[Thread] Vague #Omicron, hôpital, vaccination, tests, écoles, avenir... Ce qu'il faut retenir du nouvel avis du Conseil scientifique, rendu au gouvernement hier et mis en ligne ce jeudi. ⤵️
Le CS fait d'abord un point sur la vague Omicron. Il estime qu'entre 9 et 14 millions d'habitants en France ont été infectés par ce variant, un niveau "exceptionnel".
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S'agissant de la nouvelle augmentation des cas quotidiens que l'on observe depuis lundi, le CS fait l'hypothèse qu'elle soit liée à la rentrée scolaire : "Le virus circule de façon intense chez les plus jeunes et se propage ensuite aux parents."
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Si cette piste est confirmée, "il conviendra d’allouer au plus vite des moyens supplémentaires pour renforcer les protocoles sanitaires de prévention et dépistage des infections en milieu scolaire et dans les crèches".
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Si l'on trouve autant de cas positifs, c'est notamment (mais évidemment pas seulement) car on a énormément testé.
Le CS recommande de poursuivre cette stratégie avec PCR/antigéniques/autotest "durant les semaines qui viennent".
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On le sait maintenant, le risque de forme grave est moins élevé avec Omicron qu'avec Delta.
"L'impact sur le système de soins va se poursuivre durablement jusqu’à mi-mars 2022" mais "le système hospitalier devrait tenir malgré les problèmes liés aux absences du personnel".
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Quelque chose d'intéressant : le CS appelle à "renforcer chaque fois que possible l’autonomie de nos concitoyens dans la lutte contre l’épidémie".
En gros, que les autorités donnent moins d'ordres et de consignes strictes, mais plutôt de simples recommandations.
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Comme évoqué précédemment, le CS s'en prend par ailleurs à certains médias (sans les citer) pour leur traitement de l'épidémie.
Le CS rappelle que "la stratégie de lutte contre le Covid ne peut être exclusivement basée sur la vaccination,en tout cas avec les vaccins actuels".
Il faut aussi "une baisse limitée mais significative des contacts et une optimisation individuelle des
mesures de protection".
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Le CS redit son accord au passe vaccinal "malgré les restrictions de libertés, à condition que cette décision soit proportionnée au regard de la crise sanitaire".
Et il plaide pour "attendre des données scientifiques solides" pour la 4ème dose chez les populations à risque.
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Résumé des différentes propositions du Conseil scientifique, avec aussi la "priorisation de la prise en charge des immunodéprimés, en particulier au niveau des traitements".
Par ailleurs, "limiter les déprogrammations chirurgicales et médicales est un enjeu majeur".
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Le CS tente de se projeter un peu plus loin... sans vraiment y parvenir pour le moment. En effet, "l’expérience récente nous a malheureusement montré que l’arrivée d’un nouveau variant était difficile, voire très difficile à anticiper...".
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Les cancers du système digestif sont de plus en plus fréquents chez les moins de 50 ans, sans que l'on parvienne encore à comprendre pourquoi : "Nous passons à côté de quelque chose !"
Plusieurs recherches sont lancées. A dérouler ⤵️ @le_Parisien
@le_Parisien "Les consultations sont un peu plus longues et compliquées avec les jeunes adultes, car ils me demandent pourquoi ils ont un cancer alors qu’ils ne sont pas obèses, ne fument pas, font du sport… On est bien incapables de leur répondre", témoigne l'oncologue Alice Boilève.
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@le_Parisien Colon, mais aussi pancréas, foie… Le nombre de cas rapportés chaque année grimpe depuis plusieurs décennies, en France mais aussi un peu partout dans le monde : "Tout le monde le constate !"
Les mutuelles préfèrent parler de "médecines douces", très visibles dans leurs offres, plutôt que de "pratiques non conventionnelles".
Alpivia vante "une approche globale qui considère l’interconnexion entre le corps, l’esprit et l’environnement", Aesio liste "19 médecines douces remboursées".
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@le_Parisien Ces médecines douces et autres "prestations à la périphérie des soins de santé" ont représenté quasiment 1 milliard d’euros de dépenses pour les complémentaires santé en 2022, d'après un rapport du Sénat. C'est huit fois plus qu’en 2014.
🔴 La #grippe n'a pas encore atteint son pic et continue de progresser, à des niveaux exceptionnellement élevés.⤵️
Cela vaut pour les consultations chez le médecin (gauche) et pour les hospitalisations après passage aux urgences (droite), pour grippe/syndrome grippal*.
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La part d'activité de grippe/syndrome grippaux chez SOS Médecins atteint 28%, du jamais-vu depuis 2010. Elle passe la semaine dernière en niveau "très élevé".
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C'est chez les enfants de 5 à 14 ans que cette part de syndromes grippaux parmi les actes SOS Médecins est la plus élevée, comme le montre cet autre graphique.
@le_Parisien Sur le papier, la France part en effet de très loin. Moins d’un quart des professionnels exerçant en établissement de santé s’étaient fait vacciner contre la grippe en 2022, et cette part varie d'environ 19 % à 30 % selon les régions.
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@le_Parisien Internes et médecins sont les plus vaccinés (autour de 50 %), aides-soignants et agents hospitaliers le sont le mois.
"Il n’y a pas 80% d’antivax mais il y a sans doute une part de négligence, certains considèrent que ce n’est pas la peine de se faire vacciner."
Ce 1er janvier marque l'élargissement de la #vaccination contre les méningocoques, obligatoire chez les nourrissons.
Voici ce qui change, et pour quelles raisons ⤵️
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Les méningocoques sont des bactéries pouvant provoquer des méningites très graves, entraînant parfois des séquelles (amputations comme pour Théo Curin, troubles cognitifs, etc) voire le décès.
D'autres pathogènes peuvent provoquer des méningites, mais souvent moins sévères.
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Jusqu'à présent, seule la vaccination contre les méningocoques du groupe C était obligatoire et celle contre B était simplement recommandée.
Désormais, la vaccination contre toutes les souches - A, B, C, W et Y - sera obligatoire.
🩻 Radios, scanners, IRM... En santé, "l’imagerie médicale est l’un des premiers domaines pour lesquels l’intelligence artificielle a démontré un intérêt".
Énorme potentiel pour les pros (temps, précision...) et pour les patients. ⤵️ @le_Parisien
@le_Parisien Exemple concret au Groupe hospitalier du Havre. "Avant, on passait beaucoup de temps à mesurer la taille des nodules et à les entourer. Aujourd’hui, l’IA le fait toute seule et très bien."
Une radiologue l’utilise désormais toujours en 2e lecture de ses mammographies.
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@le_Parisien Autre intérêt de l’IA dans l’imagerie : soulager les urgences. "À Rennes, on est passé de 5 étapes médicales à 4. On a réduit d’1h20 le passage, car l’attente de l’avis d’un radiologue a sauté. Si l’IA dit qu’il n’y a rien, l’urgentiste va laisser repartir le patient."