 septembre, après une hausse sur les dix jours précédents.
Les #JEP2022 représentent une belle occasion de découvrir notre précieux patrimoine ! Quelques uns des lieux qu’on peut visiter gratuitement chaque année à Paris ⤵️
Le Palais de l’Élysée, et ses beaux jardins.
Le bureau du Président de la République (deuxième photo), de la Première dame, et de nombreux salons sont ouverts au public.
L’Assemblée Nationale peut aussi être visitée.
Son hémicycle, sa salle de réception, et même sa bibliothèque.