Thread by @XPiechaczyk

J’ai répondu hier soir à l'invitation d'@hchevrillon sur @bfmbusiness pour expliquer le cadre et la méthodologie de notre étude sur les "Futurs énergétiques en 2050", que l’on rendra publique le 25/10. THREAD :

Cette étude commence déjà par l’évolution de la consommation. Nous retenons comme trajectoire centrale une hausse minimale de 35% de la consommation. En 2050…

2050, on n’utilisera plus de pétrole et plus de gaz fossile et l’électricité va remplacer les usages pétroliers. Il faut donc que la France produise bcp plus d’électricité.

RTE compare 6 scénarios de mix énergétiques : 3 qui comportent du nouveau #nucléaire dans des proportions plus ou moins importantes, et 3 qui n’en comportent pas dont 1 allant jusqu’à 100% d’#ENR en 2050. On en mesure les impacts et…

et les conséquences, les avantages et les inconvénients. Nous n’avons pas choisi ces scénarios au hasard. Ils sont issus de 2 ans de concertation avec 150 organisations, 50 groupes de travail et ont donné lieu à 4000…

4000 contributions publiques. Ces scénarios reflètent les tendances actuelles ds la société française. Notre étude indiquera les coûts comparés de ces différents mix énergétiques.

Dans le scénario qui comporte le plus de nucléaire, RTE prévoit environ 50% de production nucléaire en 2050. Nous ne retenons pas ce chiffre parce qu’il est celui fixé par la loi mais parce que c’est la cible industrielle la plus haute évoquée par la filière nucléaire :

pour atteindre ces 50% il faudrait que la France soit capable de construire en 30 ans à peu près 14 EPR, une quinzaine de SMR et de prolonger certaines tranches nucléaires au-delà de 60 ans. C’est une trajectoire ambitieuse que nous étudions.

Aujourd’hui, la France consomme 40% de pétrole, 25% de gaz fossile, 25% d’électricité et 10% de bioénergies. Le pétrole et le gaz sont importés. Nous travaillons sur un mix électrique localisé en France débarrassé des usages du pétrole et…

et du gaz. La neutralité carbone fera gagner à la France beaucoup d’autonomie et de souveraineté. Pour cela il faut beaucoup plus d’électricité décarbonée demain qu’aujourd’hui.