L'association des pédiatres du Québec persiste et signe.
Dans une lettre adressée au Premier Ministre Legault et au Dr Arruda signée par Dr Marc Lebel et Dr Marie-Claude Roy, ils demandent une rentrée normale sans masque ou classe-bulle
L’Association des pédiatres du Québec est d’avis que doivent être priorisés cet automne : 1. Une rentrée en présentiel, pour tous, à temps plein; 2. Une reprise des activités et des sports parascolaires, sans bulle-classe;
3. Un retour à l’école sans masque pour les enfants du primaire, et selon le taux de vaccination, pour le secondaire également; 4. Des mesures de quarantaine allégées, advenant un cas positif, et ce grâce à un dépistage et à l’utilisation optimale des tests rapides.
Arguments
Santé développementale, psychologique et académique de nos enfants.. mesures temporaires, nouvelle réalité qui pourrait devenir permanente. Cette nouvelle réalité entraînera inexorablement des dommages collatéraux qui forgeront l’avenir de toute une génération
Arguments
Selon les données , la majorité des cas déclarés en milieu scolaire étaient acquis dans le domicile familial et non en classe, ce qui confirme que la circulation du virus dans les écoles constituait un reflet de la transmission communautaire et non sa source.
Arguments
La vaste majorité des éclosions comportaient d’ailleurs moins de 5 cas, et ce même avant l’imposition du masque au primaire. Les cas scolaires représentaient une faible proportion de tous les cas inclus dans les éclosions
Arguments
Considérant l’allègement important annoncé pour la rentrée au collégial et dans les universités, il serait éthiquement discutable que des mesures sanitaires plus strictes soient imposées aux enfants qui ont le fardeau d’être non vaccinés.
Arguments
D’ailleurs, il faut envisager la possibilité bien réelle que le
ratio coût-bénéfice ne nous permette tout simplement pas de vacciner cette population qui est peu malade de la COVID.
Arguments
Des données récentes parues en Grande-Bretagne à la fin juillet démontrent que, si un cas positif est déclaré dans une classe, le suivi étroit par tests est aussi efficace que la quarantaine de 14 jours pour prévenir les éclosions.
Traduction française de l’article Brooks Fallis @BrooksFallis et David Fisman @DFisman dans le Globe & Mai, qui se doit d’être lu par nos décideurs en santé publique du Québec. RETWEET bienvenus et encouragés!
La prévention des nouvelles épidémies de COVID-19 passe par la prise en compte des connaissances scientifiques sur la transmission par voie aérienne.
Brooks Fallis est médecin spécialiste des soins intensifs et ancien directeur des soins intensifs au William Osler Health System. David Fisman est épidémiologiste et professeur à la Dalla Lana School of Public Health.