Voici les contre-indications à la vaccination imaginées par la DGS. Mais la Haute autorité de Santé en a déconseillées 2 (les essais cliniques et l’état clinique particulier du patient) et elle a recommandé des précisions pour les autres. #Covid19
Le premier tableau du haut porte sur les contre-indications définitives. La HAS recommandait d'ajouter les "personnes ayant déjà présenté des épisodes de syndrome de fuite capillaire" ou "un syndrome thrombotique et thrombocytopénique suite à la vaccination par AstraZeneca".
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La HAS recommandait aussi de supprimer le syndrome de Kawasaki de la liste, ainsi que d'apporter des précisions plutôt mineures aux formulations utilisées.
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La HAS a été suivie sur tous ces points, sauf pour les personnes présentant "un syndrome thrombotique et thrombocytopénique suite à la vaccination par AstraZeneca" et qui ne figurent pas dans le décret d'application de la nouvelle loi,paru ce dimanche.
On passe au second tableau, comportant les contre-indications "temporaires". La HAS recommandait d'apporter de simples précisions de syntaxe pour les anticorps et les myocardites et péricardites et elle a, logiquement, été suivie sur ces points.
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En revanche, elle déconseillait d'instaurer une contre-indication pour les "patients inclus dans des essais cliniques (avec des anticorps monoclonaux ou recevant un candidat vaccin" : ils "ne constituent pas une contre-indication médicale à la vaccination mais une exemption".
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Même chose pour la "recommandation compte-tenu de l’état clinique d’un patient", qui aurait notamment pu concerner des Covid long : elle concerne "des personnes qui, à ce titre, bénéficieraient d’une protection vaccinale contre les formes graves".
Là aussi, la HAS a été suivie et ces deux éléments ne figurent pas dans le décret d'application de la loi. Les personnes en question n'auront donc pas d'autre choix que de se faire vacciner ou tester afin de disposer du pass sanitaire.
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Ce décret apporte aussi plusieurs précisions pratiques concernant l'application du pass sanitaire, à découvrir dans le fil ci-dessous et, en détails, dans cet article ⏩leparisien.fr/societe/pass-s…
@le_Parisien Sur le papier, la France part en effet de très loin. Moins d’un quart des professionnels exerçant en établissement de santé s’étaient fait vacciner contre la grippe en 2022, et cette part varie d'environ 19 % à 30 % selon les régions.
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@le_Parisien Internes et médecins sont les plus vaccinés (autour de 50 %), aides-soignants et agents hospitaliers le sont le mois.
"Il n’y a pas 80% d’antivax mais il y a sans doute une part de négligence, certains considèrent que ce n’est pas la peine de se faire vacciner."
Ce 1er janvier marque l'élargissement de la #vaccination contre les méningocoques, obligatoire chez les nourrissons.
Voici ce qui change, et pour quelles raisons ⤵️
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Les méningocoques sont des bactéries pouvant provoquer des méningites très graves, entraînant parfois des séquelles (amputations comme pour Théo Curin, troubles cognitifs, etc) voire le décès.
D'autres pathogènes peuvent provoquer des méningites, mais souvent moins sévères.
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Jusqu'à présent, seule la vaccination contre les méningocoques du groupe C était obligatoire et celle contre B était simplement recommandée.
Désormais, la vaccination contre toutes les souches - A, B, C, W et Y - sera obligatoire.
🩻 Radios, scanners, IRM... En santé, "l’imagerie médicale est l’un des premiers domaines pour lesquels l’intelligence artificielle a démontré un intérêt".
Énorme potentiel pour les pros (temps, précision...) et pour les patients. ⤵️ @le_Parisien
@le_Parisien Exemple concret au Groupe hospitalier du Havre. "Avant, on passait beaucoup de temps à mesurer la taille des nodules et à les entourer. Aujourd’hui, l’IA le fait toute seule et très bien."
Une radiologue l’utilise désormais toujours en 2e lecture de ses mammographies.
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@le_Parisien Autre intérêt de l’IA dans l’imagerie : soulager les urgences. "À Rennes, on est passé de 5 étapes médicales à 4. On a réduit d’1h20 le passage, car l’attente de l’avis d’un radiologue a sauté. Si l’IA dit qu’il n’y a rien, l’urgentiste va laisser repartir le patient."
Sujet majeur de santé publique : une vaste étude française s'est penchée sur le risque de méningiome (des tumeurs des méninges autour du cerveau) en cas de prise de pilules contraceptives.
@le_Parisien Contexte : l’agence @epiphare a déjà identifié un risque accru assez important avec différents progestatifs (Androcur, Depo Provera, Lutényl, etc.), pris pour soulager des douleurs menstruelles, limiter les règles abondantes ou encore contre l’acné.
@le_Parisien @EPIPHARE Elle s’est penchée à présent sur les pilules contraceptives avec désogestrel ou du lévonorgestrel, des progestatifs de synthèse.
De façon générale, les progestatifs peuvent entraîner un risque de méningiome (généralement bénin, mais qui nécessite parfois une opération).
Coupeur de feu, guérisseur, magnétiseur, "thérapeute" par les pierres… Les pratiques non conventionnelles sont en plein "boom" dans la prise en charge du cancer, avec parfois de graves conséquences.
@le_Parisien "Les traitements médicaux classiques du cancer sont tels, avec des effets secondaires loin d’être négligeables, que les patientes cherchent à se soulager en se tournant vers de telles pratiques", dit-on chez Rose Up. Beaucoup d’entre elles disent que ça leur "fait du bien".
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En rémission de son cancer du sein, Éline a "fait tout le protocole de soins : opération, radiothérapie, etc" puis consulté une coupeuse de feu en parallèle : "Je ne saurais pas commencer l’expliquer, mais cela m'a fait beaucoup de bien." Son conjoint, très cartésien, était réticent.
Une étude s'est penchée sur l'excès de mortalité du début de la pandémie de #Covid à fin 2022, avec ce résultat : "Plus les pays ont confiné tôt, quand les hôpitaux étaient peu remplis, meilleur a été le résultat."
@le_Parisien On voit ici, période par période (souche ancestrale, variant Alpha puis variant Delta), l'excès cumulé de mortalité pays par pays.
La première période est intéressante : le Royaume-Uni, qui a confiné tardivement, affiche l'excès de + important. La France est au milieu.
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@le_Parisien A l'inverse, "le Danemark est un exemple : il n’y avait que 10 personnes hospitalisées quand ils ont pris des mesures très restrictives, comme la fermeture des restaurants et écoles, même si les gens pouvaient toujours sortir librement dans la rue", décrit le Pr Fontanet.