Le rapport sur l'accueil des victimes de violences masculines dans les commissariats de Paris a finalement été publié sans cérémonie ce matin. Résultats ⬇️ prefecturedepolice.interieur.gouv.fr/laccueil-des-f…
Pas de confidentialité au niveau de l'accueil des victimes, des plaintes souvent mal prises et mal documentées, une mauvaise capacité à repérer les situations de violences qui "ne se voient pas" comme les viols conjugaux et les violences psychologiques (banalisées par la police)
Une police pas au niveau sur les cyberviolences, une mauvaise prise en compte de l'impact des violences sur les enfants, un mauvais suivi interne des dossiers de violences conjugales, une posture pro des policiers inadaptée, des stratégies de protection pas formalisées...
Ce rapport objective ce que disent les victimes et les associations féministes depuis longtemps, trop souvent le système judiciaire est une #DoublePeine.
Quand une femme confond vagin et vulve, et traite son corps comme un objet de performance esthétique à améliorer selon des normes objectifiantes et pédocriminelles
C'est à elle qu'il faut s'attaquer ?
Ou au système patriarcal qui lui a inculqué ces notions ?! #MaevaGhenam
Toutes les filles apprennent depuis l'enfance que leur corp sert à un but : être beau et désirable par les👨
Ces injonctions nous les vivons toutes.
La plupart s'y conforment car le système fait bien son travail
Faire preuve d'empathie pour ces femmes est une démarche féministe
Justement car le patriarcat nous divise, nous pousse à la rupture de #sororité et à se voir comme des rivales, à mépriser les autres femmes pour nous sentir mieux.
#GPA Aujourd’hui nous étions au côté d'@AbolitionGpa pour mener une action contre la marchandisation du corps des femmes et le trafic d’enfants à travers la gestation pour autrui (GPA) devant le salon "Désirs d'enfants".
Salon au cours duquel des agences viennent proposer leurs services à des couples pour que ceux-ci commandent des bébés à l’étranger via l’exploitation reproductive de femmes de pays pauvres. Nous étions présentes à l’entrée du salon pour alerter sur la réalité de la GPA.
Ukraine, République Tchèque, Inde, Mexique, Thaïlande, Nigéria… le business de la GPA enrichit les agences spécialisées, les cliniques et les médecins impliqués. Business dont une toute petite partie des profits revient aux femmes ayant porté les bébés.