J'entends ici et là parler de "radicalité écologiste de gauche."
Hé bien, excusez-moi, mais prendre acte que l'euro surrévalué a ravagé la part la moins qualifiée de notre industrie et que le seul horizon pour ses victimes des classes populaires c'est de recevoir un revenu à
Hé bien, excusez-moi, mais prendre acte que l'euro surrévalué a ravagé la part la moins qualifiée de notre industrie et que le seul horizon pour ses victimes des classes populaires c'est de recevoir un revenu à
peine décent pour les indemniser de l'acceptation de l'abandon total du politique, je ne trouve pas ça radical, je ne trouve même pas de gauche.
Distribuer une obole pour se donner bonne conscience d'abandonner les armes politiques pour changer la situation des plus vulnérables
Distribuer une obole pour se donner bonne conscience d'abandonner les armes politiques pour changer la situation des plus vulnérables
que sont la politique monétaire et la politique industrielle (pouvoir établir des barrières protectionnistes, réguler, laisser l'Etat investir et intervenir) par eurolâtrie, non je ne trouve pas ça radical, je ne trouve pas ça de gauche.
Accepter de ce fait qu'on consommera des
Accepter de ce fait qu'on consommera des
produits manufacturés pour l'essentiel en Chine, un état totalitaire, dans des conditions sociales et écologiques lamentables, en acceptant que cette production traverse la moitié du globe parce que, par eurolâtrie, on ne veut pas réguler l'hypercapitalisme, non, je ne trouve pas
ça radical, je ne trouve pas ça écologiste, je ne trouve pas ça de gauche.
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