L'accélération de la vaccination depuis les annonces d'Emmanuel Macron mi-juillet pourrait permettre de réduire assez nettement le pic possible des hospitalisations à la rentrée, d'après les nouvelles modélisations de l'Institut Pasteur. #Covid19
Avec un R de 2,
• 500 000 injections/jour, des couvertures vaccinales de 30% (12-17 ans), 70% (18-59 ans) et 90% (60 ans et+) : 4 800 hospitalisations quotidiennes
• 700 000 injections/jour (comme actuellement), des couv. de 30%/90%/95% : 2 500 hospitalisations quotidiennes
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"Dans la majorité des scénarios, le pic survient en septembre avec une pression sur le système hospitalier qui peut devenir importante dès le mois d’août dans les scénarios les moins favorables". On observe des tendances similaires pour les admissions en soins critiques.
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Cela étant, une réduction du taux de transmission R par d'autres types de mesures "reste importante pour réduire davantage l’impact de la vague sur le système hospitalier", et "de petites réductions peuvent avoir un impact important".
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Pour ce qui est des cas quotidiens de variant Delta, le pic projeté mi ou fin août varie de 40 000 à plus de 100 000 selon les scénarios (un peu plus de 18 000 actuellement).
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Pasteur juge aussi que "l’augmentation pour l’instant limitée des hospitalisations en Angleterre peut laisser penser que l’impact de cette vague sur le système de santé français pourrait être limité", mais la couverture vaccinale est + avancée au R-U.
Comme toujours, ces travaux comportent plusieurs "limites", notamment la possibilité "que les personnes infectées par le variant Delta présentent un risque
accru d’hospitalisation" ainsi que "la réduction d’efficacité observée chez les primo-vaccinés pour Delta".
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🇺🇸 Des milliers de pages des sites officiels sont rendues inaccessibles.. pour "se conformer aux décrets du président Trump" : "Il y a un sentiment de peur parmi les scientifiques, c'est une tentative de coup d’État administratif." ⤵️ @le_Parisien
@le_Parisien Concernant la santé publique, se sont notamment volatilisées des données médicales sur les jeunes LGBT, des recommandations pour le vaccin contre la variole du singe (mpox), ou encore des conseils aux personnes transgenres face au VIH. ⤵️
@le_Parisien La raison ? Trump a notamment décidé que seuls deux genres existeraient, homme et femme. L’un des décrets ordonne de "supprimer toutes les déclarations, politiques, réglementations, communications ou autres messages qui promeuvent ou inculquent l’idéologie du genre".
Les cancers du système digestif sont de plus en plus fréquents chez les moins de 50 ans, sans que l'on parvienne encore à comprendre pourquoi : "Nous passons à côté de quelque chose !"
Plusieurs recherches sont lancées. A dérouler ⤵️ @le_Parisien
@le_Parisien "Les consultations sont un peu plus longues et compliquées avec les jeunes adultes, car ils me demandent pourquoi ils ont un cancer alors qu’ils ne sont pas obèses, ne fument pas, font du sport… On est bien incapables de leur répondre", témoigne l'oncologue Alice Boilève.
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@le_Parisien Colon, mais aussi pancréas, foie… Le nombre de cas rapportés chaque année grimpe depuis plusieurs décennies, en France mais aussi un peu partout dans le monde : "Tout le monde le constate !"
Les mutuelles préfèrent parler de "médecines douces", très visibles dans leurs offres, plutôt que de "pratiques non conventionnelles".
Alpivia vante "une approche globale qui considère l’interconnexion entre le corps, l’esprit et l’environnement", Aesio liste "19 médecines douces remboursées".
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@le_Parisien Ces médecines douces et autres "prestations à la périphérie des soins de santé" ont représenté quasiment 1 milliard d’euros de dépenses pour les complémentaires santé en 2022, d'après un rapport du Sénat. C'est huit fois plus qu’en 2014.
🔴 La #grippe n'a pas encore atteint son pic et continue de progresser, à des niveaux exceptionnellement élevés.⤵️
Cela vaut pour les consultations chez le médecin (gauche) et pour les hospitalisations après passage aux urgences (droite), pour grippe/syndrome grippal*.
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La part d'activité de grippe/syndrome grippaux chez SOS Médecins atteint 28%, du jamais-vu depuis 2010. Elle passe la semaine dernière en niveau "très élevé".
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C'est chez les enfants de 5 à 14 ans que cette part de syndromes grippaux parmi les actes SOS Médecins est la plus élevée, comme le montre cet autre graphique.
@le_Parisien Sur le papier, la France part en effet de très loin. Moins d’un quart des professionnels exerçant en établissement de santé s’étaient fait vacciner contre la grippe en 2022, et cette part varie d'environ 19 % à 30 % selon les régions.
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@le_Parisien Internes et médecins sont les plus vaccinés (autour de 50 %), aides-soignants et agents hospitaliers le sont le mois.
"Il n’y a pas 80% d’antivax mais il y a sans doute une part de négligence, certains considèrent que ce n’est pas la peine de se faire vacciner."
Ce 1er janvier marque l'élargissement de la #vaccination contre les méningocoques, obligatoire chez les nourrissons.
Voici ce qui change, et pour quelles raisons ⤵️
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Les méningocoques sont des bactéries pouvant provoquer des méningites très graves, entraînant parfois des séquelles (amputations comme pour Théo Curin, troubles cognitifs, etc) voire le décès.
D'autres pathogènes peuvent provoquer des méningites, mais souvent moins sévères.
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Jusqu'à présent, seule la vaccination contre les méningocoques du groupe C était obligatoire et celle contre B était simplement recommandée.
Désormais, la vaccination contre toutes les souches - A, B, C, W et Y - sera obligatoire.