D'un côté, lire le dernier poncif de Heinich en faveur d'un néo-maccarthysme bureaucratique n'a aucun intérêt. De l'autre, c'est littéralement fascinant par les opérations de falsification systématique et par l'incapacité aux raisonnements les plus simples…
Après une introduction enfilant perles et copié-collés, elle en arrive à son objet: faire passer la soumission hétéronome de la science à la bureaucratie et à son idéologie illibérale, autoritaire, zemourisée, pour une défense de l'autonomie de la science contre les chercheurs. 
Le principe de collégialité est présenté comme une menace. Sur les "référents égalités", sa logorrhée devient un délire sans le plus petit rapport avec le réel. Et ses préconisations tiennent de l'eau tiède jusqu'au cœur du propos: soumettre la science à la bureaucratie.
L'usage falsifié de Max Weber est devenu une marque de la droite réactionnaire et permet de mesurer la déchéance intellectuelle de ce camp idéologique en phase de barbarisation, depuis Raymond Aron, qui avait un peu de tenue.
PS: Je suis désolé mais je ne veux pas mettre le lien vers cette bouillie et je comprends bien que ça n'intéresse pas tout le monde et que c'est largement incompréhensible pour qui ne connait pas les tenants des menées néo-maccarthystes contre la pensée.
Pour comprendre l'usage falsifié de Max Weber pour disqualifier des travaux savants, de Raymond Aron à Gérald Bronner, et sa filiation avec le fantasme du « marxisme culturel » de l'Alt-Right, voir ce livre.
journals.openedition.org/lectures/303
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Ah, oui. Le plus drôle. Antoine Petit, le même qui affectionne le folklore viriliste et les métaphores sportives moisies, est campé en menace woke…
J'ai éclaté de rire. Je n'aime pas dire ça, mais c'est délirant. Il n'y a pas d'autre mot.
J'ai éclaté de rire. Je n'aime pas dire ça, mais c'est délirant. Il n'y a pas d'autre mot.
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