Si on veut tout miser sur le vaccin, encore faudrait-il rouvrir les centres.
A titre d'exemple, celui dans lequel j'ai fait mes deux premières doses ne prévoit pas une réouverture (et de toute manière, dois-je prendre la place d'une personne à risque juste pour garder mon pass
sanitaire ? Non.)
Si on veut lutter contre l'épidémie par des mesures non-pharmaceutiques, c'est raté.
On n'a que les restrictions à la bouche alors qu'il suffirait d'une meilleure communication, de plus de pédagogie et d'un certain nombre de mesures pas si contraignantes.
Quand je vois l'aération citée en dernier par notre ministre, après le lavage des mains (!!!) qui a une utilité pour le moins marginale contre ce virus et ne prévient pas les évènements de super-contaminations, quelque chose ne va décidément pas.
Donc voilà, je ne sais pas trop ce quelles mesures ils vont nous sortir de leur chapeau mais si l'enjeu est de sauver Noël, il faut surtout espérer qu'on soit proches du pic de la 5ème vague.
Avec Delta, ça monte parfois incroyablement vite pour redescendre tout aussi brutalement
Peut-être à cause du temps de génération de ce variant ?
On n'a qu'à compter là-dessus...
* aux Allemands
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Pour éclaircir viteuf' : lors d'une infection à SARS-CoV-2 ou d'une vaccination, nous sommes exposés à la protéine Spike, ce qui va induire la production d'anticorps dirigés contre cette protéine S.
Chaque anticorps est composé d'une partie variable, spécifique d'une zone de l'antigène ciblé (dont la forme lui sera donc complémentaire), et une partie constante qui interagit avec d'autres acteurs du système immunitaire.
Aujourd'hui, ma mission consiste à vous présenter le PAXLOVID™, un nouveau candidat-traitement contre le COVID-19.
Je finis mon sport et je suis à v...
Ouch !
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Pas d'inquiétude, je vais bien !
Passons dès maintenant aux choses sérieuses, avec, pour commencer, un focus sur le SARS-CoV-2, agent responsable de la maladie infectieuse respiratoire appelée COVID-19.
Au coup d'envoi de l'infection, la protéine Spike du virus se lie à l'enzyme ACE2 présente à la surface de notre cellule.
Le RBD et le NTD sont deux régions de la protéine Spike.
(Ci-dessous, à gauche, D614, la souche sauvage apparue à Wuhan ; à droite, G614, le variant majoritaire lors de la première vague en Europe.)
Le RBD c'est la région de Spike qui se lie directement avec notre récepteur cellulaire ACE2.
Il s'agit donc d'un point chaud que tous les observateurs surveillent comme le lait sur le feu. Une mutation du RBD peut augmenter son affinité pour ACE2 et donc l'infectiosité du virus.
Vaccin : l'exemple du tétanos nous montre qu'à chaque nouvelle injection, le taux d'anticorps atteint est supérieur à celui obtenu lors de la vaccination précédente.
On s'éloigne toujours plus du taux minimum pour être protégé, ce qui permet d'espacer les rappels petit à petit.
Le COVID-19 n'est pas le tétanos, et on ne connaît pas non plus le taux minimum d'anticorps pour être protégé d'une infection à SARS-CoV-2 (surtout qu'il dépendra de la charge virale), mais non, rien ne dit qu'après cette dose de rappel, il faudra encore se vacciner dans 6 mois.
Car cette fois-ci, on partira d'un taux d'Ac bien supérieur.
Ci-dessous, le calendrier vaccinal classique.
On voit bien que pour être tranquille face à une maladie pour laquelle on n'a aucune immunité préexistante, il faut pas mal de doses.
Les centres médicaux à Marseille dans les quartiers Nord, ce n'est toujours pas ça : des fenêtres fermées et beaucoup de masques sous le nez, voire pas de masque du tout. L'air était pesant.
On comprend pourquoi l'épidémie s'accélère - mais ça convient à tout le monde donc trkl.
Dans le cabinet, on me reçoit fenêtres fermées. Je demande immédiatement qu'on les ouvre.
« Oui bien sûr. »
Vu le ton employé, elle sait qu'il s'agit d'un geste barrière contre le virus (ALORS POURQUOI TU NE LE FAIS PAS DE TOI-MÊME ???)
Problème : elle ne fait que les entrouvrir.
Je m'en vais donc les ouvrir en grand. 🙄
Tout de suite après, je lui passe une feuille : elle se lave les mains à la SHA avant de la saisir « si ça peut vous rassurer ».
Que l'on s'entende bien : le ModeRNA est un super vaccin, au moins aussi efficace que le Pfizer/BioNTech, et le risque de myocardite associé demeure faible, surtout chez les femmes - suffisamment pour qu'un essai de phase 3 n'ait pu le mettre en évidence.
Toutefois, ce n'était pas une raison de ne rien faire pour réduire encore un peu plus ce risque.
Nous avons l'heur de disposer de plusieurs vaccins efficaces, choisissons donc celui qui convient le mieux à chaque population.