« C’est normal que tu aies mal, tu as tes règles ».
Non, ce n’est pas normal. La douleur n’est pas « un mauvais moment à passer », on ne peut pas lui demander d’être sage.
Aujourd’hui, le combat s’intensifie et je lance la Stratégie nationale de lutte contre l’#Endometriose.
Nommer la maladie, c’est déjà reconnaître une réalité insupportable vécue par nos concitoyennes.
Avec cette stratégie, nous allons nous démener pour l’apaiser, pour trouver des solutions et même peut-être la faire disparaître. #Endometriose
Pour lutter efficacement contre l’#Endometriose, il est indispensable d’en savoir le plus possible sur ses causes, ses différentes formes et développer des moyens innovants pour la diagnostiquer et la traiter.
Nous lançons un programme de recherche doté de 25 à 30 millions € avec des projets de recherche fondamentale, de recherche clinique, de sciences humaines ou d’épidémiologie.
L’une des + grandes bases de données épidémiologiques au monde sera créée. #Endometriose
Nous garantirons un diagnostic rapide et l’accès à des soins de qualité sur l’ensemble du territoire.
Aujourd’hui, ce délai de diagnostic est de 7 ans. 7 ans d’errance, 7 ans d’aggravation de cette maladie, ce n’est pas acceptable. #Endometriose
Nous créerons dans toutes les régions d’ici à 2023 des filières territoriales permettant à chaque Française d’accéder à une prise en charge adaptée et de qualité.
Un travail de sensibilisation des adolescents sera déployé auprès des jeunes et des professionnels qui les côtoient.
Les critères d’attribution de l’ALD 31 seront unifiés entre les caisses primaires d’assurance maladie, et des actions de communication seront menées pour informer les Françaises atteintes d’endométriose sur leurs droits. #Endometriose
Il faut nommer les choses, les décrire, les regarder en face. Des campagnes de grande ampleur verront le jour dans les prochaines semaines pour faire connaître cette maladie à toutes les Françaises et à tous les Français, de tous les milieux et de toutes les générations.
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Certains d'entre vous questionnent le rythme de la vaccination #COVID19 en France, quelques jours après le lancement européen. Certains pays ont déjà beaucoup vacciné, d'autres, comme la Belgique ou les Pays-Bas, n'ont pas encore démarré. (1/12) #vaccincovid
Soyez rassurés. La campagne vaccinale va bientôt prendre de l'ampleur. Le vaccin est une chance historique d'en finir avec cette pandémie et retrouver une vie normale. Nous ne passerons pas à côté. (2/12)
Pourquoi seulement quelques centaines de vaccinés en quelques jours ? D'abord, la Haute Autorité de Santé a choisi de prioriser les personnes vulnérables en établissement collectif. Là où les cas graves sont les plus fréquents. (3/12)
Depuis quelques jours, je lis et j'entends que si la France avait plus de lits de réanimation, nous ne serions pas obligés de prendre des mesures, parfois dures pour notre vie sociale et économique. Je voudrais dire pourquoi ce raisonnement me heurte.
De 5000 lits de réanimation, nous pourrions monter jusqu'à 12 000 si la situation sanitaire l'exigeait. Nous avons des équipements de protection, des respirateurs, des stocks de médicaments pour faire face à une vague plus haute que la 1ère. 2/5
Mais nous nous battons pour ne pas avoir à le faire. Pourquoi ? D'abord, nos soignants ont beaucoup donné lors de la 1ère vague et sont fatigués. Ensuite, cela impliquerait une déprogrammation massive de toute la chirurgie programmée, et un nouveau grave retard de soins. 3/5