L'étude de la Drees sur le statut vaccinal des personnes hospitalisées est en ligne. Dans chaque tranche d'âge, la part de vaccinées parmi les personnes admises à l'hôpital du 31 mai au 11 juillet est largement inférieure à la couverture vaccinale.
Tous âges confondus, "les patients complètement vaccinés comptent pour environ 7% des admissions [en hospitalisation conventionnelle ou en soins critiques], une proportion cinq fois plus faible que celle en population générale (35 % en moyenne
durant la période d’étude)".
2/
A l'inverse, la proportion des personnes non vaccinées parmi celles hospitalisées "s’établit à près de 85 %, presque deux fois plus que celle des personnes non vaccinées en population générale (45 %)". Ces résultats confirment l'efficacité de la vaccination.
3/
On retrouve ici les données détaillées, tranche d'âge par tranche d'âge, avec la distinction hospitalisation conventionnelle/soins critiques.
4/
"La remontée récente des entrées hospitalières est portée par les personnes non-vaccinées", note aussi la Drees. Au 11 juillet, soit au tout début de cette "remontée", 55 patients non vaccinés et 7 patients complètement vaccinés sont hospitalisés chaque jour en France.
5/
Ce constat est encore plus marqué en soins critiques, car tous les patients admis au début du "rebond" début juillet n'étaient pas vaccinés (mais cela porte sur des effectifs très bas).
6/
Cette note de la Drees était très attendue. Elle parait deux semaines après une précédente étude concernant le statut vaccinal des personnes testées positives.
On ne dispose pas de ces données en open data. Et comme le nombre de patients hospitalisés infectés par le variant Delta est faible sur cette période (autour de 15% des cas), cette analyse ne permet pas de dire si l'efficacité des vaccins est moins forte face à ce variant.
8/
A ce propos, lire aussi aussi ce thread de @rozieres (qui avait vu la note avant moi) :
@rozieres MAJ : le ministère de la Santé indique que ces données du statut vaccinal des personnes hospitalisées seront désormais publiées en open data et mises à jour chaque semaine sur le site de la Drees, sans doute à partir de la semaine prochaine. leparisien.fr/societe/sante/…
• • •
Missing some Tweet in this thread? You can try to
force a refresh
🇺🇸 Des milliers de pages des sites officiels sont rendues inaccessibles.. pour "se conformer aux décrets du président Trump" : "Il y a un sentiment de peur parmi les scientifiques, c'est une tentative de coup d’État administratif." ⤵️ @le_Parisien
@le_Parisien Concernant la santé publique, se sont notamment volatilisées des données médicales sur les jeunes LGBT, des recommandations pour le vaccin contre la variole du singe (mpox), ou encore des conseils aux personnes transgenres face au VIH. ⤵️
@le_Parisien La raison ? Trump a notamment décidé que seuls deux genres existeraient, homme et femme. L’un des décrets ordonne de "supprimer toutes les déclarations, politiques, réglementations, communications ou autres messages qui promeuvent ou inculquent l’idéologie du genre".
Les cancers du système digestif sont de plus en plus fréquents chez les moins de 50 ans, sans que l'on parvienne encore à comprendre pourquoi : "Nous passons à côté de quelque chose !"
Plusieurs recherches sont lancées. A dérouler ⤵️ @le_Parisien
@le_Parisien "Les consultations sont un peu plus longues et compliquées avec les jeunes adultes, car ils me demandent pourquoi ils ont un cancer alors qu’ils ne sont pas obèses, ne fument pas, font du sport… On est bien incapables de leur répondre", témoigne l'oncologue Alice Boilève.
2/9
@le_Parisien Colon, mais aussi pancréas, foie… Le nombre de cas rapportés chaque année grimpe depuis plusieurs décennies, en France mais aussi un peu partout dans le monde : "Tout le monde le constate !"
Les mutuelles préfèrent parler de "médecines douces", très visibles dans leurs offres, plutôt que de "pratiques non conventionnelles".
Alpivia vante "une approche globale qui considère l’interconnexion entre le corps, l’esprit et l’environnement", Aesio liste "19 médecines douces remboursées".
2/8
@le_Parisien Ces médecines douces et autres "prestations à la périphérie des soins de santé" ont représenté quasiment 1 milliard d’euros de dépenses pour les complémentaires santé en 2022, d'après un rapport du Sénat. C'est huit fois plus qu’en 2014.
🔴 La #grippe n'a pas encore atteint son pic et continue de progresser, à des niveaux exceptionnellement élevés.⤵️
Cela vaut pour les consultations chez le médecin (gauche) et pour les hospitalisations après passage aux urgences (droite), pour grippe/syndrome grippal*.
1/6
La part d'activité de grippe/syndrome grippaux chez SOS Médecins atteint 28%, du jamais-vu depuis 2010. Elle passe la semaine dernière en niveau "très élevé".
2/6
C'est chez les enfants de 5 à 14 ans que cette part de syndromes grippaux parmi les actes SOS Médecins est la plus élevée, comme le montre cet autre graphique.
@le_Parisien Sur le papier, la France part en effet de très loin. Moins d’un quart des professionnels exerçant en établissement de santé s’étaient fait vacciner contre la grippe en 2022, et cette part varie d'environ 19 % à 30 % selon les régions.
2/9
@le_Parisien Internes et médecins sont les plus vaccinés (autour de 50 %), aides-soignants et agents hospitaliers le sont le mois.
"Il n’y a pas 80% d’antivax mais il y a sans doute une part de négligence, certains considèrent que ce n’est pas la peine de se faire vacciner."
Ce 1er janvier marque l'élargissement de la #vaccination contre les méningocoques, obligatoire chez les nourrissons.
Voici ce qui change, et pour quelles raisons ⤵️
1/6
Les méningocoques sont des bactéries pouvant provoquer des méningites très graves, entraînant parfois des séquelles (amputations comme pour Théo Curin, troubles cognitifs, etc) voire le décès.
D'autres pathogènes peuvent provoquer des méningites, mais souvent moins sévères.
2/6
Jusqu'à présent, seule la vaccination contre les méningocoques du groupe C était obligatoire et celle contre B était simplement recommandée.
Désormais, la vaccination contre toutes les souches - A, B, C, W et Y - sera obligatoire.