Voici les contre-indications à la vaccination imaginées par la DGS. Mais la Haute autorité de Santé en a déconseillées 2 (les essais cliniques et l’état clinique particulier du patient) et elle a recommandé des précisions pour les autres. #Covid19
Le premier tableau du haut porte sur les contre-indications définitives. La HAS recommandait d'ajouter les "personnes ayant déjà présenté des épisodes de syndrome de fuite capillaire" ou "un syndrome thrombotique et thrombocytopénique suite à la vaccination par AstraZeneca".
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La HAS recommandait aussi de supprimer le syndrome de Kawasaki de la liste, ainsi que d'apporter des précisions plutôt mineures aux formulations utilisées.
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La HAS a été suivie sur tous ces points, sauf pour les personnes présentant "un syndrome thrombotique et thrombocytopénique suite à la vaccination par AstraZeneca" et qui ne figurent pas dans le décret d'application de la nouvelle loi,paru ce dimanche.
On passe au second tableau, comportant les contre-indications "temporaires". La HAS recommandait d'apporter de simples précisions de syntaxe pour les anticorps et les myocardites et péricardites et elle a, logiquement, été suivie sur ces points.
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En revanche, elle déconseillait d'instaurer une contre-indication pour les "patients inclus dans des essais cliniques (avec des anticorps monoclonaux ou recevant un candidat vaccin" : ils "ne constituent pas une contre-indication médicale à la vaccination mais une exemption".
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Même chose pour la "recommandation compte-tenu de l’état clinique d’un patient", qui aurait notamment pu concerner des Covid long : elle concerne "des personnes qui, à ce titre, bénéficieraient d’une protection vaccinale contre les formes graves".
Là aussi, la HAS a été suivie et ces deux éléments ne figurent pas dans le décret d'application de la loi. Les personnes en question n'auront donc pas d'autre choix que de se faire vacciner ou tester afin de disposer du pass sanitaire.
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Ce décret apporte aussi plusieurs précisions pratiques concernant l'application du pass sanitaire, à découvrir dans le fil ci-dessous et, en détails, dans cet article ⏩leparisien.fr/societe/pass-s…
❗ C'est le chaos aux @CDCgov, la grande agence de santé publique américaine, déjà soumise ces derniers mois à de nombreux licenciements et la volonté du ministre Robert Kennedy Jr. d'imposer de nouvelles recommandations vaccinales.
On va rembobiner le fil, en cinq actes ⤵️
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Acte 1 : le Washington Post rapporte mercredi soir que la directrice, Susan Monarez, quitte son poste.
Elle serait en désaccord avec la politique de RFK Jr (licenciements, nominations d'experts, etc.). Le ministère de la Santé la "remercie pour son service dévoué".
Acte 2 : ses avocats assurent qu'elle "n'a ni démissionné ni reçu de notification de la Maison Blanche indiquant qu'elle ait été licenciée" et accusent publiquement RFK Jr "d'instrumentaliser la santé publique à des fins politiques".
🤒 Frissons, courbatures, fièvre... Un #SyndromeGrippal en plein été ?!
"C'est évidemment moins fréquent qu’en hiver, mais ça arrive. Et des gens s’en étonnent : je n’ai rien eu cet hiver mais là je suis malade, ce n’est pas normal." ⤵️ @le_Parisien
Il y a plusieurs coupables possibles, à commencer par les virus respiratoires.
Tous circulent surtout en hiver, quand nous sommes plus souvent dans des lieux clos propices à leur transmission, mais ils ne disparaissent pas totalement en été (en particulier le Covid).
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Les principaux coupables pendant la saison estivale sont donc le SARS-CoV-2 mais aussi les rhino/entérovirus.
Plus de 7% des tests à ces deux virus étaient positifs mi-août, en hausse pour le SARS-CoV-2 : "Même en été, il reste toujours un fond de pathologies infectieuses."
Rappel d'emblée : TOUTES les villes vont subir le réchauffement climatique.
Mais pour savoir dans quelle mesure, nous avons compilé les données de la TRACC — température moyenne à l'avenir, jours de forte chaleur, nuits tropicales, etc —, le risque de submersion marine, de feux de forêt, etc.
2/10
Sans grande surprise, les villes qui tirent leur épingle du jeu sont situées dans un quart nord-ouest : en Bretagne, Normandie et Hauts-de-France. Elles bénéficient notamment d’avoir les températures les moins caniculaires.
À l’origine, un changement a cristallisé leur grogne : celui du taux de "remise" autorisé.
Les officines achètent leurs médicaments auprès des fournisseurs non pas au prix réglementé, mais moins cher grâce à des remises commerciales. Cet avantage est encadré par la loi.
2/10
S’agissant des génériques, le taux maximum de remise autorisé est de 40 %. Autrement dit, pour un médicament à 10 euros, la pharmacie peut l’acheter 6 euros minimum.
Mais ce taux passera à 30 % à partir du 1er septembre puis 25 % en juillet 2026 et 20 % un an plus tard.
Après la sanction visant le Dr Damien Barraud, ciblé par un groupe antivax, l'Ordre des médecins veut désormais "agir systématiquement"...
... mais répond que "se faire justice soi-même, par des propos injurieux ou diffamatoires, expose à des conséquences disciplinaires".
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Rappel : le Dr Barraud a reçu 3 mois d'interdiction d'exercice de la médecine (dont un ferme) par une juridiction indépendante après des plaintes lui reprochant notamment des "injures publiques".
Le conseil départemental de Moselle de l'Ordre s'est associé à l'une d'elles !
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Ce qui n'a pas été du goût d'un collectif de médecins (dont Agnès Buzy) : "L'institution censée protéger la médecine, les patients comme les praticiens face aux abus de procédure a pris parti… pour leurs harceleurs, détracteurs et désinformateurs."
🌡️🥵 Mais pourquoi risquons-nous d'aller aux #urgences quand il fait très chaud ? Réponse dans cette étude 👇
• Tout-petits de moins de 6 ans : surtout déshydratation
• Jeunes de 6 à 40 ans : surtout hyperthermie
• Personnes âgées : surtout déshydratation et hyponatrémie
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Pour cette étude, les experts de SPF ont analysé les 16 361 passages aux urgences pour iCanicule (un indicateur composite qui regroupe plusieurs diagnostics possibles liés à la chaleur) durant l'été 2023, et pas seulement dans les périodes de vigilance canicule.
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Sans surprise, les personnes âgés sont les plus à risques.
Par ailleurs, rapporté à 100 000 habitants, le taux de passage aux urgences pour des troubles liés à la canicule est plus élevé chez les femmes que chez les hommes.