#France#Tabac Lutte contre le cancer : vape ou pas vape ?
Outil le plus utilisé pour arrêter de fumer en France, la vape ne "fait pourtant partie d’aucune campagne défendue par les autorités sanitaires", remarque Libération... 1/x liberation.fr/societe/sante/…
Le gouvernement pourrait soutenir la vape contre le tabagisme. "Je ne comprends pas pourquoi les pouvoirs publics ne le font pas. Interdire toute communication autour de ce produit, revient à adresser un message anxiogène", estime S. Béziau de Sovape. 2/x
Sovape lance un appel aux médecins à soutenir l’opportunité du vapotage dans la lutte contre le cancer. "Même si le texte rassemble déjà plus de 70 signatures d’experts, la vape continue de pâtir dans le pays d’une mauvaise image et de réglementations qui limitent son accès" 3/x
"Un sondage BVA réalisé pour Sovape montre ainsi que 80 % des Français pensent que la nicotine est cancérigène, soit une hausse de deux points par rapport à 2020. Ils sont 77 % à ne pas savoir que vapoter est beaucoup moins risqué que fumer". 4/x
"En septembre, le site @JeSuisVapoteur a mis en ligne une plateforme spécialisée pour informer les internautes et permettre de contacter leurs élus locaux afin de les «avertir de l’importance de la cigarette électronique en tant qu’outil de sevrage tabagique", note Libération 5/x
A l'opposé des acteurs de terrain, les blocages contre l'arrêt tabagique avec la vape viennent "d'en haut". L’Organisation mondiale de la santé (#OMS) le juge «dangereux», sur la base d'un rapport commandé par le richissime financier Bloomberg. 6/x
Aux USA, une vague d'empoisonnements par des produits frelatés à la vitamine E du marché noir du THC a été attribuée au vapotage par les médias et organismes anti-vape en 2019, "mettant le dispositif sur la sellette". 7/x
En France, le HCSP avait rendu un rapport frileux en 2016. "D’ici la fin d’année, le HCSP doit rendre un avis afin de fixer la position que défendra la France sur ce sujet", précise Libération 8/x
Mais les défenseurs de la réduction des risques s'inquiètent. Notamment de l'absence d’engagement d'@olivierveran, le ministre de la Santé qui a pourtant lui-même arrêté de fumer grâce au vapotage. Tout comme G. Attal, porte-parole du Gvt, et E. Borne, ministre du Travail. 9/x
Mais peut-être qu'une aide efficace pour arrêter de fumer est-elle réservée à l'élite ministérielle du pays ? Pourtant, la cigarette "reste la 1ère cause évitable de mortalité en France avec plus de 75 000 morts chaque année". 10/x
«Je suis toujours étonnée de voir en consultation des patients avec une idée négative de la vape. Alors que pendant des années, ils ont inhalé de la fumée de cigarette qui, on le sait, tue un fumeur sur deux», souligne la Dre C. Arvis du Centre de lutte contre le cancer de Caen
«Dans un premier temps, nous conseillons les substituts nicotiniques classiques, mais la vape apporte quelque chose en plus. Elle est source de plaisir, avec l’importance accordée à la gestuelle", explique la Dre Arvis, pneumologue et oncologue. 12/x
"Nous disposons de beaucoup d’études autour de la vape : elle est considérablement moins toxique qu’une cigarette, qui comprend plus de 40 000 composés toxiques dont 70 cancérigènes", précise la Dre C. Arvis du Centre contre le cancer de Caen 13/x
L'opposition de l'#OMS au droit des fumeurs de réduire les risques pour leur santé en passant au vapotage fait bondir 🤸♀️ le Dr W. Lowenstein de @SOS_ADDICTIONS :
«ce sont des experts du passé et dépassés qui deviennent des conseillers du passif en luttant contre la vape". 14/x
Alors qu'en "Nouvelle-Zélande, la vape est inscrite dans le programme de santé publique. En France, on défend l’inverse : une politique de santé contre le tabac mais dépourvue de l’arme la plus efficace", souligne le Dr Lowenstein 15/x
Un rejet de la vape et de l'approche de la réduction des risques des autorités sanitaires qui demeurent dans "une utopie tyrannique de l’idéal : le sevrage sec, par la grande volonté", regrette l'addictologue expérimenté W. Lowenstein 16/x
Du côté des professionnels de la vape, indépendants des cigarettiers, J. Moiroud de la Fivape s'inquiète des projets de taxes et restrictions. «l’idée de mettre une taxe sur un produit de réduction des risques comme la vape est une idée choquante" 17/x
Contre la propagande, diffusée notamment par Arte et LCP, J. Moiroud, de la Fivape, regrette la perception fausse d'une partie du grand public et des médias, que la vape est aux mains de l’industrie du tabac. "Or, dans les faits, il n’en est rien" . 18/x
"La majorité des produits de vape sont fabriqués par une industrie construite en opposition à l’industrie du tabac, sans lien avec elle. C’est la vape indépendante", précise J. Moiroud, ex-fumeur sorti du tabagisme avec la vape et devenu ensuite professionnel de vape 19/x
"C’est un non-sens de faire croire que les saveurs ont été créées pour attirer les jeunes. Il y a bien des personnes âgées qui arrêtent de fumer grâce au goût chewing-gum», assure Jean Moiroud de la Fivape, soutenu par les études sur la question 20/x
Pour le président de la @FIVAPE, «L’urgence est que la France se saisisse de manière proactive du dossier pendant sa présidence de l’Union européenne [du 1er janvier au 30 juin] pour sauver le vapotage de toutes les menaces qui pèsent sur lui". 21/x
Les acteurs de santé de terrain soutiennent cet appel pour la réduction des risques et sauver 13 millions de fumeurs des maladies liées au tabagisme.
Mais les autorités percevant les taxes du tabac sont-elles encore en mesure d'entendre ? 22/22
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Explicitation d'un cadre d'évaluation de produit nicotiné à risque réduit, à travers l'exemple du snus en Suède et Norvège, par K Lund et T Vedoy de l'Institut de santé publique de Norvège
Plus sérieux que l'enfumage de Brut sur le snus... journals.sagepub.com/doi/10.1177/14…
En Norvège, les femmes ne sont plus que 1,5% à fumer contre 30% en 2000, une chute accompagnée par l'essor de l'utilisation du snus par les norvégiennes.
Même effet de substitution, mais à un rythme un peu moins rapide chez les hommes.
La Suède a le plus bas taux de décès causés par un cancer du pancréas de l'UE - en particulier dans le groupe d'hommes le plus utilisateur de snus.
Où sont les preuves d'un lien entre snus et cancer du pancréas que certains affirment ?
Le thread sur le rapport EU Nicotine Users Survey 2020: quelques éléments à retenir ou à discuter...
35,292 participants résident dans l'UE, dont 34,991 utilisateurs d'au moins un produit de nicotine (exclus les légumes solanacées)
Forte ("sur")représentation de vapoteurs
27,758 ex-fumeurs dans l'enquête de l'ETHRA :
97.2% citent la vape comme aide effective à leur arrêt tabagique,
1,9% le snus,
2.8% les substituts nicotiniques pharmaceutiques
0.6% les médicaments,
0,2% les actions de l'OMS... ethra.co/images/Rapport…
Snus et nicotine pouches : 73.6% des utilisateurs de snus dans l'UE, ayant fumé dans leur vie, ont arrêté de fumer.
En Suède où il est en vente légale, les usagers de snus ayant fumé sont 85,6% à avoir arrêté de fumer. Les encore fumeurs sont pour les 3/4 fumeurs occasionnels