1/ Sans vous commander, il ne faut rater ce film sous aucun prétexte et le voir au cinéma:
First cow, de Kelly Reichardt
C'est une merveille…
Quelques raisons d'y aller?
2/ C'est un film sensible de subversion de l'imaginaire du western. L'image est magnifique. Les personnages ont quelque-chose de la fraternité de ceux de Beckett, dans un Oregon aussi somptueux que ses habitants sont pouilleux. lemonde.fr/culture/articl…
3/ Il faut emmener vos enfants, vos adolescents voir ces modèles de masculinité non toxique que le film propose, avec une grande subtilité et une poésie de chaque instant. theguardian.com/film/2020/feb/…
4/ Ce n'est pas exagéré de dire que le cinéma indépendant états-unien ne nous avait pas envoyé de claque comme ça depuis Cassavetes…
Bref, courez-y. Si on ne va pas voir ce type de choses au cinéma, ça ne sert à rien d'y aller. la-croix.com/Culture/First-…
5/ Il y a une vache, des beignets au miel et des champignons…
Si ça ne vous suffit pas…
6/ Il faut dire que la sensualité de la cueillette des champignons, nimbée de l'odeur d'humus, ça plonge immédiatement dans l'immense tendresse du film — qui n'est pas sans mélancolie, sans mécanique inéluctable.
(que peuvent-ils bien avoir comme champignon en Oregon, qui ressemble à un pied de mouton qui aurait la couleur des girolles?)
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1/ Jetant un coup d'œil au bouquin intitulé "la Véritable Origine des plus beaux aphorismes", je redécouvre que Marker est l'auteur de cette phrase qui me va comme un gant:
L'humour est la politesse du désespoir
Cela fera 10 ans le 29 juillet que son regard me manque.
2/ « Rien ne distingue les souvenirs des autres moments: ce n’est que plus tard qu’ils se font reconnaître, à leurs cicatrices. »
La jetée (1962) de Chris Marker
Le film que je montre à tous les ados qui passent par la maison.
3/ "Mourir est tout au plus l'antonyme de naître. L'antonyme de vivre reste à trouver."
Un autre photogramme de La jetée.
1/ Un nouveau thread à alimenter le dimanche, contenant ce que j'ai retenu (mémorisé) d'une semaine de campagne électorale en vue du (non) changement de monarque républicain. Le temps de mémoire moyen de nos concitoyens étant 20', ça va filtrer pas mal.
Passionnant, non?
2/ Semaine du 8 au 14 novembre.
Darmanin déclare qu'il se délecte des livres de Zemmour qu'il considère comme l'un des derniers marxistes doublé d'un authentique libertaire. La chose qu'il reproche au programme du nazillon: la dépénalisation du canabis.
3/ Semaine du 8 au 14 novembre.
En mobilisant, à la "Marie Estelle", des "témoignages" bidonnés, le Figaro dénonce l'endoctrinement des élèves par les profs par ces abominations woke que sont la liberté, l'égalité ou la fraternité et se revendique du racisme et du colonialisme.
2/ Pour commencer, je dois dire que j'étais déçu par Drosten avant l'été, du fait de ce papier dans Science méthodologiquement faible, avec des erreurs factuelles — déçu parce que ça m'a volé du temps de le décortiquer jusqu'à me convaincre.
3/ Déçu aussi parce que Drosten avait donné les interviews de trop, où il racontait des sottises sur la fin de l'épidémie, cédant au "rassurisme" technophile, sans raison avant de faire demi-tour.
Bref, dans cette interview, Drosten est revenu au top.
Interview de Vidal dans les échos. Son rôle de propagation des délires néo-fascistes du zemmouro-blanquérisme est terminé.
Le temps des vraies questions est venu.
L'objet du nouveau foutage de gueule, c'est le green-washing.
Même le journaliste a du se pincer les joues pour ne pas exploser de rire. Ca lui va bien, à Vidal: "responsable du tri sélectif".
L'important, c'est de maintenir le vide de pensée total. A n'importe quelle question, balancer les inepties du néo-management:
- appel à projets
- verrous et leviers d'action
- best practices et benchmarking
- groupe de travail
1/ Cette petite action de rien du tout, démultipliée par des centaines de milliers de twittas et de twittos, me semble parfaitement fonctionnelle et estimable.