MARSEILLE, TON UNIVERS IMPITOYABLE ! 🎵 (saison 14, épisode 3).
Infirmier : Mais c'est surtout par les mains qu'on l'attrape.
Moi : Alors comment expliquez-vous les super-clusters ? Les contaminations à longues distances, sans contact direct ou indirect ?
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Infirmier : Oui, bon, ça arrive, mais le plus souvent c'est par les mains, quand même.
Moi : Alors comment expliquez-vous qu'on se contamine plus en intérieur qu'en extérieur ?
Infirmier (attention, réponse qui n'a rien à voir) : Bah, on a de la SHA partout.
2/
Moi, ironique : Oui, on a pu observer le succès du lavage de mains pour écrêter la première vague.
Infirmier : Oui mais à ce moment-là le virus était plus virulent, euh... contagieux !
3/
Moi : Non, c'est juste qu'il arrivait face à une population naïve, il entrait donc comme dans du beurre. Le variant Delta reste avantagé à tous les niveaux par rapport à la souche sauvage. D'ailleurs, on n'a pas trop eu la souche sauvage en Europe : G614 l'a vite remplacée.
4/
Bonjour,
Le charlatan Didier Raoult passe ce matin chez Morandini, et puisque @Le___Doc est absent, la coccinelle va le remplacer pour vous retranscrire un peu ce qui se dit dans cette émission. 🐞
Après avoir fortement lésiné sur les mesures barrières, notamment dans les écoles où ça se tapait des selfies sans masques en intérieur, la Lettonie devient donc le triste numéro un mondial de l'incidence.
Avec un habitant sur deux non-vacciné, et un variant Delta on fire, on ne peut échapper à l'exponentielle si on relâche en même temps les mesures barrières.
Le virus finit par nous rattraper.
Le variant Delta se montre impitoyable envers des pays jusqu'alors relativement épargnés par la crise, causant des exponentielles dramatiques.
Et le pire, c'est qu'il n'a pas encore tout à fait la main sur le R-eff déjà préoccupant du virus : il lui reste encore de la marge...
Au niveau de la mortalité, ça s'élève doucement, mais il faut tenir compte du décalage de quelques semaines entre un test positif et le décès.
On risque donc de monter très haut, les positifs d'aujourd'hui étant les morts déplorés dans ~ 3-4 semaines...
On ne va pas se mentir : remettre en question l'intérêt de cette 3ème dose s'apparente à sortir des clous.
C'est un avis impopulaire que celui de @fzores.
Mais je le partage justement pour cette question du bénéfice / risque, que seul un essai contrôlé randomisé peut trancher. 1/
Bien sûr que si la médecine était parfaite, si ce rappel ne présentait aucun risque, donc que des bénéfices, on serait moins regardants.
On ferait une injection pour se rassurer dès que le taux d'anticorps baisse.
Ce serait fantastique.
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Malheureusement pour nous, le risque zéro n'existe pas, et le reconnaître n'a rien d'infâmant, attendu qu'il en est de même pour tout vaccin ou médicament.
3/
Le vaccin ROR contre la rougeole est très efficace, et pour cause : il procure une immunité stérilisante.
C'est-à-dire qu'une fois vacciné, le virus ne peut plus vous infecter.
Cette immunité stérilisante est la condition sine qua non pour obtenir l'immunité collective !
Autre bonne nouvelle : le virus de la rougeole a ceci de particulier que des mutations sur sa protéine d'adhésion lui font perdre tout pouvoir infectieux. Il ne peut donc pas compter là-dessus pour échapper à l'immunité !
Le vaccin le met en PLS.
Je vais le dire sans ambages : moi, j'aimerais bien que l'on s'habitue à porter le masque pendant la saison des infections respiratoires.
Alors, peut-être pas à l'école, mais au moins par les adultes - ne serait-ce qu'en présence de personnes dites à risque.
2/
Rappelons que la grippe saisonnière, par exemple, s'accompagne d'une mortalité non négligeable (pas du même ordre de grandeur que le COVID) et d'un impact économique important qui se chiffre en millions de journées de travail perdues et en centaines de millions d'euros par an. 3/