« Emmanuel, un homme d'affaires à l'Élysée » est une série d’investigation en 9 épisodes produite par OFF Investigation.
🔎 Résumé de l'épisode ci-dessous ⬇️
📖 Il était une fois,
un grand quotidien attaché à son indépendant mais déficitaire.
🤌 Des actionnaires en guerre pour en prendre le contrôle.
👑 Un président de la République cherchant à se faire réélire.
🕵️ Et un banquier d'affaire au rôle pas très clair...
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En 2005,
après avoir racheté plusieurs autres titres de presse, le groupe Le Monde se retrouve fortement endetté.
💡 Alain Minc, alors président du conseil de surveillance du Monde, propose une solution faire entrer Prisa et Hachette (groupe Lagardère) au capital.
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L'ancien directeur adjoint de la rédaction, @LaurentMauduit, raconte :
🗣️ « Je pense qu'il y a eu une stratégie d'endettement délibéré. Creuser la tombe du Monde pour qu'il y ait des sauveteurs qui soient appelés. »
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Mais la générosité des nouveaux actionnaires à ses limites. En 2008, ils annoncent un plan social : 130 suppressions d'emploi.
🪧✊📣 Les salariés se mettent en grève. Un cas rarissime en 64 ans d'existence du quotidien.
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📉 L'année suivante, la crise s'aggrave encore. Le Monde au bord du dépôt de bilan.
La direction juge qu'il faut faire entrer de nouveaux actionnaires.
🤔 Problème, personne ne veut monter au capital sans être majoritaire et prendre le contrôle du groupe.
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La société des rédacteurs (SRM) cherche alors un conseiller.
🙋♂️Un nom sort du lot.
Il travaille à la banque Rothschild, se dit un peu frustré de son boulot et affirme son attachement à l'indépendance du journalisme.
🗣️ « Pourquoi il s'intéresse à ces activités de presse ? Ça lui donne du carnet d'adresses principalement. [...] En entrant par la porte de la presse, il entre très rapidement dans le capitalisme à la française. »
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Entre juin et mai 2010, 2 groupes d'actionnaires vont alors entrer en guerre :
1️⃣ Trio BNP : Pierre Bergé (proche de Mitterand), Mathieu Pigasse (banque Lazard), Xavier Niel (Free)
2️⃣ Claude Perdriel (Nouvel Obs) et Juan Luis Cebrián (Prisa) conseillés par... Alain Minc
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🏛️ Et depuis le coeur de Paris, un homme qui a alors infiniment plus d'influence qu'Emmanuel Macron va également peser sur la négociation.
👑 Le président de la République, Nicolas Sarkozy en personne.
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22 mai 2010, @ericfotto alors directeur du Monde reçoit un appel :
📞 « Souvenez-vous tout de même ce qu'il en a coûté à votre prédécesseur [...] quand on a des groupes de la qualité de Lagardère, de Prisa on n'a pas la folie de se jeter dans les bras de ce trio BNP »
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🤦♂️ Mais bientôt, Xavier Niel découvre dans les documents word envoyés par la SRM que le propriétaire du logiciel n'est autre que... Alain Minc.
✍️ Les documents écrits par Emmanuel Macron pour la société des rédacteurs du Monde, seraient écrits par le camp adverse ?
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Interrogé aujourd'hui Juan Luis Cebrian confirme que Macron s'était secrètement rangé derrière les repreneurs préférés de Sarkozy :
🗣️ « Il était clairement en notre faveur... On avait vraiment une bonne relation avec Macron. »
🗣️ « [Macron] va se mettre du côté d'Alain Minc, puisqu'à l'époque c'est une espèce de faiseur de rois. En se mettant du côté de Minc il s'assure un poids dans la négociation médiatique et aussi un poids politique futur. »
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⏰ A quelques jours du vote crucial de la SRM, le doute commence à s'installer sur les intentions du conseiller Emmanuel Macron.
🗳️ Le jour J, les plus de 300 journalistes des différents titres du groupe Le Monde, se prononcent à 90% en faveur de Bergé, Niel et Pigasse
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L'histoire aurait pu s'arrêter là, mais le 3 septembre une rencontre inattendue va confondre le jeune banquier d'affaires.
🍯 Pris la main dans le sac...
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Ce jour-là les membres de la SRM sortent d'un rendez-vous qui par hasard se tenait dans l'immeuble abritant les bureaux d'Alain Minc.
Échangeant quelques mots sur le trottoir avant de se séparer, la porte s'ouvre derrière eux...
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Alain Minc sort avec quelques personnes, mais l'une d'elles fait rapidement demi-tour.
L'un des journalistes s'étonne :
🗣️ « J'ai une hallucination, je viens de voir Emmanuel. »
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🪜🏃♂️ Il décide d'aller voir dans l'immeuble.
Au dernier étage, il tombe nez à nez avec Emmanuel Macron prétendant être au téléphone.
Le journaliste s'approche alors, et lui tend lentement la main :
🗣️ « Tu ne nous dis pas bonjour, Emmanuel, tu nous connais plus ? »
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🚇 Oubliant les clients qu'il était censé attendre, Macron poursuit le journaliste jusqu'au métro.
Sur les marches, ce dernier coupe court à l'échange :
🗣️ « Y a rien à remettre au point. Je sais ce que je voulais savoir, j'ai plus besoin d'autres choses. »
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💰🔫💰 Lors d'un salon innovation défense à Paris, @valentineoberti, alors reporter à @Qofficiel, confronte la ministre des armées @florence_parly à un document secret défense :
📑des armes vendues par la France servirait contre des civils au #Yemen.
💬Silence de la ministre
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L’après-midi même
📨 @Armees_Gouv menace de 5 ans d’emprisonnement et de 75.000 euros d’amende la journaliste et @Qofficiel s’ils « transmettent, reproduisent, publient ou détruisent » les rapports.
En clair, forte pression de l’exécutif. Et rapidement tout bascule
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📖 Il était une fois un petit média indépendant qui voulait enquêter sur le pouvoir exécutif à la veille d'une élection présidentielle.
🕳 Mais les embuches furent nombreuses : silence de l'Élysée, refus des télés, et aujourd'hui censure des GAFAM.
👉 On vous raconte... ⬇
1/7
📣 Pour faire connaître notre travail au plus grand nombre, on souhaitait faire de la publicité.
⛔ Mais le sujet principal étant Emmanuel Macron. Les modérateurs (robots) des GAFAM refusent systématiquement nos publicités : « Pas de politique chez nous ».
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Manifestement, seuls les grands médias déjà installés peuvent promouvoir leur contenu journalistique...
📷 Exemple, les conditions chez Twitter ⬇ 3/7