Depuis plus d’un mois la parole s’est libérée sur les réseaux sociaux grâce à l’hashtag « #DoublePeine ». Ce mot-dièse recueille des milliers de témoignages dénonçant la mauvaise prise en charge des plaintes de violences sexuelles et de viols dans les commissariats français 🇫🇷⤵️ 
À la suite de cela, le ministre de l’Intérieur @GDarmanin, a annoncé des mesures ayant pour objectif d’améliorer la procédure de ce type de dépôt de plainte. ⤵️
Il a notamment évoqué que ces violences sexuelles devront être l’une des priorités des commissariats, qu’ils pourront se faire à toute heure, de jour comme de nuit, et que la présence d’un·e avocat·e lors de cette procédure ne pourra être refusée. ⤵️
Mais également qu’une information sur la prise en charge psychologique sera donnée, qu’un examen dans une unité médico-judiciaire sera systématiquement envisagé et que la victime devra être informée de l’avancée de la procédure. ⤵️
Afin de favoriser un climat de confidentialité et de sérénité, le dépôt de plainte pourra se faire au domicile de la victime, chez un·e ami·e, à la mairie ou dans un cabinet d’avocat·e·s, sous condition que ces lieux l’acceptent. ⤵️
Chez Volt, nous pensons que ces mesures sont une bonne nouvelle. Grâce au collectif Double Peine le sujet a été abordé, médiatisé et a été pris en compte par le gouvernement. ⤵️
Cependant, ces mesures ne sont pas suffisantes. En France, depuis le 1er janvier 2021, 97 femmes ont été tuées par leur conjoint ou leur ex-conjoint. Ce chiffre accablant dénonce cette mauvaise prise en charge persistante. ⤵️
La première solution à ce problème systémique n’est pas de multiplier les lieux de prise en charge mais bel et bien de revoir la formation de ces policier·e·s et gendarmes, en les informant et en les sensibilisant aux violences de genres ❌👮🏽♀️
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