#RDC#Gouvernance:
Vers une pandémie des agences rattachées à la Présidence?
Il y a eu cette économie informelle
Puis une désinstitutionnalisation systématique d l'Etat par la personnalisation du pouvoir
Les agences d #Fatshi accentuent cette désinstitutionnalisation de l’Etat
1.L'Etat de droit fonctionne sur la base des 5 principes de son institutionnalisation:cohésion, hiérarchie, séparation, autorité de la norme juridique, légitimité (Cf.Guy Aundu,L'Etat au monopole éclaté,21s)
La floraison des agences rattachées à la Présidence étonne et détonne.
2. Le Président se sentirait-il à l'étroit dans les institutions?
N'aurait-il pas confiance dans les institutions? Croit-il plus à l'efficacité des agences dans un Etat désinstitutionnalisé?
Quelle cohérence entre les attributions des institutions et ses agences
#RDC#RéformesElectorales:
Le discours de Fatshi a appelé à 1débat sur les réformes structurelles qui s’imposent
5 annonces importantes concernent réformes électorales. Je me propose de les décrypter.
Commençons aujourd’hui avec les deux annonces concernant la présidentielle:
1. Sur la forme des annonces,le Président pose des questions et appelle à un débat républicain,au-delà des «clivages politiques»: ce souci d’un large consensus est indispensable à toutes les réformes électorales.
Il permet aussi d’éviter de braquer les alliés majoritaires
2.Concernant la Présidentielle,le Président appelle :
a) au respect des dispositions verrouillées de la Constitution
b) au rétablissement du second tour
Venant d’un Président en fonction, dont les alliés concoctent 1révision constitutionnelle,ces points surprennent positivement
Régime politique des gouvernants-serviteurs-compétents et/ou gouvernement par les gens de bien pr le bien des gens(p.15), c’est ainsi que Claver Boundja, philosophe,définit la Bantucratie dans son livre paru le 5 novembre 2019.
1.L'auteur part du constat que «les acteurs politiques et sociaux sont plongés dans une psychopathocratie de droit monétaire, une sorte de pouvoir par l’argent et pour l’argent»(p.13) qui marque l’imaginaire collectif et soumet les relations sociales au pouvoir d’achat.
2.Face à l’échec d la démocratie financiarisée de type occidental,Boundja propose la Bantucratie comme 1régime qui insiste sur la qualité des relations humaines:
Les Bantucrates sont des gens(Bantu) de bien dévoués au bien des gens. Ils sont des gouvernants-serviteurs compétents