1. Un article ironique 2. Un tweet qui ne précise pas que la citation est imaginée 3. Un partage massif 4. Le média d’origine qui se réjouit de ce partage avec l’habituel « oui mais ça aurait pu être vrai! »
Il suffit de voir ce que racontent les gens qui citent l’article pour voir que l’effet « second degré » ne prend pas du tout.
La seule question que je me pose, c’est si ce tweet était totalement destiné à de l’intox ou si le CM de Causeur n’a jamais entendu parler du fonctionnement des réseaux sociaux.
Francetest n'est même pas habilité à alimenter le fichier SI-DEP et le fait donc de façon tout à fait illégale... mais si le décret ne prévoit aucune sanction.
C'est lunaire.
Conclusion, si une phamarcie passe par la boîte Francetest, fuyez.
Pas inintéressant, mais pas pour autant représentatif de ce que les gens retiennent et encore moins de ce qu'ils partagent.
Car il y a un biais majeur dans cette histoire: Facebook mesure ce que les gens voient, alors que Facebook contrôle ce que les gens voient, puisque c'est son algorithme qui le décide.
La meilleure illustration est celle de l'Unicef: 3ème source mondiale de contenus "vus"!
Diffusion d’une conversation privée, diffusion du nom d’un journaliste et de menaces: aucun problème pour @FacebookFR.
Pour rappel, Gabin Formont a récemment été à l'origine d'une campagne de menaces et de harcèlement d'une professeure de collège à Albi, parce qu'elle respectait les consignes de port du masque à l'école.
Sinon, il y a aussi cette vidéo @FacebookFR où Gabin Formont explique que les journalistes sont responsables de morts et de tous les maux de la pandémie.
"A la fin vous serez jugés par un tribunal populaire" explique-t-il.
Aucun problème pour le réseau social: 72 000 vues.