Stéréotypes de genre, sexisme biologique et patriarcat.
Louis #Fouché et les #MamansLouves - collectif de mères contre les mesures sanitaires à l'école - réflexions sur le discours essentialiste.
Louis #Fouché et les #MamansLouves - collectif de mères contre les mesures sanitaires à l'école - réflexions sur le discours essentialiste.
Si l'identification des femmes à la nature et au registre de
l'instinct n'est pas un fait nouveau, à partir du 18eme siècle l'analogie entre
le corps féminin et la nature va désormais fonder un destin social : servir à la maternité.
hal.archives-ouvertes.fr/hal-01874112v2
l'instinct n'est pas un fait nouveau, à partir du 18eme siècle l'analogie entre
le corps féminin et la nature va désormais fonder un destin social : servir à la maternité.
hal.archives-ouvertes.fr/hal-01874112v2
"L'instinct maternel est divinement animal La
mère n'est plus femme, elle est femelle" Hugo 1874
Il y a dans la femme la
plus vertueuse de la sournoiserie, c-à-d de la bête féroce. C
en définitive, un animal apprivoisé, qui par moments revient à son
instinct. Proudhon 1875
mère n'est plus femme, elle est femelle" Hugo 1874
Il y a dans la femme la
plus vertueuse de la sournoiserie, c-à-d de la bête féroce. C
en définitive, un animal apprivoisé, qui par moments revient à son
instinct. Proudhon 1875
La parole de ces femmes "c'est pas dans la tête, c'est pas rationnel [...] c'est dans les tripes [...] Il faut revenir au corps à un truc instinctif, touchez pas à mon môme"
L. Fouché, 2022.
L. Fouché, 2022.
Ce dogme théorique patriarcal consistant à l'assignation des femmes à une "animalité instinctive" pourrait-il être le socle idéologique de pratiques médicales contestables ?
...Et pour aller plus loin...
Dans le numéro 5 de @RevueBallast, Christiane Bailey et Axelle Playoust-Braure reviennent sur les liens entre le combat féministe et antispéciste contre des formes de domination liées par un agenda commun. En voici quelques extraits.
En mobilisant certaines caractéristiques biologiques (sexe, couleur, espèce...) censées refléter la "nature" spécifique de l’individu porteur de ces caractéristiques, le patriarcat tente de justifier des inégalités de traitements
La féminité et l’animalité sont perçues comme des propriétés déterminantes pour les individus qui les portent, propriétés s’éloignant du modèle dominant.
Tandis que les hommes sont associés au rationnel, au culturel, à la domination des émotions et de la nature, les femmes sont associées au corps, aux émotions, aux intuitions ou aux instincts (à l’irrationalité), à la passivité et donc situées plus près des animaux et de la nature
Femmes et animaux seraient ainsi « naturellement » relégué·e·s au second plan, considéré·e·s comme des êtres de seconde classe
Si femmes et animaux partagent une proximité historique et matérielle de fait, c’est avant tout qu’elles et ils partagent un adversaire commun : le patriarcat, ce dernier les assignant à une place spécifique dans l’ordre du monde
Le suprémacisme patriarcal polarise les individus selon une hiérarchie de valeurs qui place en haut de la pyramide des êtres l’humain mâle, blanc, adulte, maître de lui-même et en pleine capacité de ses moyens physiques et intellectuels.
En espérant que ces quelques extraits (coupés et dans le désordre) vous ont donné l'envie de poursuivre la lecture de cet excellent article c'est ici :
revue-ballast.fr/feminisme-et-c…
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